L’objectif du Programme de bourses du Royaume est de financer 70 000 étudiants à l’étranger d’ici à 2030

Lors d’une conférence de presse tenue à Riyad, le Programme de développement des capacités humaines du Royaume a annoncé les détails de la stratégie du Programme de bourses du Gardien des deux Saintes Mosquées qui a pour objectif de financer les études de 70 000 étudiants à l’étranger d’ici à 2030. (Photo fournie)
Lors d’une conférence de presse tenue à Riyad, le Programme de développement des capacités humaines du Royaume a annoncé les détails de la stratégie du Programme de bourses du Gardien des deux Saintes Mosquées qui a pour objectif de financer les études de 70 000 étudiants à l’étranger d’ici à 2030. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Lundi 14 mars 2022

L’objectif du Programme de bourses du Royaume est de financer 70 000 étudiants à l’étranger d’ici à 2030

  • Le Programme de bourses vise à combler les lacunes en matière de capital humain, de développement et d’éducation
  • Il a également pour but d’élargir la base économique et les investissements importants

RIYAD: Les acteurs du Programme de développement des capacités humaines du Royaume ont annoncé les détails de la stratégie du programme de bourses du Gardien des deux Saintes Mosquées qui a pour objectif de financer les études de soixante-dix mille étudiants à l’étranger d’ici à 2030.

La conférence de presse, organisée dimanche à Riyad par le Programme de développement des capacités humaines – l’un des programmes pour mener à bien les objectifs de la Vision 2030 du Royaume –, a porté sur la stratégie, ses piliers, ses objectifs, les résultats attendus, ainsi que son rôle dans l’amélioration de l’efficacité du capital humain dans les secteurs nouveaux et prometteurs.

Le ministre de l’Éducation, Hamad al-Cheikh, a déclaré que la stratégie des bourses d’études commencerait par une analyse de quatre-vingt-dix programmes similaires à travers le monde. Le programme enverrait ensuite soixante-dix mille étudiants dans deux cents établissements d’enseignement et de formation dans le monde jusqu’en 2030.

La stratégie comprend quatre parcours – chacun ayant des objectifs clairs et spécifiques. Il s’agit du parcours des pionniers, du parcours de la recherche et du développement, du parcours des fournisseurs et du parcours des talents prometteurs.

«Le parcours des pionniers a pour objectif de financer les études au sein des trente meilleurs établissements d’enseignement du monde dans tous les domaines, selon les classements universitaires reconnus à l’échelle internationale, en permettant aux étudiants saoudiens boursiers de réussir et de rivaliser à l’échelle mondiale dans tous les domaines», souligne M. Al-Cheikh.

Le ministre des Ressources humaines et du Développement social, Ahmed al-Rajhi, affirme que le parcours des fournisseurs serait axé sur l’offre et la demande en matière de besoins du marché du travail, annonçant que le nombre de Saoudiens travaillant dans le secteur privé avait atteint plus de deux millions.

«Le but du programme est d’améliorer l’efficacité du marché du travail et le parcours des fournisseurs vise à répondre aux besoins du marché du travail dans certains secteurs qui sont régulièrement mis à jour, au moyen de bourses d’études dans les deux cents meilleures universités afin de garantir que le marché du travail dispose des compétences nécessaires», explique-t-il.

Le ministre des Communications et des Technologies de l’information, Abdallah al-Sawaha, a évoqué le parcours de la recherche et du développement, considéré comme l’un des plus importants. Il soutient le système de recherche et d’innovation qui met l’accent sur le financement des études dans les meilleurs instituts et universités du monde, ce qui permet aux futurs scientifiques diplômés d’obtenir une qualification et de devenir autonomes.

Le ministre de l’Industrie et des Ressources minérales, Bandar al-Khorayef, a décrit le parcours des talents prometteurs, qui vise à impliquer les étudiants dans des secteurs et des domaines prometteurs.

«Le parcours des talents prometteurs guidera les étudiants en les formant grâce aux meilleurs programmes internationaux dans des pays comme la Corée du Sud, le Japon et l’Allemagne pour fournir des ressources humaines compétentes à l’échelle mondiale dans des secteurs prometteurs, comme l’industrie et le tourisme entre autres», précise-t-il.

Selon M. Al-Khorayef, ce programme de bourses comprend trois objectifs:

  • En premier lieu, il vise à combler les lacunes en matière de capital humain, de développement et d’éducation;
  • Ensuite, il cherche à intégrer le travail au système de développement économique en général dans tous les secteurs comme l’industrie du tourisme pour que les stratégies sectorielles soient mises en place en fournissant les ressources humaines appropriées;
  • Enfin, le Royaume vise à élargir la base économique et les investissements importants et l’un des facteurs les plus importants pour attirer les investissements sera la présence des compétences humaines.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Short Url
  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Short Url
  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Short Url
  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.