Ukraine: les forces russes encerclent Kiev et bloquent Marioupol

Un soldat ukrainien tient une arme antichar légère de nouvelle génération (NLAW) qui a été utilisée pour détruire un transporteur personnel blindé russe (APC) à Irpin, au nord de Kiev, le 12 mars 2022. (Photo, AFP)
Un soldat ukrainien tient une arme antichar légère de nouvelle génération (NLAW) qui a été utilisée pour détruire un transporteur personnel blindé russe (APC) à Irpin, au nord de Kiev, le 12 mars 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 12 mars 2022

Ukraine: les forces russes encerclent Kiev et bloquent Marioupol

  • Une mosquée abritant 80 civils, dont des Turcs, a été bombardée à Marioupol (sud-est)
  • Dans la ville portuaire de Mykolaïv (sud), les bombardements n'ont quasiment pas cessé de la nuit

KIEV : Les forces russes resserrent l'étau samedi sur Kiev et continuent sans répit les bombardements sur d'autres villes ukrainiennes, touchant plusieurs hôpitaux à Mykolaïv et une mosquée dans la cité portuaire stratégique de Marioupol,  dévastée par deux semaines de siège.

Une mosquée abritant 80 civils, dont des Turcs, a été bombardée à Marioupol (sud-est), a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères ukrainien sans préciser quand cela s'était produit. 

Dans la ville portuaire de Mykolaïv (sud), les bombardements n'ont quasiment pas cessé de la nuit, touchant notamment un centre de soins pour le cancer et un hôpital ophtalmologique, selon une journaliste de l'AFP.

"Ils ont tiré sur ces zones civiles, sans aucun objectif militaire", a fustigé Dmytro Lagotchev, chef de l'hôpital. 

Samedi matin, les médias locaux rapportaient que des sirènes d'avertissement anti-bombardement sonnaient sur l'ensemble du territoire ukrainien, notamment à Kiev, Odessa, Dnipro et Kharkiv.

A Vasylkiv, au sud de Kiev, un terminal pétrolier  était en feu après une frappe aérienne russe, selon le chef de l'administration militaire régionale de Kiev, Oleksiy Kueba. "Un dépôt de munitions a été endommagé. Des munitions explosent. Un incendie s'est déclaré", a indiqué la police, citée par l'agence d'information ukrainienne UNIAN.

Assiégée depuis des jours, Marioupol est privée d'eau, de gaz, d'électricité, de communications. On y a vu des gens se battre pour de la nourriture. Une situation "quasi désespérée", a alerté Médecins sans frontières (MSF).

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi soir que les troupes russes n'avaient pas laissé entrer l'aide humanitaire, en promettant d'essayer de nouveau samedi d'y acheminer nourriture, eau et médicaments.

Une nouvelle tentative de couloir d'évacuation était aussi prévue pour permettre aux civils de sortir de la ville, en direction de Zaporojie, à quelque 200 kilomètres au nord-ouest, selon la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.

"Les sièges sont une pratique médiévale", a dénoncé auprès de l'AFP Stephen Cornish, l'un des coordinateurs de l'action de MSF en Ukraine.

"Marioupol assiégée est à présent la pire catastrophe humanitaire sur la planète. 1 582 civils tués en 12 jours, enterrés dans des fosses communes comme celle-ci", a aussi accusé vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba dans un tweet accompagné de la photo d'une tranchée.

Le ministère de la Défense russe a de son côté fait état de la livraison par l'armée russe de plus de 100 tonnes d’aide humanitaire "aux colonies libérées de la région de Kharkiv" (nord-est).

Kiev, «symbole de la résistance»

S'ils visent les villes de Kryvy Rig, Kremenchug, Nikopol et Zaporojie, selon l'armée ukrainienne, les Russes ont pour principale cible Kiev. Présents dans les faubourgs de la capitale, ils cherchent à éliminer les défenses dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la ville pour la "bloquer", selon l'état-major ukrainien.

"Kiev est un symbole de la résistance" qui se prépare à une "défense acharnée", a proclamé dans une vidéo Mykhailo Podolyak, un conseiller du président Volodymyr Zelensky.

L’armée russe fait de son côté état d’avancées sur le front de la région séparatiste du Donbass (est de l'Ukraine), affirmant avoir détruit "au total 3 491 infrastructures militaires ukrainiennes", dont "123 véhicules aériens sans pilote, 1 127 chars et autres véhicules de combat blindés".

L’état-major général ukrainien a, lui, assuré sur Facebook que la Russie avait perdu plus de 12 000 soldats, 1 205 blindés, depuis le lancement de l'invasion russe le 24 février. 

Depuis cette date également, plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine, dont 116 000 étrangers, tandis qu'environ deux millions de personnes sont aussi déplacées à l'intérieur du pays, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés.

Les gardes-frontières de la Pologne voisine estiment à 1,5 million le nombre de personnes arrivées d'Ukraine depuis le 24 février. "Vous (les Polonais, NDLR) les avez accueillis dans vos familles avec de la tendresse, de la gentillesse fraternelle", a remercié M. Zelensky dans un message vidéo.

Dans un autre message, sur Telegram, M. Zelensky s'est adressé aux mères de soldats russes, dans la nuit de vendredi à samedi, les exhortant à "ne pas envoyer leurs enfants à la guerre dans un pays étranger". 

Pression économique

Le camp occidental continue d'accroître la pression économique sur Moscou, en ouvrant la voie à des droits de douane punitifs et en asséchant les échanges avec le pays. L'Union européenne et le G7 se sont joints à Washington pour révoquer le statut dit de "nation la plus favorisée" de Moscou, qui facilite le libre-échange de biens et services.

L'escalade pourrait se poursuivre : "Si (le président russe Vladimir) Poutine intensifie les bombardements, fait le siège de Kiev, s'il intensifie encore les scènes de guerre, nous savons que nous devrons prendre encore des sanctions massives", a averti vendredi le président français Emmanuel Macron à l'issue d'un sommet des dirigeants européens, à Versailles (près de Paris).

De son côté, Dmitri Rogozine, le patron de l'agence spatiale russe a lancé une mise en garde : les sanctions pourraient, selon lui, provoquer la chute de la Station spatiale internationale (ISS) en affectant le segment russe de la station qui sert notamment à corriger l'orbite de la structure orbitale.   

Par ailleurs, le président américain Joe Biden a prévenu vendredi que la Russie paierait "le prix fort" en cas de recours à des armes chimiques en Ukraine, tout en s'engageant à "éviter" une confrontation directe entre l'Otan et Moscou qui provoquerait "la Troisième Guerre mondiale".

Les entreprises européennes continuent de quitter la Russie, comme la première banque allemande, Deutsche Bank, qui a emboîté le pas vendredi à d'autres établissements financiers internationaux.

Le groupe allemand n'a qu'une implication limitée dans le pays mais y possède un important centre technologique employant 1 500 spécialistes informatiques.

De son côté, la Russie a annoncé qu'elle allait restreindre l'accès au réseau social Instagram, qu'elle accuse de propager des appels à la violence contre les Russes en lien avec le conflit en Ukraine, après que la maison mère d'Instagram et de Facebook eut assoupli son règlement sur les messages violents destinés à l'armée et aux dirigeants russes.


Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
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  • La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde
  • De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News

CITE DU VATICAN: Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l'avancée des fidèles, a constaté l'AFP.

De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il également confié.

Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Le père des "laissés-pour-compte" 

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également confié jeudi à l'AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la file d'attente, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d'une nouvelle "congrégation" en présence de 103 d'entre eux - électeurs et non électeurs.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP.

Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l'armée de l'air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.

Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu'à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.

Funérailles samedi 

L'affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s'y sont pressées à l'heure du déjeuner.

Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.

"Il est impossible de savoir" combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, "quelques centaines de milliers au minimum", a déclaré à l'AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.


Les marchés agricoles naviguent à vue, chahutés par la guerre commerciale

Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
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  • De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump
  • Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche

WASHINGTON: De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump, même si certains fondamentaux continuent d'influencer les cours.

"Les décisions erratiques" de Donald Trump sur le plan commercial "fragilisent l'opinion des investisseurs: ils ne savent plus trop dans quoi investir", commente auprès de l'AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche, provoquant par ailleurs des "craintes financières", selon l'analyste.

A la Bourse de Chicago, les prix du blé et du maïs ont baissé sur la semaine, à cause notamment des incertitudes commerciales. Le soja a pour sa part évolué en dents de scie, pour se retrouver au final à des niveaux proches de la semaine passée.

Sur Euronext, "les cours suivent Chicago, qui est déprimé", résume Damien Vercambre.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur une partie des surtaxes à l'importation, à l'exception notable de celles visant la Chine, est à nouveau venue bouleverser la donne après un début d'année agité.

En parallèle, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d'un accord commercial "équitable" avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d'après un ministre de premier plan.

La guerre commerciale initiée par l'exécutif américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.

"Un jour ou l'autre, un accord sera conclu avec la Chine", assure l'analyste américain Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors.

Mais si le ton de l'administration américaine se veut désormais rassurant, les marchés semblent attendre des actions concrètes de la part de Washington.

"Nous sommes dans une phase d'attente et d'hésitation en ce moment", les investisseurs "attendant la moindre avancée en matière de politique commerciale", confirme Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

"Il y a (cette) peur que l'économie capote, comme (...) en 2018 (sous le premier mandat de Donald Trump, ndlr) où les prix du soja et du maïs aux Etats-Unis s'étaient cassés la figure, avant qu'il y ait une réconciliation avec la Chine", rappelle M. Vercambre.

- Influence des fondamentaux -

Si le spectre de la guerre commerciale occupe une grande partie du paysage, des éléments fondamentaux influencent tout de même les cours, dont la météo ou encore les perspectives de production.

Aux Etats-Unis, les acteurs du marché sont "moins inquiets des conditions météorologiques et de la menace d'un temps sec" notamment "pour la Corn Belt américaine", ce qui pousse le maïs américain à de "nouveaux plus bas sur deux semaines", explique Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Il y a eu beaucoup de pluie dans le Midwest, en particulier dans les régions du Sud", participant au mouvement baissier du maïs et du blé américain, abonde Dewey Strickler.

Sur le Vieux Continent, "les perspectives de production pour la nouvelle campagne (...) sont aussi meilleures", observe M. Vercambre.

Plus précisément, "le sud de l'Europe a bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a amélioré l'humidité des sols et augmenté les perspectives de rendement des cultures", selon un rapport de la Commission européenne.

Selon ce même rapport, néanmoins, dans le centre et le nord de l'Europe, "les conditions sèches prédominent" ce qui pourrait "nuire au développement des cultures d'hiver".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.