En France, le douloureux exil du Kiev City Ballet

Des danseurs ukrainiens du Kiev City Ballet saluent le public à la fin de leur représentation avec un drapeau de l'Ukraine affiché sur scène au Théâtre du Châtelet à Paris le 8 mars 2022, dans le cadre d'une soirée de soutien à l'Ukraine après l'invasion russe , il y a 14 jours. (Photo, AFP)
Des danseurs ukrainiens du Kiev City Ballet saluent le public à la fin de leur représentation avec un drapeau de l'Ukraine affiché sur scène au Théâtre du Châtelet à Paris le 8 mars 2022, dans le cadre d'une soirée de soutien à l'Ukraine après l'invasion russe , il y a 14 jours. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 09 mars 2022

En France, le douloureux exil du Kiev City Ballet

Des danseurs ukrainiens du Kiev City Ballet saluent le public à la fin de leur représentation avec un drapeau de l'Ukraine affiché sur scène au Théâtre du Châtelet à Paris le 8 mars 2022, dans le cadre d'une soirée de soutien à l'Ukraine après l'invasion russe , il y a 14 jours. (Photo, AFP)
  • Au Théâtre du Châtelet, à Paris, leur « refuge » depuis quelques jours après avoir été offert en résidence par la mairie de Paris, la troupe tente de faire bonne figure, malgré les yeux rougis par l'émotion et les moments de silence
  • Ekaterina Kozlova, dont la troupe est bien plus modeste que la compagnie nationale, se dit «comblée» par la générosité de la France qui leur a redonné de l'espoir

PARIS: Le Kiev City Ballet a l'habitude de rester en tournée jusqu'à neuf mois par an. Mais ses danseurs, arrivés en France la veille de l'invasion russe en Ukraine, n'auraient jamais cru qu'ils deviendraient, du jour au lendemain, des exilés forcés. 

Au Théâtre du Châtelet, à Paris, leur « refuge » depuis quelques jours après avoir été offert en résidence par la mairie de Paris, la troupe tente de faire bonne figure, malgré les yeux rougis par l'émotion et les moments de silence.  

Avec la guerre, la compagnie se retrouve coupée en deux, une partie étant restée à Kiev, tandis qu'une trentaine de danseurs sont venus en France présenter une version pour enfants de « Casse-Noisette ».  

« Les autres vont essayer de nous rejoindre », murmure Ekaterina Kozlova, directrice adjointe de la troupe qu'elle a fondée en 2012 avec son mari Ivan Kozlov. 

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Mardi soir, au Châtelet, des danseurs ukrainiens du Kiev City Ballet ont présenté, lors d'une soirée unique, un cours de danse sur scène avec des danseurs de l'Opéra de Paris et quelques extraits de danse, dont les recettes seront reversées à la Croix-Rouge à destination de l'Ukraine. (Photo, AFP)

« Epuisé émotionnellement »  

Mardi soir, au Châtelet, ils ont présenté, lors d'une soirée unique, un cours de danse sur scène avec des danseurs de l'Opéra de Paris et quelques extraits de danse, dont les recettes seront reversées à la Croix-Rouge à destination de l'Ukraine. 

Ils ont été longuement applaudis, notamment lorsque des danseurs habillés en T-shirts aux couleurs de l'Ukraine ont interprété une chorégraphie folklorique, « Men from Kiev ». Ou encore lorsqu'ils ont chanté l'hymne national, devant l'image du drapeau du pays projeté sur scène. 

Mais en coulisses, ils sont vite rattrapés par la réalité. 

« C'est très dur. Plusieurs fois dans la journée, quelqu'un se met à pleurer parce qu'il a reçu une mauvaise nouvelle ou parce qu'il ne sait rien de sa famille. (...) On a une jeune maman qui a sa fille en Ukraine », raconte à l'AFP Mme Kozlova. « Tout le monde est stressé, épuisé émotionnellement ». 

Tout avait pourtant si bien commencé, la compagnie commençant à peine à renouer avec les tournées après la pandémie. 

« Nous sommes arrivés à Paris le 23 février et nous étions tellement contents, nous adorons être à Paris. Nous prévoyions une tournée de quelques semaines puis de rentrer chez nous », explique encore Mme Kozlova. 

Le lendemain, ils sont réveillés par une avalanche de textos et d'appels manqués de leurs proches et amis. « Depuis, on est tous dans un état de choc ». 

« Continuer à tourner »  

Comme Vladyslav Dobshynskyi, 23 ans. « Ce n'est pas possible d'oublier, même quand on est sur scène, on s'inquiète pour nos proches », dit-il, le regard anxieux, même si la danse parvient parfois à « le distraire ». 

« On appelle nos familles nuit et jour », confie Olga Posternak, 34 ans, qui a interprété un pas de deux du Lac des Cygnes avec les danseurs étoile de l'Opéra Paul Marque. 

Elle s'inquiète pour son mari et son frère, même s'ils sont « en sécurité pour le moment quelque part près de Lviv » (ouest). L'avenir? « Je ne peux pas répondre à cette question ». 

A ses côtés, Mikhailo Shcherbakov, 33 ans, affirme vouloir rester positif, même s'il ne veut pas entendre le mot « exil ». « C'est la pire chose qui pourrait m'arriver » 

Que faire pour remonter le moral de la troupe?  

« Je dis aux danseurs qu'ils ont une opportunité unique de se faire entendre. Notre boulot, c'est de ramener de la lumière et de l'amour à travers la scène », affirme Ekaterina Kozlova, précisant qu'ils entendent « continuer à tourner en Europe et dans le monde ». Pour l'heure, ils se préparent à danser à Nantes (ouest) et à Tours (centre ouest). 

Une opportunité que n'ont pas pour l'heure les autres compagnies de danse en Ukraine, notamment le prestigieux Ballet de l'Opéra national de Kiev (170 danseurs), complètement à l'arrêt. 

Mme Kozlova, dont la troupe est bien plus modeste que la compagnie nationale, se dit « comblée » par la générosité de la France qui leur a redonné de l'espoir. 

Ils reçoivent en plus l'aide de particuliers et d'organisations pour leur logement et des boutiques de danse leur ont offert chaussons de pointes et justaucorps.  

Avec ce plus d'être ensemble. « En Ukraine, on dit que, là où on a de la famille, on est chez soi. Et dans cette troupe, on se sent comme une grande famille ». 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com