Le prince héritier d’Arabie saoudite lance la stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
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Publié le Lundi 07 mars 2022

Le prince héritier d’Arabie saoudite lance la stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
  • Cette stratégie marque le début d’une nouvelle ère dans le programme de bourses d’études qui contribuera à améliorer la compétitivité des citoyens
  • La stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées se fonde sur trois piliers stratégiques

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a lancé lundi la stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées. 

Cette stratégie marque le début d’une nouvelle ère dans le programme de bourses d’études qui contribuera à améliorer la compétitivité des citoyens en leur permettant de se perfectionner dans des secteurs nouveaux et prometteurs afin de répondre aux besoins du futur marché du travail, a rapporté l’Agence de presse saoudienne. 

Ce lancement s’inscrit également dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour développer les capacités des personnes et atteindre les objectifs de la Vision 2030. 

Le comité du Programme de développement des capacités humaines a mis en place la stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées en collaboration avec les entités concernées. Cette stratégie a été conçue pour couvrir les différents parcours éducatifs alignés sur les priorités de la Vision 2030, les programmes et les besoins évolutifs du marché du travail. 

Selon l’Agence de presse saoudienne, la stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées se fonde sur trois piliers stratégiques. 

Le premier pilier sensibilise les élèves à l’importance d’une planification précoce de leur parcours éducatif et pratique dans des institutions et universités internationales dans différents domaines. 

Le deuxième pilier vise à créer des parcours et des programmes de bourses d’études afin d’améliorer la compétitivité du Royaume, tant au niveau local que mondial, en se concentrant sur les disciplines d’avenir et en répondant aux besoins des marchés du travail locaux et mondiaux, en collaboration avec les meilleurs établissements d’enseignement. 

Le troisième pilier assure un suivi et une orientation appropriés des bénéficiaires de bourses d’études après l’obtention de leur diplôme, en leur fournissant des services destinés à améliorer leur aptitude à intégrer le marché du travail au niveau local et mondial. 

La stratégie du Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées consiste en quatre parcours avec des objectifs spécifiques. 

Le parcours Al-Rowad («pionniers») a pour objectif d’inscrire les élèves dans les trente meilleurs établissements d’enseignement du monde, dans diverses disciplines, ce qui permettra aux citoyens d’exceller et d’être compétitifs dans tous les domaines. 

Al-Bahth wa al-tatwir («recherche et développement») vise à envoyer des étudiants de troisième cycle dans les meilleurs instituts et universités du monde afin de former les scientifiques du futur. 

Le parcours Emdad («offre») a pour but de répondre aux besoins du marché du travail dans des disciplines spécifiques qui sont périodiquement mises à jour grâce à des bourses d’études dans les deux cents meilleures universités afin de garantir que le marché du travail soit doté des compétences requises. 

Enfin, le parcours Wa’ed («prometteur») entend former les boursiers dans des secteurs et domaines prometteurs, en fonction des demandes nationales issues des mégaprojets et des secteurs prioritaires, tels que le secteur industriel et le tourisme. 

Le lancement de cette stratégie s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Royaume pour accroître la préparation des citoyens à l’avenir et améliorer leur compétitivité au niveau mondial. 

Les étudiants peuvent présenter leur candidature au Programme de bourses d’études du Gardien des deux Saintes Mosquées sur la plate-forme Safeer du ministère de l’Éducation. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.