Arab News lance une émission de radio spéciale sur les élections américaines

L'émission peut également être écoutée en ligne et sur la page Facebook d’Arab News.
L'émission peut également être écoutée en ligne et sur la page Facebook d’Arab News.
Short Url
Publié le Mercredi 07 octobre 2020

Arab News lance une émission de radio spéciale sur les élections américaines

  • Arab News a annoncé ce mardi le lancement de son émission de radio couvrant les élections américaines, The Ray Hanania Show, animée par son envoyé spécial américain, Ray Hanania
  • Chaque semaine, l'émission examinera les problèmes et les nouvelles de la communauté arabo-américaine

LONDRES: Arab News a annoncé ce mardi le lancement de son émission de radio couvrant les élections américaines, The Ray Hanania Show, animée par son envoyé spécial américain, Ray Hanania.

L'émission hebdomadaire – diffusée sur WNZK AM 690, basée à Detroit et diffusée dans tout le Michigan, l'Ohio et le sud-est du Canada – se déroulera tous les mercredis matin pendant une heure, à 8 h HNE (Heure normale de l’Est), soit 13 h à Londres, 15 h à Riyad et Jérusalem et 16 h à Dubaï, ainsi que le deuxième vendredi de chaque mois jusqu'à la semaine suivant les élections générales du 3 novembre.

Pour les quelque 200 000 auditeurs qui écoutent la station de radio chaque semaine, ainsi que pour des milliers d'auditeurs en ligne, l'émission peut également être écoutée en ligne et sur la page Facebook d’Arab News. «Nous nous concentrerons sur les élections et sur la politique en période électorale, et j'espère pouvoir décrypter les courses au Congrès, la manière dont les Arabes américains voteront et les questions qu'ils jugent importantes», déclare Ray Hanania.

«Chaque semaine, l'émission examinera les problèmes et les nouvelles de la communauté arabo-américaine et dialoguera avec des activistes et des dirigeants communautaires ainsi qu'avec des candidats et des journalistes.»

Parmi les invités interviewés figurent Avi Berkowitz, conseiller spécial du président américain, Donald Trump, pour les négociations au Moyen-Orient, ainsi que le correspondant d'Arab News à New York, Ephrem Kossaify. La journaliste syrienne américaine Laila al-Husini, qui a fondé US Arab Radio en 2005, déclare qu'elle a constaté un intérêt croissant parmi les Américains arabes et musulmans pour la politique américaine et que les contributions hebdomadaires de Hanania ont contribué à les éduquer et à les «autonomiser».

«Ray Hanania apporte un journalisme professionnel à la radio et à la communauté arabe et musulmane chaque semaine sur US Arab Radio. Nous sommes ravis du parrainage spécial d’Arab News en période électorale, présentant ses perspectives, ses invités et ses interviews tous les mercredis», explique Laila al-Husini. «Il y a si peu de voix arabes à la radio, non seulement pour éduquer les Arabes américains mais aussi pour le grand public américain. C’est pourquoi ce programme de discussion politique est si important. Nous sommes ravis de l'avoir sur notre réseau US Arab Radio Network.»

Hanania souligne que la radio est un moyen passionnant pour l’animateur d'interagir directement avec le public, ce qui est plus difficile avec la télévision et la presse écrite – et c'est instantané! «La radio ajoute une facette importante à l’extension de la couverture d’Arab News aux États-Unis. Elle est en direct et interactive pour chaque auditeur. Chacun s'implique, peut nous contacter pendant l'émission et poser des questions», ajoute-t-il.

Parmi les invités à venir figurent l'ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc, Ed Gabriel, qui est le porte-parole du groupe Arabs for Biden, ainsi que l'activiste et écrivaine arabo-américaine, Dalia al-Aqidi, une partisane du président Trump.

Ray Hanania, journaliste chevronné et animateur radio, animait une émission hebdomadaire grand public sur la radio WLS AM à Chicago les samedi et dimanche matin, au cours de laquelle il parlait de la politique et des problèmes régionaux et nationaux, à l'époque où il était journaliste à l'hôtel de ville de Chicago pour le Chicago Sun-Times, de 1977 à 1992.

Plus tard, il a repris une émission matinale grand public en semaine sur la radio WJJG 1530 AM à Chicago, de 2003 à 2009. Il a ensuite animé une émission de radio en 2016 sur US Arab Radio Network, dirigée par Al-Husini, qui diffuse des programmes en arabe et en anglais axés sur les communautés arabes et musulmanes, tous les matins du lundi au vendredi, de 8 h à 9 h.

La station de radio présente d'autres programmes axés sur le Moyen-Orient tout au long de la journée. Elle a une audience importante dans la région du grand Detroit (Michigan). «La plupart des autres programmes se concentrent généralement sur la culture et la musique arabo-américaines», précise Ray Hanania. «Mes émissions de radio se concentrent toujours sur la politique, le gouvernement et l'activisme arabo-américain.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Short Url
  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Short Url
  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Short Url
  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.