PARIS: Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Christophe Castaner a dit, dimanche, ne pas douter de la candidature proche d'Emmanuel Macron, ajoutant que son projet sera d'abord de mener les réformes prévues mais non mises en oeuvre, comme celle des retraites.
« Je ne doute pas qu'il soit candidat, il sera candidat » mais « il lui appartiendra de le dire », a déclaré Christophe Castaner sur BFMTV, s'en tenant à un délai de « plusieurs jours ou plusieurs semaines ».
Le « nouveau projet, c'est d'abord porter les grandes réformes que nous n'avons pas réussi à faire pendant ce quinquennat », a souligné le député des Alpes-de-Haute-Provence, à commencer par la réforme des retraites.
Il faut « sauver le régime des retraites aujourd'hui, il est totalement déficitaire, il y a une situation grave, donc on ne peut fermer les yeux », a martèlé M. Castaner.
École, amélioration salariale, immobilier... « Je pense qu'il faut aller plus loin aussi dans l'organisation même du bloc de la santé et il faut libérer les médecins d'un certain nombre d'actes administratifs ».
« Il y a comme ça toute une série de sujets sur lequel nous avons réparé la France (...) Je suis convaincu, et je ne sais pas forcément, au moment présent, sur quels thèmes, que le président de la République portera aussi des ruptures nécessaires sur des mauvaises habitudes de notre pays ».
Côté pouvoir d'achat, principale préoccupation des Français au moment où les prix de l'énergie flambent et alimente les convois anti-Macron et anti-pass, Christophe Castaner a estimé que c'était « déjà la priorité » du quinquennat.
« Si le gouvernement n'avait pas agi comme nous avons agi, sur la question des énergies en particulier, nous serions sur les factures de gaz, sur les factures d'électricité, avec des coûts d'augmentation spectaculaires. Nous avons mis en place à la fois des aides directes avec le chèque énergie ou l'indemnité inflation nous avons mis en place des mesures directes pour protéger les Français », justifie-t-il.
Mais ce doit être l'un des sujets d'action du « prochain quinquennat », avance le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale.