Le parc éolien d’Arabie saoudite annonce une nouvelle ère d’énergie propre

L’Arabie saoudite pourrait devenir la pionnière du Moyen-Orient en matière d’énergie verte et de durabilité, avec la livraison du premier lot de turbines destinées à une centrale éolienne de 400 mégawatts. (Shutterstock)
L’Arabie saoudite pourrait devenir la pionnière du Moyen-Orient en matière d’énergie verte et de durabilité, avec la livraison du premier lot de turbines destinées à une centrale éolienne de 400 mégawatts. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 06 octobre 2020

Le parc éolien d’Arabie saoudite annonce une nouvelle ère d’énergie propre

  • Une étape clé de la construction est franchie avec la livraison de 20 turbines pour le parc éolien à grande échelle dans la région d’Al-Jouf en Arabie saoudite
  • Le secteur des énergies renouvelables du Royaume pourrait créer 750 000 emplois au cours de la prochaine décennie, selon les leaders du monde des affaires

DUBAÏ : L’Arabie saoudite pourrait devenir la pionnière du Moyen-Orient en matière d’énergie verte et de durabilité, avec la livraison du premier lot de turbines destinées à une centrale éolienne de 400 mégawatts.

Fabriquées par la compagnie danoise Vestas, 20 turbines d’une valeur de 500 millions de dollars sont récemment arrivées au port de Duba pour être ensuite acheminées vers le parc éolien de Dumat Al-Jandal.

Première source d’énergie éolienne à grande échelle en Arabie saoudite, le projet Dumat Al-Jandal est développé par un consortium dirigé par l’entreprise française EDF Renewables, en partenariat avec Masdar d’Abou Dhabi.  Une fois opérationnel, il sera le plus grand parc éolien du Moyen-Orient.

La construction a débuté en août dernier et l’exploitation commerciale devrait commencer au premier trimestre de 2022. Masdar et EDF Renewables possèdent respectivement 49% et 51% du projet Dumat Al-Jandal.

« Nous sommes fiers d’être parmi les premiers contributeurs à la transition du Royaume vers l’énergie propre, travaillant en collaboration avec Nesma Holding », déclare Yousif Al-Ali, directeur exécutif de Masdar. « Une fois pleinement opérationnel, il alimentera jusqu'à 70 000 foyers saoudiens, tout en déplaçant environ 885 000 tonnes de dioxyde de carbone par an ».

Les turbines -  tours, pales et nacelles- seront assemblées sur le site de Dumat Al-Jandal, situé à 900 km au nord de Riyad, dans la région d'Al-Jouf en Arabie Saoudite. 99 éoliennes Vestas seront installées au final, avec une hauteur de moyeu de 130 mètres et un diamètre de rotor de 150 mètres.

Vestas, qui a plus de 40 ans d’expérience dans l’industrie éolienne et 115 gigawatts d’installations dans le monde entier, apporte son expertise pour soutenir la région dans sa transition vers un système énergétique décarbonisé et décentralisé.

Première source d’énergie éolienne à grande échelle en Arabie saoudite, le projet Dumat Al-Jandal est développé par un consortium dirigé par l’entreprise française EDF Renewables en partenariat avec Masdar, basée à Abou Dhabi. (Photo fournie)

« L’Arabie saoudite est prête à faire cette transition et à devenir un modèle d’énergie verte et de durabilité pour ses pays voisins », dit Mohammed Bou-Zeid, directeur général de Vestas au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Il décrit la livraison du premier lot d’éoliennes comme une étape importante du développement de Dumat Al-Jandal et de la réalisation du programme d'énergie renouvelable de l'Arabie Saoudite.

« Les progrès continus sur le site du parc éolien ont été en grande partie rendus possibles par le Royaume et ses autorités gouvernementales qui ont soutenu, gracieusement et sans réserve, le consortium sous les auspices du programme national d'énergie renouvelable », affirme-t-il à Arab News.

Le Bureau de développement des projets d'énergies renouvelables du ministère de l'Énergie saoudien a attribué le parc éolien de Dumat Al-Jandal au consortium EDF Renewables-Masdar en janvier 2019 à l'issue d'un appel d'offres.

QUELQUES CHIFFRES

  • Parcs éoliens d’Arabie saoudite
  • Capacité du plan Dumat Al-Jandal : 400MW
  • Investissement prévu : 500 millions de dollars
  • Début du projet de construction : 2019

Son tarif de 21,3 dollars par mégawatheure (MWh), la plus basse offre soumise, a encore été amélioré à 19,9 dollars/MWh à la clôture financière, faisant de Dumat Al-Jandal le projet éolien le plus rentable au monde.

« Dumat Al-Jandal fournira non seulement un soutien aux plans de croissance économique du Royaume, mais créera aussi de précieuses opportunités d’emploi et de formation ainsi que des opportunités économiques aux Saoudiens, notamment à Al-Jouf », indique M. Al-Ali. « Ce projet fera avancer les objectifs de saoudisation qui consistent à employer des ressortissants saoudiens et laissera un impact positif sur Al-Jouf ».

Le matériel pour le parc privilégie l’achat local, créant ainsi des opportunités d’emploi et de formation pour les saoudiens afin de développer leur expertise et leurs connaissances technologiques. « De cette manière, le projet contribuera à accélérer la transition du Royaume vers une économie fondée sur la connaissance », ajoute-t-il.

D’après le US-Saudi Arabian Business Council, le développement du secteur de l’énergie renouvelable pourrait créer jusqu’à 750 000 emplois au cours de la prochaine décennie, le Royaume visant à générer 7% de sa production totale d’électricité à partir des énergies renouvelables d’ici 2030.

Le parc éolien de Dumat Al-Jandal fournira de l'électricité selon un contrat d'achat d'électricité de 20 ans à la Saudi Power Procurement Company, une filiale de la Saudi Electricity Company, la société saoudienne de production et de distribution d'électricité.
Plus de 35 parcs en Arabie saoudite seront consacrés aux projets d’énergie renouvelable, y compris les énergies éolienne et solaire, d’ici 2030. (AFP via Getty Images/ Photo fichier)

« Dumat Al-Jandal est engagée à laisser un impact communautaire positif durable à travers l’acquisition de compétences et de matériel en Arabie saoudite, en soutenant les emplois et les entreprises locaux et en accélérant le transfert de connaissances », précise Mohammed Jameel Al-Ramahi,  PDG de Masdar.

Le programme d’énergie renouvelable de l’Arabie saoudite vise à contribuer à un avenir durable, à préserver les ressources en combustibles fossiles non renouvelables et à sauvegarder le leadership énergétique international du Royaume, selon la cité du roi Abdallah pour l'énergie atomique et renouvelable. De cette façon, le programme vise à assurer une plus grande stabilité à long terme du marché mondial de l'énergie.

Plus de 35 parcs en Arabie saoudite seront consacrés aux projets d’énergie renouvelable, y compris les énergies éolienne et solaire, d’ici 2030. « Le Royaume a la chance de disposer d'une abondance de sources d'énergie telles que le vent, le soleil et les combustibles fossiles », affirme M. Al-Ali.

« Un approvisionnement énergétique aussi diversifié peut être utilisé de manière stratégique pour générer des rendements significatifs. Par exemple, si les technologies de l'énergie solaire et éolienne peuvent être utilisées pour produire de l'électricité, le Royaume peut bénéficier de l'utilisation de combustibles fossiles dans d'autres applications qui améliorent les performances économiques ».

Ce projet est « parfaitement » aligné avec la Vision 2030 du Royaume, puisqu’il augmenterait considérablement la contribution de l’énergie renouvelable dans le bouquet énergétique global du pays et favoriserait la diversification des ressources énergétiques, explique M. Al-Ali.

Vestas, qui a plus de 40 ans d’expérience dans l’industrie éolienne et 115 gigawatts d’installations dans le monde entier, apporte son expertise pour soutenir la région dans sa transition vers un système énergétique décarbonisé et décentralisé. (Photo fournie)

Le PDG de la Saudi Power Procurement Company, Osama ben Abdulwahab Khawandanah, qui est responsable de l'achat de la totalité de la production du projet Dumat Al-Jandal, a déclaré que Dumat Al- Jandal était leur premier projet d'énergie éolienne produisant de l'électricité à grande échelle ».

« En tant que projet clé dans le cadre de l'initiative du roi Salman pour les énergies renouvelables, il joue un rôle essentiel dans la diversification durable du bouquet énergétique de l'Arabie saoudite », poursuit-il. « Dumat Al-Jandal reflète notre partenariat solide avec le secteur privé et la viabilité commerciale de l'énergie éolienne, qui nous permet d'établir un secteur des énergies renouvelables compétitif dans le Royaume tout en réduisant nos émissions de carbone conformément à la Vision 2030 ».

Masdar continue de faire avancer des projets stratégiques pour soutenir le secteur des énergies renouvelables du pays. Début 2019, l'organisation s'était fixé comme objectif de doubler sa capacité renouvelable — alors à 4 gigawatts — d'ici cinq ans. Avec des projets clés tels que Dumat Al-Jandal, Masdar compte désormais dépasser cet objectif avant la fin de 2020 — c'est-à-dire d'ici deux ans.

« Il ne fait aucun doute que le marché saoudien est l'un des plus importants, non seulement dans la région mais dans le monde », dit M. Al-Ali à Arab News. « Le marché saoudien est très attractif pour les développeurs d'énergie propre car il se caractérise par une flexibilité suffisante et par des politiques attractives qui permettent aux développeurs de soumettre des appels d’offres et de soumissions compétitifs ».

Masdar a soumis des propositions pour d’autres projets d’énergie solaire et éolienne en Arabie saoudite, précise-t-il. « Ceci reflète notre engagement envers le marché saoudien et notre confiance dans la capacité du Royaume à devenir une plaque tournante pour des projets d’énergie renouvelable commercialement viables à grande échelle».

Twitter : @CalineMalek

Ce texte est une traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue

(Photo AFP)
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  • Faute de mieux, c'est la troisième fois que cette Palestinienne de 61 ans prépare un repas à base de tortue pour sa famille déplacée, qui vit aujourd'hui sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
  • « La famine n'est pas seulement un risque, mais elle semble se développer rapidement dans presque toutes les régions de Gaza », a averti un collectif d'ONG internationales cette semaine.

KHAN YOUNES, TERROIRES PALESTINIENS : Dans une bande de Gaza où les protéines sont rares, certains se résignent à manger des tortues marines.

« Les enfants étaient réticents, on leur a dit que c'était aussi délicieux que du veau », explique Majida Qanan, qui surveille les morceaux de viande rouge mijotant sur un feu de bois.

« Certains en ont mangé, d'autres pas. »

Faute de mieux, c'est la troisième fois que cette Palestinienne de 61 ans prépare un repas à base de tortue pour sa famille déplacée, qui vit aujourd'hui sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Depuis 18 mois de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, le territoire et ses 2,4 millions d'habitants se trouvent dans une situation humanitaire critique.

« La famine n'est pas seulement un risque, mais elle semble se développer rapidement dans presque toutes les régions de Gaza », a averti un collectif d'ONG internationales cette semaine.

Depuis le 2 mars, Israël bloque toute livraison humanitaire, accusant le Hamas de détourner l'aide. Le mouvement palestinien dément ces accusations et accuse en retour Israël d'utiliser « la famine comme arme de guerre ».

Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), la bande de Gaza est aujourd'hui probablement plongée dans « la pire » situation humanitaire depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

En juin dernier, les acteurs du secteur humanitaire avaient évoqué des Palestiniens si démunis qu'ils en étaient parfois réduits à se nourrir d'aliments pour animaux ou d'herbe, et à boire l'eau des égouts.

Entretemps, une trêve, entrée en vigueur le 19 janvier, a permis d'augmenter les livraisons humanitaires, jusqu'au nouveau blocage israélien du 18 mars, suivi de la reprise de ses opérations militaires.

Les tortues, elles, sont tuées selon les rites halal, c'est-à-dire conformément aux préceptes de la religion musulmane, affirme Abdul Halim Qanan.

« S'il n'y avait pas de famine, on n'en mangerait pas, mais il faut bien compenser le manque de protéines avec quelque chose ».


Le président syrien reçoit un membre républicain du Congrès américain

Le président Al-Sharaa rencontre Cory Mills, membre du Congrès américain, à Damas. (Courtesy : SANA)
Le président Al-Sharaa rencontre Cory Mills, membre du Congrès américain, à Damas. (Courtesy : SANA)
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  • En janvier, les États-Unis ont annoncé un allègement temporaire des sanctions pour « ne pas entraver » la fourniture de services essentiels à la population syrienne. Ils ont cependant précisé qu'ils n'envisageraient pas d'assouplir davantage les sanctions
  • C'est la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

DAMAS : Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, ce qui constitue la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre du parti de Donald Trump.

Le nouveau président a rencontré M. Mills au palais présidentiel à Damas en présence de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, ce qui constitue la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre du parti de Donald Trump.

Le nouveau président a rencontré M. Mills au palais présidentiel à Damas en présence de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Peu après l'arrivée d'Ahmed Chareh, Washington avait annoncé ne plus proposer de récompense pour son arrestation, après avoir reçu des « messages positifs » lors de la première visite officielle de diplomates américains à Damas après l'éviction de M. Assad.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie du pays, exsangue après 14 années de guerre civile.

Toutefois, certains pays souhaitent attendre de voir si les nouvelles autorités vont respecter les droits humains. 

En janvier, les États-Unis ont annoncé un allègement temporaire des sanctions pour « ne pas entraver » la fourniture de services essentiels à la population syrienne. Ils ont cependant précisé qu'ils n'envisageraient pas d'assouplir davantage les sanctions tant que des progrès sur des priorités telles que la lutte contre le « terrorisme » n'auront pas été constatés.

Les sanctions économiques ont un impact lourd sur le pays, où 90 % des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.

Une délégation ministérielle syrienne et le gouverneur de la Banque centrale doivent participer à des réunions avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à Washington la semaine prochaine, ont récemment indiqué deux sources proches des participants.

La visite des deux élus américains intervient alors que les États-Unis ont annoncé le retrait prochain d'environ un millier de soldats américains déployés en Syrie pour lutter contre les jihadistes.

Washington a également mis en garde le même jour contre le risque d'attaques « imminentes » en Syrie, selon un message diffusé sur le site de l'ambassade américaine, fermée depuis 2012.


Les États-Unis annoncent réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie

Les États-Unis ont commencé à retirer des centaines de soldats du nord-est de la Syrie, a rapporté le New York Times jeudi. (AFP/File)
Les États-Unis ont commencé à retirer des centaines de soldats du nord-est de la Syrie, a rapporté le New York Times jeudi. (AFP/File)
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  • Cette décision intervient près de trois mois après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui est défavorable depuis longtemps à la présence américaine sur place et prône un retour à une politique isolationniste des États-Unis.
  • La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d'un millier de soldats dans les mois prochains », sur environ 2 000 actuellement, a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

WASHINGTON : Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils allaient réduire de moitié leur présence militaire en Syrie, estimant avoir lutté avec « succès » contre le groupe État islamique (EI), même si des groupes djihadistes demeurent actifs dans un pays encore fragile.

Cette décision intervient près de trois mois après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui est défavorable depuis longtemps à la présence américaine sur place et prône un retour à une politique isolationniste des États-Unis.

Les États-Unis sont présents sur le sol syrien depuis des années, notamment dans le cadre de la coalition internationale contre l'EI.

La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d'un millier de soldats dans les mois prochains », sur environ 2 000 actuellement, a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

« Cette consolidation démontre les progrès considérables réalisés pour réduire l'attrait et les capacités opérationnelles du groupe Etat islamique, tant dans la région que dans le monde », a-t-il dit, évoquant plus globalement « le succès des États-Unis contre l'EI ».

Arrivé au pouvoir à Washington le 20 janvier, Donald Trump est depuis longtemps sceptique sur la présence militaire en Syrie. Et la chute fin décembre de Bachar al-Assad, remplacé à la tête du pays par une coalition menée par des islamistes, n'a pas changé la donne.

La prise de contrôle de pans entiers de la Syrie et de l'Irak par l'EI à partir de 2014 a déclenché l'intervention d'une coalition internationale menée par les États-Unis, dont l'objectif principal était de soutenir les unités de l'armée irakienne et les Kurdes qui combattaient l'EI au sol par les airs.

Mais Washington a alors aussi déployé des milliers de ses soldats pour soutenir ces troupes locales et mener ses propres opérations militaires.
« L'armée américaine va rester prête à mener des frappes contre ce qu'il reste de l'EI en Syrie », a déclaré vendredi le porte-parole du Pentagone, qui dit maintenir « des capacités importantes dans la région ».

Les États-Unis disposent actuellement d'environ 2 500 soldats en Irak, un chiffre appelé à diminuer.

La sécurité en Syrie reste précaire depuis la chute de Bachar al-Assad, après près de 14 ans d'une guerre déclenchée par la répression violente de manifestations antigouvernementales en 2011.

À la tête de forces de sécurité dominées par d'anciens rebelles islamistes, les autorités syriennes de transition ont la lourde tâche de maintenir la sécurité dans un pays multiethnique et multiconfessionnel où de nombreux groupes armés, parmi lesquels des djihadistes, sont encore présents.