Lawrence d’Arabie: « une épopée basée sur une histoire vraie  », sur scène à Paris

Les comédiens, habillés et déshabillés sur le plateau, jouent tous les rôles autour du personnage central. Ils partagent la scène avec les musiciens durant tout le spectacle. © A.Vinot
Les comédiens, habillés et déshabillés sur le plateau, jouent tous les rôles autour du personnage central. Ils partagent la scène avec les musiciens durant tout le spectacle. © A.Vinot
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Publié le Vendredi 21 janvier 2022

Lawrence d’Arabie: « une épopée basée sur une histoire vraie  », sur scène à Paris

  • Décrit comme «une épopée basée sur une histoire vraie, mélangeant l’Histoire, la tragédie et la comédie», le spectacle est mené par une soixantaine de personnages
  • «Le travail de la mise en scène repose sur la capture de l’imaginaire des spectateurs autant que sur la créativité des artistes»

PARIS: Inspirée de la vie de Thomas Edward Lawrence, dit «Lawrence d’Arabie», la pièce de théâtre, créée par Éric Bouvron, écrivain, metteur en scène, comédien et danseur français, et coécrite par Benjamin Penamaria, comédien, est composée de cinq actes, divisés eux-mêmes en plusieurs scènes courtes. Elle raconte l’histoire de T.E Lawrence, ce jeune archéologue britannique, devenu officier du renseignement dans le désert du Moyen-Orient pendant la Première Guerre mondiale.

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L’action se déroule dans de multiples lieux et à différentes époques. © A.Vinot

L’action se déroule dans de multiples lieux et à différentes époques. Dans le passé, avec des flash-back en Irlande, et dans le présent; sur les sites des ruines de Karkemish au sud de l’Anatolie; dans le quartier général britannique ou au palais de Hussein, le roi du Hedjaz; des marchés de chameaux au Caire à la tente du prince Faisal; du désert du Néfoud à Buckingham palace, du cottage isolé de Lawrence à la signature du traité de Versailles à Paris, la pièce aborde les thèmes de l’amitié, de la loyauté et de la trahison, dans un contexte géopolitique captivant.

Décrit comme «une épopée basée sur une histoire vraie, mélangeant l’Histoire, la tragédie et la comédie», le spectacle est mené par une soixantaine de personnages, interprétés par huit comédiens: Kevin Garnichat, Alexandre Blazy, Matias Chebel, Stefan Godin, Slimane Kacioui, Yoann Parize, Julien Saada et Ludovic Thievon. Accompagnés par des musiciens-chanteurs, ils jouent, dansent et combattent dans un univers oriental et un décor minimaliste, une signature propre à Éric Bouvron.

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Les comédiens, habillés et déshabillés sur le plateau, jouent tous les rôles autour du personnage central. © A.Vinot

Les comédiens, habillés et déshabillés sur le plateau, jouent tous les rôles autour du personnage central. Ils partagent la scène avec les musiciens durant tout le spectacle. Les trois musiciens – chant, violon, accordéon, percussions, saz… – composent et se mêlent physiquement aux comédiens dans une parfaite symbiose. «Une part importante de la recherche s’est faite lors d’un voyage en Jordanie, à la rencontre d’historiens et de Bédouins, pour mieux comprendre leur vision de cette période et surtout qui était ce personnage – complexe, contradictoire et pourtant légendaire à leurs yeux», explique Éric Bouvron à Arab News en français. L’idée d’oser créer un spectacle d’aventure m’est apparue comme un beau défi», poursuit-il.


Une création vivante qui fait appel à l’imaginaire

Selon lui, le processus de travail avec les comédiens a toujours été organique, car il évolue à force de travail et de questionnements. «Ils sont huit sur scène qui interprètent soixante rôles différents, chameau inclus, avec deux musiciens et une chanteuse lyrique qui font, à eux seuls, le travail d’un orchestre en créant une ambiance qui captive le spectateur», souligne-t-il. «La musique est très importante dans la pièce, car elle emporte les gens dans un voyage, à travers l’Arabie, Londres et Le Caire. Le travail de la mise en scène repose sur la capture de l’imaginaire des spectateurs autant que sur la créativité des artistes.» Et il ajoute: «Avec mon équipe, nous avons travaillé sur le corps, la voix, l’imaginaire, la manipulation des objets, car après tout, nous amenons les spectateurs dans le désert, sur la scène de l’attaque de train d’Akaba ou encore à Londres. Mon intérêt, lorsque je crée, est de penser au spectateur pour l’amener à participer au spectacle via l’imagination», explique le metteur en scène de la pièce. «La scène oblige le spectateur à être créatif dans cet espace.»

Encadré

Éric Bouvron est récompensé du Molière du théâtre privé en 2016 pour son adaptation du livre de Joseph Kessel, Les Cavaliers. Né en 1967 en Égypte d’un père français et d’une mère d’origine grecque, il est passionné de voyages et de rencontres. Ses créations sont des épopées racontées de façon drôle, émouvante et poétique qui emportent le spectateur en voyage.

Thomas Edward Lawrence gagne la confiance des tribus arabes

L’histoire se déroule dans le désert d’Arabie, contrôlé par l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, dans une époque où se joue l’avenir du Moyen-Orient. Thomas Edward Lawrence, passionné par la culture arabe et les dialectes locaux, se révèle vite être un précieux atout pour l’armée britannique, qui l’intègre dans ses services du renseignement. Ses exploits, rapportés par les correspondants de guerre, font de lui un héros dans son pays. Thomas Edward Lawrence, adoptant le mode vie des tribus dans le désert, gagne aussi la confiance des Arabes et devient l’un des leurs. Une confiance qu’il gagne par le succès de l’opération de sabotage du chemin de fer du Hedjaz, menée par les tribus et dirigée par le capitaine Lawrence. Une opération qui rassure les dirigeants arabes sur l’engagement britannique à défendre la cause que l’Occident lui-même leur a suggérée: la création d’une nation arabe unie et indépendante.

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L’histoire se déroule dans le désert d’Arabie, contrôlé par l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, dans une époque où se joue l’avenir du Moyen-Orient. © A.Vinot

«J’ai toujours été fasciné par l’histoire de Lawrence d’Arabie», confie Éric Bouvron. «Pour réaliser cette œuvre, je suis allé en Jordanie pour interviewer, partager, vivre avec les Bédouins dans le désert. Il était important pour moi de ressentir les choses, de voyager pour raconter et transmettre. Ce qui me fascinait dans l’histoire de Lawrence d’Arabie, c’est de m’interroger sur la perception de ce jeune homme de vingt-huit ans, considéré comme un héros dans son pays, et adopté par ceux avec lesquels il devait se battre pour établir une nation arabe unie, lorsqu’il se rend compte que cette quête est basée sur des mensonges.

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le processus de travail avec les comédiens a toujours été organique, car il évolue à force de travail et de questionnements. © A.Vinot

Il ignorait en effet que les gouvernements français et anglais avaient déjà secrètement signé les accords Sykes-Picot, qui prévoyaient, une fois la guerre gagnée, le découpage de la région à leur seul profit respectif. Le spectacle repose sur le dilemme impossible auquel Lawrence est confronté lorsqu’il découvre que le combat qu’il mène, que ce soit pour les Anglais ou pour les Arabes, n’est bâti que sur un mensonge, dont il n’est pas l’auteur», poursuit-il. Comment concilier la loyauté de Lawrence à l’égard de ses frères d’armes sans devoir renier sa patrie? Pourrait-il parvenir à renverser la situation et tenir sa promesse?

Cette pièce de théâtre, qui repose sur une scénographie fluide dans le temps et l’espace, sur des scènes vivantes et captivantes, avec des accessoires simples et des costumes épurés, sobres et polyvalents et qui raconte cette histoire d’aventure, à la fois comique et tragique, est à découvrir au Théâtre le 13e Art, dans le XIIIe arrondissement de Paris, du 13 janvier au 27 février, puis dans toute la France au cours de l’année 2022.


Hoor al-Qasimi nommée directrice artistique de la Biennale de Sydney

Al-Qasimi a créé la Fondation d’art de Sharjah en 2009 et en est actuellement la présidente et la directrice. (Instagram)
Al-Qasimi a créé la Fondation d’art de Sharjah en 2009 et en est actuellement la présidente et la directrice. (Instagram)
Al-Qasimi a créé la Fondation d’art de Sharjah en 2009 et en est actuellement la présidente et la directrice. (Instagram)
Al-Qasimi a créé la Fondation d’art de Sharjah en 2009 et en est actuellement la présidente et la directrice. (Instagram)
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  • Créée en 1973, la Biennale de Sydney est l'une des expositions les plus anciennes du genre
  • Depuis 2017, Al-Qasimi préside l'Association internationale des biennales ainsi que l'Institut d’Afrique

DUBAÏ : La Biennale de Sydney a annoncé cette semaine la nomination de la commissaire d’expositions émiratie Hoor al-Qasimi au poste de directrice artistique de sa 25e édition, qui se tiendra du 7 mars au 8 juin 2026.

Créée en 1973, la Biennale de Sydney est l'une des expositions les plus anciennes du genre et s’affirme en tant que première biennale établie dans la région Asie-Pacifique.

En 2009, Al-Qasimi a créé la Fondation d'art de Sharjah, dont elle est actuellement la présidente et la directrice. Tout au long de sa carrière, elle a acquis une vaste expérience dans la conception de biennales internationales, notamment en tant que commissaire de la deuxième Biennale de Lahore en 2020 et du Pavillon des Émirats arabes unis à la 56e Biennale de Venise en 2015.

Elle a également cocuraté la sixième édition de la Biennale de Sharjah en 2003 et en assure la direction depuis.

Al-Qasimi préside l'Association internationale des biennales ainsi que l'Institut d’Afrique depuis 2017.  Elle a précédemment siégé au conseil d'administration du MoMA PS1 à New York et à celui du Ullens Center for Contemporary Arts (UCCA), à Beijing, entre autres fonctions.

Elle est également directrice artistique de la sixième Triennale d'Aichi, qui se tiendra au Japon en 2025.

 


Cannes: le conflit israélo-palestinien en filigrane

L'actrice française Leila Bekhti porte un badge en forme de pastèque palestinienne alors qu'elle arrive à la projection du film "Furiosa : A Mad Max Saga" lors de la 77e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 15 mai 2024. (Photo Valery Hache AFP)
L'actrice française Leila Bekhti porte un badge en forme de pastèque palestinienne alors qu'elle arrive à la projection du film "Furiosa : A Mad Max Saga" lors de la 77e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 15 mai 2024. (Photo Valery Hache AFP)
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  • Sur TikTok, le hashtag «blockout2024» fait florès et invite les internautes à bloquer les comptes de stars restées silencieuses sur la guerre à Gaza
  • Vendredi, une projection privée du film-témoignage monté par le gouvernement et l'armée israélienne sur les massacres du 7 octobre, «Bearing Witness», a été envisagée avant d'être annulée «pour raisons de sécurité »

CANNES, France : Un symbole palestinien ou un portrait d'otage: à l'heure où le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza embrase les campus et les réseaux sociaux, les stars présentes au 77e Festival de Cannes préfèrent afficher un soutien discret.

Ruban jaune accroché à la veste, l'acteur Philippe Torreton a gravi mardi les marches du Festival. Un symbole en soutien aux quelque 250 personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre.

L'actrice Leïla Bekhti, qui a récemment enregistré un message en faveur des enfants de Gaza pour l'Unicef, a arboré mercredi un pin's pastèque, l'un des symboles de la résistance palestinienne.

Des positionnements très discrets quant au conflit israélo-palestinien, au moment où sur TikTok, le hashtag «blockout2024» fait florès et invite les internautes à bloquer les comptes de stars restées silencieuses sur la guerre à Gaza. Beyoncé et Kim Kardashian figurent parmi les cibles de cette mobilisation propalestinienne et ont déjà perdu des centaines de milliers d'abonnés.

En réponse, des célébrités comme Omar Sy, membre du jury à Cannes, ont mis en ligne en début de semaine un appel au cessez-le-feu sur Instagram.

Sur le tapis rouge cannois, le message le plus fort à propos de ce conflit est venu jusqu'ici d'une survivante de l'attaque du Hamas le 7 octobre, Laura Blajman-Kadar, vêtue d'une robe jaune affichant des portraits d'otages israéliens et une écharpe noire «Bring them home» («Ramenez-les à la maison»).

Vendredi, une projection privée du film-témoignage monté par le gouvernement et l'armée israélienne sur les massacres du 7 octobre, «Bearing Witness», a été envisagée avant d'être annulée «pour raisons de sécurité, ont indiqué à l'AFP ses organisateurs.

Ce film, composé d'extraits des caméras et téléphones des assaillants du Hamas et d'images captées par des victimes et des secouristes, avait été diffusé le 14 novembre à l'Assemblée nationale en France. Des projections privées ont déjà eu lieu en marge de sommets comme Davos, selon les organisateurs.

- Haute surveillance -

Mais point de manifestation politique, ni côté public, ni côté montée des marches. Une discrétion à l'extrême, qui pourrait basculer avec la présentation vendredi à 18H00 de «La belle de Gaza», documentaire dans le milieu très fermé des femmes transgenres palestiniennes réfugiées à Tel-Aviv.

Même si le conflit israélo-palestinien, évoqué à travers la dureté des autorités pour les «clandestines» venues de Cisjordanie sans permis de travail, s'efface totalement dans ce film de Yolande Zauberman, supplanté par un autre type de conflit intime et universel.

Si aucun film palestinien n'est présent en sélection, «Vers un pays inconnu» du réalisateur danois d'origine palestinienne Mahdi Fleifel, suit deux jeunes cousins palestiniens se retrouvant en Grèce, après avoir fui un camp au Liban. Le film est présenté à la Quinzaine des cinéastes.

Au Marché du film, le plus grand au monde, le pavillon du «film arabe» a déroulé une grande banderole appelant à soutenir l'industrie des territoires occupés ou ses cinéastes en exil.

Le seul film israélien présenté cette année est le court-métrage d'Amit Vaknin, étudiante en cinéma à l'Université de Tel-Aviv. «It's no time for pop» s'attache à une jeune femme qui refuse de prendre part à des festivités patriotiques.

Le pavillon israélien a été maintenu, sous très haute surveillance, avec un filtrage sécuritaire drastique à l'entrée.

L'équipe de l'ambassade israélienne a déclaré à l'AFP avoir douté jusqu'au dernier moment du maintien de sa présence, moins d'une semaine après les manifestations monstre lors de l'Eurovision en Suède.

 


Pour sa nouvelle création, Angelin Preljocaj livre son «Requiem(s)»

Le chorégraphe et danseur français Angelin Preljocaj participe à une répétition de sa chorégraphie, le ballet «Le lac des cygnes» du compositeur russe Tchaïkovski, avec les danseurs du «Ballet Preljocaj», au Théâtre de l'Archeveche à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, le 23 juillet 2020. (Clement Mahoudeau AFP)
Le chorégraphe et danseur français Angelin Preljocaj participe à une répétition de sa chorégraphie, le ballet «Le lac des cygnes» du compositeur russe Tchaïkovski, avec les danseurs du «Ballet Preljocaj», au Théâtre de l'Archeveche à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, le 23 juillet 2020. (Clement Mahoudeau AFP)
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  • Dans la salle du Grand Théâtre de Provence d'Aix, 300 personnes ont assisté à la répétition générale, la veille de la première, et les deux premières dates de «Requiem(s)» étaient annoncées complètes
  • Cette mosaïque d'émotions jaillit aussi de la musique qui accompagne les 19 danseurs, avec des ruptures aussi rapides qu'un claquement de doigts, passant brutalement du +Lacrimosa+ du requiem de Mozart à une chanson de métal

AIX-EN-PROVENCE, France : De la tristesse, de la rage parfois mais aussi des moments de joie, le chorégraphe français Angelin Preljocaj présente ce week-end à Aix-en-Provence, en première mondiale, «Requiem(s)», un spectacle autour de toutes les facettes de la mort et du deuil.

«C'est un thème magnifique et puis l'année 2023 était une année assez dure pour moi personnellement. J'ai perdu beaucoup d'amis, mes parents aussi. Je me suis dit que c'était peut-être le moment de faire un requiem», confie M. Preljocaj à l'AFP.

Basé avec son ballet à Aix-en-Provence, dans le sud de la France, au Pavillon noir, le chorégraphe d'origine albanaise est connu notamment pour ses ballets «Le Parc» et «Blanche-Neige», et ses collaborations fréquentes avec des artistes issus de la musique électro comme Air, le DJ Laurent Garnier et les Daft Punk.

Dans la salle du Grand Théâtre de Provence d'Aix, 300 personnes ont assisté à la répétition générale, la veille de la première, et les deux premières dates de «Requiem(s)» étaient annoncées complètes.

Pour ce spectacle, Angelin Preljocaj dit s'être longuement documenté, allant piocher des références entre autres chez le sociologue Émile Durkheim, qui expliquait que les hommes ont fait société quand ils ont commencé à donner une cérémonie pour leurs morts.

Les facettes de ce cérémonial ressortent tout au long du ballet, tantôt langoureux, tantôt très rythmé, parfois complètement frénétique, les danseurs jouant avec les différentes émotions liées au deuil.

«Ce n'est pas toujours triste, il y a beaucoup de joie dans le spectacle aussi, de la rage parfois, de la mélancolie», énumère le chorégraphe.

- De Mozart au métal -

Cette mosaïque d'émotions jaillit aussi de la musique qui accompagne les 19 danseurs, avec des ruptures aussi rapides qu'un claquement de doigts, passant brutalement du +Lacrimosa+ du requiem de Mozart à une chanson de métal.

«Les musiques m'apportaient des nuances d'émotions différentes et j'avais envie de travailler avec ces choses-là, par exemple les cantates de Bach (1685-1750), Ligeti (1923-2006), Mozart (1756-1791)... et du métal. Je me suis beaucoup amusé avec ça», sourit Angelin Preljocaj.

Des décors aux costumes en passant par la lumière, les danseurs se retrouvent plongés dans une bichromie noire et blanche pudique, seulement troublée par quelques très rares touches de rouge.

Après une heure trente de danse, le public a applaudi de longues minutes.

«Un spectacle, c'est comme une photographie qu'on met dans le révélateur; le révélateur c'est le public, et ce soir c'était très très chaleureux», souffle le chorégraphe à l'issue de la générale.

Après les deux dates inaugurales au Grand Théâtre de Provence vendredi et samedi, une tournée à Paris et dans plusieurs autres villes de France, le spectacle reviendra au mois d'octobre à Aix puis sera joué le 4 décembre à Modène (Italie) puis en 2025 à Athènes, Madrid et Fribourg (Suisse).