Premier décès aux îles Tonga, toujours coupées du monde après une éruption et un tsunami

Une photo prise le 7 janvier 2022 et mise à disposition par 2022 Planet Labs PBC le 17 janvier 2022 montre l'éruption sur le volcan Hunga Tonga-Hunga Haʻapai. (Photo, AFP)
Une photo prise le 7 janvier 2022 et mise à disposition par 2022 Planet Labs PBC le 17 janvier 2022 montre l'éruption sur le volcan Hunga Tonga-Hunga Haʻapai. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 18 janvier 2022

Premier décès aux îles Tonga, toujours coupées du monde après une éruption et un tsunami

Une photo prise le 7 janvier 2022 et mise à disposition par 2022 Planet Labs PBC le 17 janvier 2022 montre l'éruption sur le volcan Hunga Tonga-Hunga Haʻapai. (Photo, AFP)
  • «Nous savons que l'eau est un besoin immédiat», a-t-elle déclaré aux journalistes. 
  • Les deux pays ont mobilisé des avions de transport militaire C-130, prêts à décoller vers les Tonga une fois le nuage de cendres dissipé pour y parachuter de l'aide, voire y atterrir si l'état des pistes le permet

SYDNEY: Un premier décès a été confirmé dans les îles Tonga après la puissante éruption sous-marine qui a provoqué un tsunami ce weekend, l'étendue des dommages restant inconnue mardi. 


L'archipel est privé de connexions téléphoniques et internet, le cataclysme ayant sectionné un câble essentiel pour ses communications qui ne devrait pas être réparé avant des semaines. Et le nuage de cendres volcaniques empêche les avions d'atterrir.


Les informations depuis ce pays d'à peine 100 000 habitants, recouvert d'une couche de cendres après l'éruption qui a envoyé des ondes de choc dans le monde entier, n'arrivent qu'au compte-gouttes grâce à de rares téléphones satellite.


Une Britannique de 50 ans, Angela Glover, emportée par le tsunami aux Tonga après avoir essayé de sauver les chiens de son refuge, a été retrouvée morte, a déclaré sa famille sur la BBC. Elle est le premier décès répertorié dans le pays.


Deux femmes s'étaient également noyées samedi au Pérou, emportées par de fortes vagues consécutives à l'éruption. Ce pays sud-américain a été touché par une marée noire samedi dans la province de Callao, non loin de Lima.


Un "déversement limité de pétrole" s'est produit en mer lors du processus de déchargement d'un pétrolier en raison de la violente houle de samedi au large des côtes péruviennes liée à l'éruption volcanique aux Tonga, a indiqué la raffinerie La Pampilla, qui appartient à la compagnie espagnole Repsol.


La quantité de pétrole déversée n'a pas été précisée, mais les autorités ont indiqué lundi que la marée noire était désormais "sous contrôle". Selon le ministre de l'Environnement, Rubén Ramirez, la pollution concerne "environ trois kilomètres" de plages qui ont été fermées.


La Nouvelle-Zélande et l'Australie ont envoyé des avions militaires de reconnaissance lundi pour essayer d'évaluer depuis le ciel l'ampleur des dommages et de déterminer quels sont les besoins d'aide les plus urgents, selon la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.


"Nous savons que l'eau est un besoin immédiat", a-t-elle déclaré.


Les deux pays ont également mobilisé des avions de transport militaire C-130, prêts à décoller vers les Tonga une fois le nuage de cendres dissipé pour y parachuter de l'aide, voire y atterrir si l'état des pistes le permet.  

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L'éruption du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha'apai du 15 janvier sur une des îles inhabitées des Tonga, déclenchant un tsunami dans le Pacifique. (Graphique, AFP)

«Aucune communication»
Comme de nombreux autres pays, la France, "voisine du Royaume des Tonga" via la collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna, s'est dite "prête à répondre aux besoins les plus urgents de la population", selon un communiqué.


L'éruption, une des plus puissantes des dernières décennies dans le monde, a été entendue jusqu'en Alaska. Elle a déclenché un tsunami qui a inondé des côtes des Etats-Unis jusqu'au Chili ainsi qu'au Japon. Des cendres et des pluies acides se sont abattues sur une grande partie du Pacifique.


"Je pense que le pire, c'est la coupure et le fait que nous ne savons rien", a déclaré Filipo Motulalo, journaliste tongien qui travaille en Nouvelle-Zélande pour Pacific Media Network.


"Il n'y a aucune communication", a-t-il ajouté. "Notre maison fait partie de celles qui sont proches de la zone qui a déjà été inondée, donc nous ne savons pas quels sont les dégâts".


Le ministre australien du Développement international, Zed Seselja, a indiqué que des policiers australiens stationnés aux Tonga avaient envoyé un état des lieux "plutôt inquiétant".

Aéroport utilisable 
"Les routes et certaines maisons ont subi des dommages assez importants", mais "une des bonnes nouvelles (...) c'est que l'aéroport n'a subi aucun dégât significatif", a déclaré le ministre.


"D'après le peu d'informations dont nous disposons, l'échelle de la dévastation pourrait être immense, spécialement pour les îles les plus isolées", a déclaré pour sa part Katie Greenwood, de la Fédération internationale de la Croix Rouge.


Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires a exprimé des inquiétudes pour deux îles, Mango et Fonoi, après des vols de surveillance ayant permis de constater "des dommages immobiliers considérables" après l'éruption de samedi.


Des vues saisissantes prises de l'espace en fin de semaine dernière montrent le moment de l'éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha'apai, sur une des îles inhabitées des Tonga: un énorme champignon de fumée et de cendres de 30 km de haut, suivi immédiatement du déclenchement d'un tsunami.


Des vagues de 1,2 mètre ont déferlé sur Nuku'alofa, où les habitants ont fui vers les hauteurs, laissant derrière eux des maisons inondées, tandis que des roches et de la cendre tombaient du ciel.


"Le sol a tremblé, la maison entière était secouée. Ça venait par vagues. Mon jeune frère pensait que des bombes explosaient près de chez nous", a relaté au site d'information Stuff une habitante des Tonga, Mere Taufa.   


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.