UE : Europol contraint de supprimer un grand nombre de données personnelles

Cette photo prise le 24 novembre 2015 montre une vue extérieure du siège de l'agence de police de l'UE Europol à La Haye. (AFP)
Cette photo prise le 24 novembre 2015 montre une vue extérieure du siège de l'agence de police de l'UE Europol à La Haye. (AFP)
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Publié le Mardi 11 janvier 2022

UE : Europol contraint de supprimer un grand nombre de données personnelles

  • Cela concerne des données transmises par les pays membres de l'UE sur des individus soupçonnés d'activités criminelles, a déclaré dans un communiqué l'EDPS
  • Il s'agit d'une nouvelle étape après l'avertissement envoyé en septembre 2020 sur la nécessité de mettre fin à ce stockage de données jugé illégal

BRUXELLES: Le gendarme européen de la protection des données a annoncé lundi avoir ordonné à l'agence de police Europol de supprimer de ses fichiers un grand nombre d'informations ne respectant pas les garde-fous érigés, notamment sur la durée de stockage d'éléments sensibles.


Cela concerne des données transmises par les pays membres de l'UE sur des individus soupçonnés d'activités criminelles, a déclaré dans un communiqué l'EDPS (European Data Protection Supervisor), une agence chargée de contrôler tous les organismes et les institutions de l'UE dans ce domaine de la gestion des données personnelles.


Si dans un délai de six mois après la réception de ces données le lien avec une activité criminelle n'a pu être prouvé, il est interdit de les conserver.


"Un délai de six mois pour la pré-analyse et le filtrage de grands ensembles de données devrait permettre à Europol de répondre aux requêtes opérationnelles des États membres de l'UE qui lui demandent un soutien technique et analytique, tout en réduisant au minimum les risques pour les droits et les libertés des personnes", a expliqué le chef de l'EDPS, Wojciech Wiewiorowski.


À l'issue d'une enquête ouverte en 2019, le Contrôleur européen de la protection des données accuse ainsi Europol d'avoir enfreint sa propre réglementation en conservant "plus longtemps que nécessaire" certaines données.


Il précise avoir notifié le 3 janvier à Europol l'"ordre de supprimer des données concernant des individus sans lien établi avec une activité criminelle".


Il s'agit d'une nouvelle étape après l'avertissement envoyé en septembre 2020 sur la nécessité de mettre fin à ce stockage de données jugé illégal.


Pour Europol, la décision de l'EDPS est susceptible d'entraver ses activités: "Cela aura un impact sur notre capacité à analyser de vastes et complexes ensembles de données à la demande des forces de l'ordre", a réagi l'agence lundi dans un communiqué.


La décision concerne notamment des données détenues par les États et fournies à Europol pour des enquêtes touchant "au terrorisme, à la cybercriminalité, au trafic de drogues international, à la pédocriminalité, entre autres", dans lesquelles l'intervention d'Europol "couvre fréquemment des périodes supérieures à six mois", a-t-elle fait valoir. 


Désormais, Europol dispose d'un délai de douze mois pour effacer les données problématiques qui n'auraient pas encore été éradiquées à la date du 3 janvier 2022.


La Commission européenne a salué ce délai offert "à titre de dérogation" par l'EDPS, estimant que cela donnera "suffisamment de temps" à Europol pour se conformer à la décision.


Charge ensuite au Parlement européen et au Conseil (qui représente les 27 pays de l'UE) de "fournir une solution appropriée et une clarté juridique sur le traitement des big data par Europol", a aussi relevé l'exécutif européen dans un communiqué.


L'agence européenne de police Europol, établie à La Haye, aux Pays-Bas, assiste et soutient les 27 pays de l'UE dans la lutte contre la criminalité organisée (drogue, armes, etc.) et les réseaux terroristes.


Avec un millier d'employés et 220 officiers de liaison à travers le monde, elle revendique, sur son site internet, une aide à plus de 40.000 enquêtes internationales par an.


Macron prend la défense de Zelensky et accuse Poutine de "jouer à la troisième guerre mondiale"

Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors de la session de clôture du Forum d'affaires franco-portugais à Porto, au deuxième jour d'une visite d'État au Portugal, le 28 février 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron prononce un discours lors de la session de clôture du Forum d'affaires franco-portugais à Porto, au deuxième jour d'une visite d'État au Portugal, le 28 février 2025. (AFP)
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  • Après l'altercation entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron a martelé vendredi qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé" en Ukraine méritant le "respect"
  • Il a aussi asséné que "si quelqu'un joue à la troisième guerre mondiale, c'est Vladimir Poutine"

Porto, Portugal: Après l'altercation entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron a martelé vendredi qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé" en Ukraine méritant le "respect".

Il a aussi asséné que "si quelqu'un joue à la troisième guerre mondiale, c'est Vladimir Poutine", et non Volodymyr Zelensky comme l'en a accusé Donald Trump en le recevant à la Maison Blanche.

"Nous devons tous beaucoup de respect au peuple ukrainien et au président Zelensky", a déclaré dans une interview aux chaînes portugaises RTP1 et RTP3 le chef de l'Etat, qui s'est entretenu avec son homologue ukrainien après le clash.

Plus tôt, devant des journalistes à Porto (Portugal), où il achevait une visite d'Etat, Emmanuel Macron avait déclaré: "Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l'Ukraine".

"Je pense que nous avons tous eu raison d'aider l'Ukraine et de sanctionner la Russie (au début de la guerre, ndlr) il y a trois ans et de continuer à le faire", a-t-il ajouté.

"Il faut remercier tous ceux qui ont aidé et il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu'ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l'Europe", a poursuivi Emmanuel Macron.

Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont publiquement affrontés dans le Bureau ovale, le président américain menaçant son invité, en haussant la voix, de "laisser tomber" l'Ukraine s'il ne faisait pas de concession à la Russie.

Le Premier ministre français François Bayrou a pour sa part estimé qu'"à Washington, en refusant de plier, Volodymyr Zelensky était l'honneur de l'Europe".

"Il nous reste à décider ce que nous, Européens, voulons être. Et si nous voulons être, tout court", a-t-il ajouté sur le réseau social X.

- Dissuasion nucléaire -

La joute verbale a été lancée par le vice-président JD Vance, qui a reproché au président ukrainien, venu chercher le soutien de Washington, de "manquer de respect" aux Américains.

Puis Donald Trump a embrayé, pour reprocher à Volodymyr Zelensky de "s'être mis en très mauvaise posture" et lancer qu'il "n'avait pas les cartes en main".

"S'il y a une seule personne, qu'on a tous entendue nous menacer d'ailleurs du nucléaire, qui joue à la troisième guerre mondiale, il ne faut pas aller la chercher du côté du Kiev. Il faut plutôt chercher du côté de Moscou", a répliqué le président français sur les chaînes portugaises.

"C'est celui qui a lancé la guerre d'agression (..) qui a fait venir 10.000 soldats nord-coréens sur le sol européen (..) a été chercher les drones iraniens en les aidant sur leur programme nucléaire pour se battre avec sur le sol européen (..) qui a impliqué peut-être malgré elle la Chine avec des matériaux duaux", c'est-à-dire civils mais avec usage militaire possible, a-t-il ajouté.

Le président français Emmanuel Macron, à la tête d'une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-Uni, s'est aussi dit prêt à "ouvrir la discussion" sur la dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.

"Si les collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion (..) je suis disponible pour que cette discussion s'ouvre", a-t-il dit à RTP1 et RTP3.

Face au risque de retrait de la garantie de sécurité américaine, y compris nucléaire, en Europe, Friedrich Merz a évoqué une nécessaire discussion avec les Britanniques et les Français "sur la question de savoir si nous ne pourrions pas bénéficier du partage nucléaire, au moins de la sécurité nucléaire" que Paris et Londres pourraient apporter.

"Cette capacité finalement souveraine, je suis prêt à en discuter si elle permet de bâtir une plus grande force européenne", a dit Emmanuel Macron.


Altercation Trump/Zelensky: la plupart des Européens font bloc derrière l'Ukraine

Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rencontrent dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rencontrent dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. (AFP)
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  • La grande majorité des dirigeants européens ont fait bloc derrière l'Ukraine après la vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky
  • Une quinzaine de dirigeants européens doivent par ailleurs se retrouver lors d'un sommet dimanche à Londres, auquel devrait participer le président ukrainien, pour "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine

PARIS: La grande majorité des dirigeants européens ont fait bloc derrière l'Ukraine après la vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Moscou se félicitant toutefois de ce moment "historique".

Une quinzaine de dirigeants européens doivent par ailleurs se retrouver lors d'un sommet dimanche à Londres, auquel devrait participer le président ukrainien, pour "faire avancer" leurs actions concernant l'Ukraine et la sécurité. La cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas a d'ores et déjà estimé que "le monde libre a besoin d'un nouveau leader".

Voici les principales réactions:

- UNION EUROPÉENNE: "Jamais seul" -

L'Union européenne a assuré le président Zelensky de son soutien indéfectible en lui disant: "Vous ne serez jamais seul."

"Soyez forts, soyez courageux, n'ayez pas peur", ont écrit les présidents de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Conseil Antonio Costa, disant à M. Zelensky: "Nous continuerons à travailler avec vous pour une paix juste et durable."

"Aujourd'hui, il est devenu clair que le monde libre a besoin d'un nouveau leader. C'est à nous, Européens, de relever ce défi", a exhorté de son côté la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas.

- RUSSIE: "Historique" et "retenue" de Trump -

"Historique", a réagi Kirill Dmitriev, le patron du Fonds russe d'investissement direct et un des négociateurs russes dans les pourparlers russo-américains qui se sont tenus le 18 février en Arabie saoudite.

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a estimé que le président américain avait fait preuve de "retenue" face à "l'ordure" Zelensky. La porte-parole a accusé le président ukrainien d'être "désagréable avec tout le monde". "Il mord la main qui l'a nourri", a-t-elle encore raillé.

"Pour la première fois, Trump a dit la vérité en face au clown cocaïné", a pour sa part affirmé l'ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro deux du Conseil de sécurité russe, faisant référence à M. Zelensky. "Le porc insolent a finalement reçu une bonne correction dans le Bureau ovale", a-t-il poursuivi.

- FRANCE: "Agresseur" russe -

"Il y a un agresseur qui est la Russie, il y a un peuple agressé qui est l'Ukraine", a déclaré le président français Emmanuel Macron.

"Il faut respecter ceux qui depuis le début se battent parce qu'ils se battent pour leur dignité, leur indépendance, pour leurs enfants et pour la sécurité de l'Europe", a poursuivi M. Macron. Et "si quelqu'un joue à la troisième guerre mondiale, il s'appelle Vladimir Poutine", le président russe.

Le président français, à la tête d'une des deux puissances nucléaires en Europe avec le Royaume-Uni, s'est dit prêt à "ouvrir la discussion" sur la dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.

"Si les collègues veulent avancer vers une plus grande autonomie et des capacités de dissuasion, alors nous devrons ouvrir cette discussion très profondément stratégique. Elle a des composantes très sensibles et très confidentielles mais je suis disponible pour que cette discussion s'ouvre", a-t-il ajouté.

- ROYAUME-UNI: "Soutien indéfectible" et discussions -

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a fait savoir qu'il s'était entretenu avec MM. Trump et Zelensky. "Il garde un soutien indéfectible à l'Ukraine et fait tout ce qu'il peut pour trouver la voie vers une paix durable fondée sur la souveraineté et la sécurité de l'Ukraine", a indiqué une porte-parole.

Il "se réjouit d'accueillir dimanche des dirigeants internationaux, dont le président Zelensky", au sommet consacré à la guerre en Ukraine qu'il va organiser à Londres, a-t-elle ajouté.

- ALLEMAGNE: "Ne jamais confondre agresseur et victime" -

"Cher Volodymyr Zelensky, nous soutenons l'Ukraine dans les bons comme dans les moments difficiles", a écrit le futur chancelier allemand Friedrich Merz. "Nous ne devons jamais confondre l'agresseur et la victime dans cette terrible guerre", a-t-il insisté.

"Personne ne souhaite plus la paix que les citoyens et citoyennes d'Ukraine!", a réagi le chancelier sortant Olaf Scholz. "C'est pourquoi nous cherchons ensemble la voie vers une paix durable et juste. L'Ukraine peut compter sur l'Allemagne et sur l'Europe".

- ITALIE: un "sommet" pour "parler franchement" -

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a appelé à la convocation "sans délai" d'un "sommet" entre les États-Unis, l'Europe et leurs alliés sur l'Ukraine "pour parler franchement de la façon dont nous entendons affronter les grands défis d'aujourd'hui, en commençant par l'Ukraine, qu'ensemble nous avons défendue ces dernières années".

- POLOGNE: les Ukrainiens "pas seuls" -

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a assuré le président ukrainien et ses compatriotes qu'ils n'étaient "pas seuls". "Chers @ZelenskyyUa, chers amis ukrainiens, vous n'êtes pas seuls", a écrit Donald Tusk.

- ESPAGNE: "Avec" l'Ukraine -

"Ukraine, l'Espagne est avec toi", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

Le dirigeant socialiste espagnol, qui a toujours activement soutenu l'Ukraine depuis l'invasion de ce pays par la Russie il y a trois ans, a promis lundi de débloquer cette année un nouveau plan de soutien militaire à Kiev, d'un montant d'un milliard d'euros.

- PAYS-BAS: soutien "intact" -

"Le soutien des Pays-Bas à l'Ukraine reste intact. Surtout maintenant", a déclaré le Premier ministre Dick Schoof. "Nous voulons une paix durable et la fin de la guerre d'agression que la Russie a déclenchée."

- HONGRIE: "Merci" Trump! -

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a remercié vendredi Donald Trump pour avoir "défendu courageusement la paix", après sa vive altercation avec Volodymyr Zelensky.

"Les hommes forts font la paix, les hommes faibles font la guerre. Aujourd'hui le président Donald Trump a défendu courageusement la paix. Même si c'est dur à digérer pour beaucoup. Merci, M. le président!", a écrit M. Orban.

- UKRAINE: "Paix sans garanties" impossible -

"La paix sans garanties n'est pas possible", a martelé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal. "Le président Zelensky a raison (...) Un cessez-le-feu sans garanties est la voie vers l'occupation russe de tout le continent européen", a ajouté M. Chmygal.

- CANADA, AUSTRALIE, IRLANDE... -

D'autres pays occidentaux ont fait part de leur soutien à Kiev, le Canada soulignant que l'Ukraine se battait pour sa liberté mais aussi pour "la nôtre".

L'Australie et la Nouvelle-Zélande, proches alliés de Washington, ont fait part de leur solidarité avec l'Ukraine.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a affirmé que son pays "se tiendra aux côtés de l'Ukraine" aussi longtemps que nécessaire et dénoncé les "visées impérialistes" de Vladimir Poutine.

La Nouvelle-Zélande restera "inébranlable dans son soutien à l'Ukraine", pour défendre une "nation fière, démocratique et souveraine mais aussi le droit international", a souligné le Premier ministre néo-zélandais, Christopher Luxon.

Le Danemark s'est dit "fier d'être aux côtés de l'Ukraine et du peuple ukrainien, tandis que l'Irlande, par la voix de son Premier ministre Micheal Martin a souligné que "l'Ukraine méritait une paix durable et juste" dans l'"intérêt de tous".

"Une Suède unie est derrière nos amis en Ukraine", a également écrit le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. "Slava Ukraini!" ("Gloire à l'Ukraine!").


Belgique: un nonagénaire tue deux autres résidents d'une maison de repos

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  • Le tueur présumé avait déjà tué sa femme de 87 ans à coups de marteau en 2021 mais la justice ne l'avait pas jugé pénalement responsable en raison d'un grave trouble mental, a expliqué à l'AFP le maire de Dentergem, Koenraad Degroote
  • L'homme avait alors été placé dans la maison de repos de Dentergem (nord-ouest néerlandophone de la Belgique)

BRUXELLES: Un pensionnaire d'une maison de repos en Belgique, âgé de 90 ans et souffrant de troubles psychiatriques, est suspecté d'avoir tué à coups de couteau deux autres résidents nonagénaires de l'établissement, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Le tueur présumé avait déjà tué sa femme de 87 ans à coups de marteau en 2021 mais la justice ne l'avait pas jugé pénalement responsable en raison d'un grave trouble mental, a expliqué à l'AFP le maire de Dentergem, Koenraad Degroote, confirmant des informations de médias flamands.

L'homme avait alors été placé dans la maison de repos de Dentergem (nord-ouest néerlandophone de la Belgique).

Le nouveau drame s'est déroulé dans la nuit de jeudi à vendredi dans cet établissement privé. Outre les deux victimes décédées, âgés de 93 et 97 ans, une femme de 94 ans a été blessée et "transportée à l'hôpital dans un état critique", a précisé le parquet de Flandre occidentale.

L'agresseur présumé, qui était armé d'un "petit couteau", a été interpellé et devait être interrogé par la police, selon M. Degroote.

"L'enquête sur les circonstances est en cours", a souligné de son côté le parquet. Un juge d'instruction et un médecin légiste ont été désignés et se sont rendus sur les lieux avec le laboratoire scientifique.