La communauté internationale condamne l'attaque Houthi contre Jazan

Un projectile houthi lancé depuis le Yémen a atterri à Samtah, une ville du sud-ouest de la région de Jazan, tuant deux personnes et en blessant sept. (Photo, SPA)
Un projectile houthi lancé depuis le Yémen a atterri à Samtah, une ville du sud-ouest de la région de Jazan, tuant deux personnes et en blessant sept. (Photo, SPA)
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Publié le Lundi 27 décembre 2021

La communauté internationale condamne l'attaque Houthi contre Jazan

  • L'ambassade des États-Unis à Riyad a déclaré que l'attaque avait mis en danger le peuple saoudien et plus de 70 000 expatriés américains
  • Le CCG et le Parlement arabe ont appelé la communauté internationale à agir pour mettre un terme aux attaques transfrontalières

LONDRES : Ce samedi, Il y a eu une condamnation internationale de l'attaque «horrible» des Houthis contre l'Arabie saoudite qui a fait deux morts, dont un citoyen saoudien et un ressortissant yéménite.
L'ambassade des États-Unis à Riyad a déclaré que les attaques de la milice «perpétuaient le conflit, prolongeaient les souffrances du peuple yéménite et mettaient en danger le peuple saoudien aux côtés de plus de 70 000 citoyens américains résidant en Arabie saoudite».

La défense civile du royaume a affirmé que le projectile de vendredi lancé depuis le Yémen avait atterri à Samtah, une ville de la région sud-ouest de Jazan. Il a blessé sept personnes et détruit des magasins et des véhicules.

«Nous appelons à nouveau les Houthis à mettre fin à leurs attaques imprudentes contre le peuple saoudien et à s'engager sous les auspices de l'ONU afin de mettre fin à ce conflit et ramener la paix au peuple yéménite».

Le Conseil des ministres arabes de l'Intérieur a signalé que l'attaque «lâche» est considérée comme un acte criminel et constitue un crime de guerre, «dont les auteurs doivent être poursuivis en justice».
Le secrétariat général du conseil a publié une déclaration depuis son siège à Tunis, affirmant que l'attaque s'ajoute aux autres crimes commis par la milice houthie, ses violations flagrantes du droit international humanitaire et ses menaces continues à la sécurité et à la stabilité régionales.

Le Parlement arabe et le Conseil de coopération du Golfe ont également condamné «l'acte lâche» et le «ciblage de civils innocents par la milice terroriste houthie».
Le Parlement arabe a souligné que l'acte criminel délibéré violait de manière flagrante toutes les lois internationales, appelant l'ONU à prendre des positions fermes à l'égard de ces actes et à demander des comptes aux auteurs.

Le secrétaire général du CCG, Nayef Al-Hajraf, a indiqué que les pratiques immorales persistantes des Houthis consistant à cibler des civils et des biens civils, ainsi que des quartiers peuplés, constituaient un crime de guerre. Il a insisté sur le fait que la communauté internationale doit assumer ses responsabilités envers les pratiques des Houthis.
Les Émirats arabes unis ont appelé à prendre toutes les mesures nécessaires dans le but de protéger les civils et les biens civils des menaces de la milice et ont assuré que la sécurité des Émirats arabes unis et de l'Arabie saoudite sont indivisibles, et que toute menace ou danger pour le Royaume était considéré par les Émirats arabes unis comme une menace pour sa sécurité et sa stabilité.
De son côté, Bahreïn a également appelé la commu

nauté internationale à condamner les attentats terroristes odieux commis délibérément et systématiquement par la milice houthie, en violation flagrante du droit international humanitaire.
Les deux pays, ainsi que le CCG, ont affirmé leur solidarité avec le Royaume dans toutes les mesures qu'il a prises de manière à maintenir sa sécurité, sa stabilité et son intégrité territoriale.
Le Qatar a déclaré que l'attaque était considérée comme un acte dangereux contre les civils, en violation de toutes les normes et lois internationales, et a réitéré sa «position ferme de rejeter la violence et les actes criminels et de sabotage, quels qu'en soient les motifs et les raisons».

Le ministre yéménite de l'Information, Mouammar Al-Eryani, a signalé que les attaques terroristes menaçaient la vie des 2 millions de Yéménites vivant dans le Royaume «qui ont fui la brutalité et le terrorisme de la milice houthie, l'appauvrissement et l'humiliation contre les citoyens dans les zones sous son contrôle, à la recherche de moyens de subsistance , de sécurité et de tranquillité, mais les missiles de la milice les ont poursuivis».

Il a appelé la communauté internationale à désigner la milice comme une organisation terroriste et à poursuivre ses leaders en tant que criminels de guerre.
Le Koweït, l'Égypte, la Jordanie et le Pakistan ont publié des déclarations similaires condamnant fermement l'attaque et soulignant leur soutien à l'Arabie saoudite.
Les Houthis ont lancé des attaques transfrontalières quasi quotidiennes à l'aide de missiles balistiques  et de drones pour cibler des zones peuplées de la région sud-ouest du Royaume, dont la plupart sont interceptées et détruites par les défenses aériennes saoudiennes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.