Buenos Aires: un Noël sous le soleil

Photographie d’un sapin Noël prise à Buenos Aires à Buenos Aires le 17 décembre 2021. (Photo MAïSSA Benali Cherif)
Photographie d’un sapin Noël prise à Buenos Aires à Buenos Aires le 17 décembre 2021. (Photo MAïSSA Benali Cherif)
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Publié le Vendredi 24 décembre 2021

Buenos Aires: un Noël sous le soleil

  • Entre décorations estivales, lettres au Père Noël et prières pour un avenir meilleur, la capitale argentine se prépare pour les fêtes de fin d’année
  • À l’occasion de l’arrivée imminente du Père Noël, les Portenos installent leurs décorations de Noël dans leur foyer et dans les rues à partir du 6 décembre

BUENOS AIRES: Entre décorations estivales, lettres au Père Noël et prières pour un avenir meilleur, la capitale argentine se prépare pour les fêtes de fin d’année, sous un soleil de plomb. 

À l’occasion de l’arrivée imminente du Père Noël, les Portenos – les habitants de Buenos Aires – installent leurs décorations de Noël dans leur foyer et dans les rues à partir du 6 décembre, notamment dans le quartier de Mariscal Antonio José de Sucre, où l’on peut apercevoir de grands sapins de Noël ornés de petits mots destinés au Père Noël.

A l’occasion des fêtes de Noël, la rue de Mariscal Antonio José de Sucre est habillée d’un rouge festif. (Photo : Maïssa Benali Cherif)
A l’occasion des fêtes de Noël, la rue de Mariscal Antonio José de Sucre est habillée d’un rouge festif. (Photo : Maïssa Benali Cherif)

Vœux d’espoir

Cette tradition estivale est aussi bien destinée aux enfants qu’aux grands enfants, qui aiment faire un peu d’humour en réclamant au Père Noël une nouvelle Lamborghini. On peut également trouver, accrochés aux branches des conifères, des messages pleins de sagesse rédigés par des membres du troisième âge, comme celui d’Elida; ses vœux d’espoir et d’unité sont de nature à réchauffer les cœurs éprouvés par cette énième marquée par la pandémie.

Noté où l’on peut lire écrit en espagnol : « Papa Noël, du haut de mes 81 ans, je te demande le plus important dans la vie, nous faire nous aimer, nous respecter et nous unir plus. Ce qui se passe actuellement me surprend beaucoup, j’aime mon pays et mes gents. S’il te plaît donne nous le cadeau d’unité, d’amour et de Paix. Je le souhaite de tout mon cœur, Elida ». (Photo : Maïssa Benali Cherif)
Note où l’on peut lire écrit en espagnol : « Papa Noël, du haut de mes 81 ans, je te demande le plus important dans la vie, nous faire nous aimer, nous respecter et nous unir plus. Ce qui se passe actuellement me surprend beaucoup, j’aime mon pays et mes gents. S’il te plaît donne nous le cadeau d’unité, d’amour et de Paix. Je le souhaite de tout mon cœur, Elida ». (Photo : Maïssa Benali Cherif)

Traditions européennes

Buenos Aires est une ville majoritairement constituée de descendants européens. On retrouve donc dans cette ville d’Amérique du Sud beaucoup de traditions européennes. La famille se réunit sous le sapin le 24 au soir, un moment que les Argentins appellent «la buena noche». Ils dégustent les mêmes plats qu’en Europe… à quelques exceptions près. 

Photographie d’un Asado argentin prise à Buenos Aires le 11 décembre 2021.(Photos : Maïssa Benali Cherif)
Photographie d’un Asado argentin prise à Buenos Aires le 11 décembre 2021.(Photos : Maïssa Benali Cherif)

 

En effet, le fameux asado argentin (qui signifie «grillade» ou «rôtissage») est présent sur toutes les tables de Noël, en compagnie du pan dulce – qui, comme son nom l’indique, est un pain sucré, et parfois fourré, autre spécialité d’Amérique latine.

Le Pan dulce est un pain sucré d’Amérique Latine. (Photo: Maïssa Benali Cherif)
Le Pan dulce est un pain sucré d’Amérique Latine. (Photo: Maïssa Benali Cherif)

Les Argentins sont en majorité de confession catholique. Cette année, plus que jamais, ils se rendront en masse à l’église afin de prier pour que leur pays, doublement touché par la crise économique et sanitaire, se relève. En effet, l’approche des fêtes de fin d’année ne fait que souligner la chute continue du pouvoir d’achat des habitants de Buenos Aires, tandis que l’inflation gagne du terrain.

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Photographie prise à l’église de San Cristobal le 14 décembre 2021.(Photo : Maïssa Benali Cherif)

Noël en été

Sur une note plus positive, les Argentins font partie de ceux qui peuvent se targuer de célébrer la naissance de Jésus quatre jours après le solstice d’été, qui a lieu le 21 décembre. En effet, à Buenos Aires, les fêtes de Noël coïncident avec le début des grandes vacances d’été, des baignades, de la bronzette et de la douce oisiveté, qui incarnent à merveille «la vida farniente».

Les températures caniculaires, qui peuvent atteindre les 40°C, permettent aux Portenos de profiter de leur jardin et d’organiser les réjouissances de fin d’année en plein air, notamment en préparant des asados d’été, qu’accompagne bien sûr de la musique latino à plein volume.

Le chaleureux Carlos, un Porteno «de sangre» («de sang»), comme il aime à se définir, a tenu,sous le soleil d’été du quartier de Belgrano, à souhaiter aux lecteurs d’Arab News en français de joyeuses fêtes de fin d’année.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.