Les autorités saoudiennes organisent un exercice de catastrophe maritime

La formation consistait en deux heures d’opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion MD-90 transportant cent cinquante passagers. (Fourni)
La formation consistait en deux heures d’opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion MD-90 transportant cent cinquante passagers. (Fourni)
La formation consistait en deux heures d’opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion MD-90 transportant cent cinquante passagers. (Fourni)
La formation consistait en deux heures d’opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion MD-90 transportant cent cinquante passagers. (Fourni)
La formation consistait en deux heures d’opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion MD-90 transportant cent cinquante passagers. (Fourni)
La formation consistait en deux heures d’opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion MD-90 transportant cent cinquante passagers. (Fourni)
Short Url
Publié le Jeudi 23 décembre 2021

Les autorités saoudiennes organisent un exercice de catastrophe maritime

  • La prévention des accidents est un objectif clé du Plan national de gestion des catastrophes maritimes
  • L’exercice comprenait des déversements de carburant, des incendies et des passagers blessés, chaque autorité démontrant les procédures correctes pour répondre aux urgences

RABIGH: les autorités saoudiennes ont organisé un exercice pratique pour se préparer aux urgences maritimes, afin de renforcer la préparation du Royaume et en améliorer la sécurité maritime et la protection de l'environnement.

Les accidents maritimes peuvent causer des pertes humaines et matérielles, la pollution de l'eau et de l'air, la destruction de l'environnement et plus encore. La prévention des accidents est un objectif clé du Plan national de gestion des catastrophes maritimes.

Mercredi, l'exercice pratique «Search and Rescue 43» s'est déroulé dans les eaux territoriales du gouvernorat de Rabigh de la région de La Mecque.

L'exercice a été supervisé par des gardes-frontières de haut rang, dont le directeur général des gardes-frontières saoudiens et président du comité permanent pour la gestion des catastrophes maritimes dans les eaux régionales du Royaume, le général Mohammad ben Abdallah al-Shehri.

Trente et un autres membres d'agences gouvernementales et non gouvernementales étaient également présents.

Cet exercice visait à se préparer aux catastrophes maritimes telles que les collisions et les accidents, qui entraînent des déversements de carburant, des noyades, des incendies, des explosions et qui font des victimes

La formation – qui s'est tenue sur la côte de la mer Rouge à quarante-cinq milles au nord de Djeddah – consistait en un scénario de deux heures d'une opération complète de sauvetage et d'évacuation d’un avion McDonnell Douglas MD-90 transportant cent cinquante passagers, y compris le personnel de cabine.

Il a été mis en œuvre par les gardes-frontières, la défense civile, l'Autorité du Croissant-Rouge saoudien, la Direction générale des passeports, entre autres, et il a démontré la coopération entre les autorités nationales saoudiennes.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

L’exercice comprenait des déversements de carburant, des incendies et des passagers blessés, chaque autorité démontrant les procédures correctes pour répondre aux urgences.

L'exercice a permis de relever le niveau de performance conjointe des agences gouvernementales et non gouvernementales face aux accidents et aux catastrophes.

M. Al-Shehri a déclaré: «Ce que nous avons vu aujourd'hui indique une bonne coopération entre les autorités nationales, le professionnalisme dans l'exécution et la maîtrise de la situation.»

«Grâce à ces exercices, nous visons à atteindre les plus hauts niveaux internationaux dans les opérations de recherche et de sauvetage. Un scénario d'évacuation d’avion a été mis en place malgré la rareté de ces catastrophes. Cependant, il a été mis en œuvre en suivant les normes internationales.»

Il a par ailleurs remercié l'Académie des sciences de l'aviation du prince Sultan pour sa participation à la présentation des scénarios.

Le général Mohammad ben Abdallah al-Shehri a ajouté qu'il faut souvent plusieurs jours pour maîtriser de véritables catastrophes maritimes, mais que grâce à des exercices pratiques, le temps de réaction peut être raccourci.

«Nous attendons avec impatience de nouveaux progrès», a-t-il ajouté.

Toutes les phases de la formation ont été gérées par le Centre de coordination de sauvetage maritime de Djeddah pour aider les autorités à atteindre leurs buts et objectifs.

Cette formation s’inscrit dans le prolongement des réunions et des efforts précédents pour secourir les victimes de catastrophes maritimes.


Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue

(Photo AFP)
(Photo AFP)
Short Url
  • Faute de mieux, c'est la troisième fois que cette Palestinienne de 61 ans prépare un repas à base de tortue pour sa famille déplacée, qui vit aujourd'hui sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
  • « La famine n'est pas seulement un risque, mais elle semble se développer rapidement dans presque toutes les régions de Gaza », a averti un collectif d'ONG internationales cette semaine.

KHAN YOUNES, TERROIRES PALESTINIENS : Dans une bande de Gaza où les protéines sont rares, certains se résignent à manger des tortues marines.

« Les enfants étaient réticents, on leur a dit que c'était aussi délicieux que du veau », explique Majida Qanan, qui surveille les morceaux de viande rouge mijotant sur un feu de bois.

« Certains en ont mangé, d'autres pas. »

Faute de mieux, c'est la troisième fois que cette Palestinienne de 61 ans prépare un repas à base de tortue pour sa famille déplacée, qui vit aujourd'hui sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Depuis 18 mois de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, le territoire et ses 2,4 millions d'habitants se trouvent dans une situation humanitaire critique.

« La famine n'est pas seulement un risque, mais elle semble se développer rapidement dans presque toutes les régions de Gaza », a averti un collectif d'ONG internationales cette semaine.

Depuis le 2 mars, Israël bloque toute livraison humanitaire, accusant le Hamas de détourner l'aide. Le mouvement palestinien dément ces accusations et accuse en retour Israël d'utiliser « la famine comme arme de guerre ».

Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), la bande de Gaza est aujourd'hui probablement plongée dans « la pire » situation humanitaire depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël.

En juin dernier, les acteurs du secteur humanitaire avaient évoqué des Palestiniens si démunis qu'ils en étaient parfois réduits à se nourrir d'aliments pour animaux ou d'herbe, et à boire l'eau des égouts.

Entretemps, une trêve, entrée en vigueur le 19 janvier, a permis d'augmenter les livraisons humanitaires, jusqu'au nouveau blocage israélien du 18 mars, suivi de la reprise de ses opérations militaires.

Les tortues, elles, sont tuées selon les rites halal, c'est-à-dire conformément aux préceptes de la religion musulmane, affirme Abdul Halim Qanan.

« S'il n'y avait pas de famine, on n'en mangerait pas, mais il faut bien compenser le manque de protéines avec quelque chose ».


Le président syrien reçoit un membre républicain du Congrès américain

Le président Al-Sharaa rencontre Cory Mills, membre du Congrès américain, à Damas. (Courtesy : SANA)
Le président Al-Sharaa rencontre Cory Mills, membre du Congrès américain, à Damas. (Courtesy : SANA)
Short Url
  • En janvier, les États-Unis ont annoncé un allègement temporaire des sanctions pour « ne pas entraver » la fourniture de services essentiels à la population syrienne. Ils ont cependant précisé qu'ils n'envisageraient pas d'assouplir davantage les sanctions
  • C'est la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

DAMAS : Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, ce qui constitue la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre du parti de Donald Trump.

Le nouveau président a rencontré M. Mills au palais présidentiel à Damas en présence de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, s'est entretenu à Damas avec un membre du Congrès américain, a indiqué samedi la présidence syrienne, ce qui constitue la première visite du genre pour un élu américain depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre.

Cory Mills, membre du parti républicain, est arrivé vendredi en Syrie, accompagné de Marlin Stutzman, également membre du parti de Donald Trump.

Le nouveau président a rencontré M. Mills au palais présidentiel à Damas en présence de son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a indiqué la présidence dans un communiqué.

Peu après l'arrivée d'Ahmed Chareh, Washington avait annoncé ne plus proposer de récompense pour son arrestation, après avoir reçu des « messages positifs » lors de la première visite officielle de diplomates américains à Damas après l'éviction de M. Assad.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie du pays, exsangue après 14 années de guerre civile.

Toutefois, certains pays souhaitent attendre de voir si les nouvelles autorités vont respecter les droits humains. 

En janvier, les États-Unis ont annoncé un allègement temporaire des sanctions pour « ne pas entraver » la fourniture de services essentiels à la population syrienne. Ils ont cependant précisé qu'ils n'envisageraient pas d'assouplir davantage les sanctions tant que des progrès sur des priorités telles que la lutte contre le « terrorisme » n'auront pas été constatés.

Les sanctions économiques ont un impact lourd sur le pays, où 90 % des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.

Une délégation ministérielle syrienne et le gouverneur de la Banque centrale doivent participer à des réunions avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à Washington la semaine prochaine, ont récemment indiqué deux sources proches des participants.

La visite des deux élus américains intervient alors que les États-Unis ont annoncé le retrait prochain d'environ un millier de soldats américains déployés en Syrie pour lutter contre les jihadistes.

Washington a également mis en garde le même jour contre le risque d'attaques « imminentes » en Syrie, selon un message diffusé sur le site de l'ambassade américaine, fermée depuis 2012.


Les États-Unis annoncent réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie

Les États-Unis ont commencé à retirer des centaines de soldats du nord-est de la Syrie, a rapporté le New York Times jeudi. (AFP/File)
Les États-Unis ont commencé à retirer des centaines de soldats du nord-est de la Syrie, a rapporté le New York Times jeudi. (AFP/File)
Short Url
  • Cette décision intervient près de trois mois après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui est défavorable depuis longtemps à la présence américaine sur place et prône un retour à une politique isolationniste des États-Unis.
  • La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d'un millier de soldats dans les mois prochains », sur environ 2 000 actuellement, a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

WASHINGTON : Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils allaient réduire de moitié leur présence militaire en Syrie, estimant avoir lutté avec « succès » contre le groupe État islamique (EI), même si des groupes djihadistes demeurent actifs dans un pays encore fragile.

Cette décision intervient près de trois mois après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, qui est défavorable depuis longtemps à la présence américaine sur place et prône un retour à une politique isolationniste des États-Unis.

Les États-Unis sont présents sur le sol syrien depuis des années, notamment dans le cadre de la coalition internationale contre l'EI.

La présence américaine en Syrie va être ramenée « à moins d'un millier de soldats dans les mois prochains », sur environ 2 000 actuellement, a déclaré Sean Parnell, le porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

« Cette consolidation démontre les progrès considérables réalisés pour réduire l'attrait et les capacités opérationnelles du groupe Etat islamique, tant dans la région que dans le monde », a-t-il dit, évoquant plus globalement « le succès des États-Unis contre l'EI ».

Arrivé au pouvoir à Washington le 20 janvier, Donald Trump est depuis longtemps sceptique sur la présence militaire en Syrie. Et la chute fin décembre de Bachar al-Assad, remplacé à la tête du pays par une coalition menée par des islamistes, n'a pas changé la donne.

La prise de contrôle de pans entiers de la Syrie et de l'Irak par l'EI à partir de 2014 a déclenché l'intervention d'une coalition internationale menée par les États-Unis, dont l'objectif principal était de soutenir les unités de l'armée irakienne et les Kurdes qui combattaient l'EI au sol par les airs.

Mais Washington a alors aussi déployé des milliers de ses soldats pour soutenir ces troupes locales et mener ses propres opérations militaires.
« L'armée américaine va rester prête à mener des frappes contre ce qu'il reste de l'EI en Syrie », a déclaré vendredi le porte-parole du Pentagone, qui dit maintenir « des capacités importantes dans la région ».

Les États-Unis disposent actuellement d'environ 2 500 soldats en Irak, un chiffre appelé à diminuer.

La sécurité en Syrie reste précaire depuis la chute de Bachar al-Assad, après près de 14 ans d'une guerre déclenchée par la répression violente de manifestations antigouvernementales en 2011.

À la tête de forces de sécurité dominées par d'anciens rebelles islamistes, les autorités syriennes de transition ont la lourde tâche de maintenir la sécurité dans un pays multiethnique et multiconfessionnel où de nombreux groupes armés, parmi lesquels des djihadistes, sont encore présents.