A moins d'une semaine de Noël, premier jour de «confinement» pour les Néerlandais

Les gens marchent dans une rue calme du centre d'Amsterdam alors que les Pays-Bas sont de nouveau bloqués pour lutter contre la pandémie de Covid-19 le 19 décembre 2021. (AFP)
Les gens marchent dans une rue calme du centre d'Amsterdam alors que les Pays-Bas sont de nouveau bloqués pour lutter contre la pandémie de Covid-19 le 19 décembre 2021. (AFP)
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Publié le Dimanche 19 décembre 2021

A moins d'une semaine de Noël, premier jour de «confinement» pour les Néerlandais

  • Certains restaurants, désormais totalement privés de visiteurs, ont mis un panneau «à emporter». Mais de nombreux établissements, comme les bars et les salons de coiffure, ont simplement, à nouveau, fermé boutique
  • A l'extérieur, seuls les rassemblements de deux personnes sont autorisés, sauf exceptions comme les enterrements. Mais aucune restriction à la circulation n'a été décidée

LA HAYE: Les rues sont restées vides dimanche à quelques jours de Noël dans le centre de La Haye, quelques passants observant d'un air nostalgique les vitrines des magasins fermés, au premier jour du "confinement" imposé aux Pays-Bas face à une nouvelle vague du Covid-19 et à la propagation du variant Omicron. 


Certains restaurants, désormais totalement privés de visiteurs, ont mis un panneau "à emporter". Mais de nombreux établissements, comme les bars et les salons de coiffure, ont simplement, à nouveau, fermé boutique.  


La veille, plus de six millions et demi de téléspectateurs ont regardé le Premier ministre Mark Rutte, d'humeur "sombre", imposer un nouveau "confinement" à la population. Tous les magasins non-essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres ont fermé leurs portes jusqu'au 14 janvier et les écoles au moins jusqu'au 9 janvier.  


Le nombre des invités que les gens sont autorisés à recevoir chez eux est parallèlement réduit à deux, sauf pour Noël, ainsi que la veille et le lendemain de cette journée du 25 décembre, et pour la période du Nouvel An, où il sera de quatre. 


A l'extérieur, seuls les rassemblements de deux personnes sont autorisés, sauf exceptions comme les enterrements. Mais aucune restriction à la circulation n'a été décidée.

«Pas déjà maintenant»
"Je m'attendais à ce qu'ils annoncent un nouveau confinement plus strict si le nombre des cas augmentait en raison du variant" Omicron, explique à l'AFP Wil Lock, 68 ans. "Mais pas déjà maintenant", ajoute-t-elle, tout en soulignant "comprendre" que le personnel de santé soit épuisé. 


Dax van Eijkeren, 26 ans, s'est lui aussi dit surpris "de la vitesse à laquelle le confinement est revenu". "Tu fais tout ce que tu peux pour soutenir un peu la société et au final tout fait quand même fausse route", déplore ce vacciné, regrettant de ne pas pouvoir finaliser ses achats de Noël dimanche comme il l'avait prévu. 


La veille, de longues files d'attente s'étaient formées devant les magasins, de nombreuses personnes ayant tenté d'acheter in extremis leurs derniers cadeaux. 


Dax et Wil n'ont pas été les seuls à être surpris aux Pays-Bas, où avaient été annoncés quatre jours plus tôt la fermeture anticipée des écoles primaires avant Noël et le prolongement de restrictions sanitaires déjà strictes par rapport au reste de l'Europe. 


Ces mesures sont de surcroit de plus en plus impopulaires, des émeutes ayant éclaté dans des villes comme Rotterdam et La Haye pendant plusieurs nuits en novembre. Et dimanche, la police de Rotterdam a dispersé au canon à eau "plusieurs dizaines" de personnes à proximité du stade de cette ville portuaire, juste avant le match entre l'Ajax Amsterdam et Feyenoord.


Les restrictions sanitaires entrées en vigueur le 28 novembre, notamment la fermeture des magasins non essentiels, bars et restaurants tous les jours entre 17 heures et cinq heures, avaient pourtant fait baisser le nombre des contaminations par rapport à de récents niveaux record. 


Ce pays, où plus de 86% des adultes sont vaccinés, avait même enregistré une légère diminution des admissions à l'hôpital de patients atteints de Covid-19. 


Mais la campagne de rappel néerlandaise de vaccination a mis du temps à démarrer. 

«Noël complètement différent»
S'y ajoutent les nombreuses inconnues entourant le variant Omicron, aujourd'hui minoritaire mais très contagieux et qui selon le chef de l'équipe néerlandaise de gestion de l'épidémie Jaap van Dissel dépassera le variant Delta pour devenir dominant aux Pays-Bas d'ici à la fin de l'année.  


"Le variant peut contourner les défenses acquises lors d'infections antérieures ou de vaccinations antérieures, surtout si cela a eu lieu il y a un certain temps", a-t-il souligné au cours de la conférence de presse samedi.


Le scientifique a étalement averti que s'il s'avérait qu'Omicron rendait aussi malade que le variant Delta, le taux d'hospitalisation pourrait dépasser celui de la première vague de l'épidémie aux Pays-Bas. 


Se profile donc "un autre Noël qui est complètement différent de ce que nous aimerions", a reconnu le chef du gouvernement samedi. 


"C'est surtout le timing qui est ennuyeux, juste avant les fêtes", raconte Daan Goris, 27 ans, espérant que la situation s'améliore rapidement avec les nouvelles restrictions.


Les dernières heures du pape racontées par le média officiel du Vatican

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
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  • "Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News
  • "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège

CITE DU VATICAN: "Merci de m'avoir fait retourner sur la place" Saint-Pierre: ces mots, adressés par François à son infirmier pour l'avoir encouragé à un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques, sont parmi les derniers du pape avant sa mort.

Ces propos adressés à son fidèle infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, ont été rapportés mardi par Vatican News, le média officiel du Saint-Siège.

Après la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape François s'était offert dimanche un bain de foule surprise à bord de sa papamobile place Saint-Pierre au milieu des milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques.

Avant de se lancer, il avait demandé à son infirmier: "Tu crois que je peux le faire?" Et Massimiliano Strappetti l'avait rassuré. Il avait alors parcouru pendant près de quinze minutes les allées de la place et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.

Selon Vatican News, le pape s'était ensuite reposé l'après-midi dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, puis avait dîné.

Lundi, aux environs de 05H30 (03H30 GMT), les premiers signes d'un malaise sont apparus. Plus d'une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma, et est finalement mort à 07H35 locales.

"Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News. "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège.

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur.


Le Vatican diffuse les premières images du pape dans son cercueil

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
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  • Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait
  • Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet

CITE DU VATICAN: Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait.

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet.

 


Le Vatican prépare les obsèques du pape, où sont attendus Trump et Macron

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité. (AFP)
Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité. (AFP)
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  • A l'issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté exprimée dans son testament
  • Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait

CITE DU VATICAN: Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin sur la place Saint-Pierre au Vatican, où sont attendus des centaines de milliers de fidèles mais aussi des dirigeants étrangers comme les présidents américain Donald Trump, français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky.

A l'issue de la messe qui débutera à 10H00 locales (08H00 GMT), le cercueil sera transféré à la basilique Sainte-Marie-Majeure dans le centre de Rome, dédiée à la Vierge, où le pape sera enterré conformément à sa volonté exprimée dans son testament.

Le Saint-Siège a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il vivait.

Sa dépouille sera transférée à la basilique Saint-Pierre mercredi matin à 07H00 GMT afin d'être exposée aux fidèles, sans catafalque, une demande du souverain pontife argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Sur des photos et une vidéo réalisées lundi soir après la mise en bière, le pape, qui a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral (AVC) à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, tandis que ses mains ensèrent un chapelet.

Soeur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du Synode des évêques, qui s'est recueillie lundi soir devant le cerceuil, a confié à des journalistes avoir vécu un moment "très émouvant, très touchant", éprouvant "à la fois de la tristesse et de l'action de grâce pour tout ce qu'il a donné jusqu'au bout".

"Pour nous, c'est le temps du deuil. L'Eglise c'est comme une grande famille et dans un moment comme ça, pour ceux qui ont côtoyé le pape de près, qui l'ont servi, on perd quelqu'un d'assez proche", a-t-elle ajouté.

Pour la première fois depuis le décès du pape, les cardinaux sont réunis à huis clos depuis 09H00 (07H00 GMT), notamment pour décider des modalités des funérailles papales. Les 135 cardinaux électeurs, ceux âgés de moins de 80 ans, auront aussi la lourde tâche d'élire son successeur lors du conclave, qui devrait débuter début mai.

"Révolutionnaire" 

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées sont attendus aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Donald Trump a annoncé qu'il viendrait avec sa femme Melania, malgré les critiques dures et répétées du pape contre sa politique anti-migrants. "Nous sommes impatients d'y être!" a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Emmanuel Macron sera présent lui aussi: "Nous serons aux obsèques du pape, comme il se doit", a-t-il déclaré depuis l'île de La Réunion, où il est en déplacement.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a remercié lundi celui qui "a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens", prévoit également d'assister à la cérémonie en la basilique Saint-Pierre.

Le décès du chef des 1,4 milliard de catholiques fait mardi la une de toute la presse internationale: plusieurs journaux italiens mentionnent le "pape des laissés pour compte". "Perdimus Papam", titre Libération, tandis que le quotidien britannique The Guardian évoque la mort d'un pape "révolutionnaire".

Au Vatican mardi matin, des centaines de journalistes des quatre coins du monde affluent tandis que la police italienne a bouclé les accès à la place Saint-Pierre pour encadrer l'entrée des touristes et fidèles.

Hommages unanimes 

De l'Iran à l'Allemagne en passant par les Etats-Unis, l'UE, l'ONU, le Liban, Israël ou l'Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François.

Pékin a présenté mardi ses "condoléances" et dit vouloir continuer à développer ses relations avec le Vatican.

Son compatriote, la star du football Lionel Messi qu'il avait rencontré, a évoqué "un pape différent, proche, argentin... Repose en paix, pape François", a-t-il écrit sur Instagram.

Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l'Histoire, sorti de l'hôpital le 23 mars, avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours en dépit de l'avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois.

Apparu épuisé dimanche, à l'occasion des célébrations de Pâques, il s'était tout de même offert un bain de foule en "papamobile" sur la place Saint-Pierre.

En 12 ans de règne, "Papa Francesco" s'est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l'environnement et la justice sociale, sans remettre en cause les positions de l'Eglise sur l'avortement ou le célibat des prêtres.

Opposant acharné au commerce des armes, l'ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d'innombrables appels à la paix.

Face au drame de la pédocriminalité dans l'Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.