OTTAWA: Le Canada, la Suède, l’Ukraine et la Grande-Bretagne ont annoncé jeudi qu’ils pourraient envisager de pendre de nouvelles mesures conformes au droit international à l’encontre de l’Iran si ce dernier ne répondait pas d’ici le 5 janvier aux demandes de réparations après le crash d’un avion de ligne l’année dernière.
La majorité des 176 personnes tuées lorsque l’Iran a abattu un avion ukrainien en janvier 2020 étaient des citoyens de ces quatre pays. Ceux-ci ont donc créé un groupe de coordination visant à demander des comptes à Téhéran.
«Le groupe de coordination perd patience», a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que le groupe avait pressé Téhéran d’ouvrir des discussions sur les réparations et de rendre justice, mais que l’Iran s’était montré réticent à répondre en temps voulu.
Sans donner de détails, il a précisé que l’Iran devrait agir d’ici le 5 janvier, sinon le groupe «envisagera sérieusement d’autres actions pour résoudre cette question dans le cadre du droit international».
Selon Téhéran, les Gardiens de la Révolution auraient accidentellement abattu le Boeing 737. L’Iran rejette la responsabilité sur un radar mal aligné et une erreur de l’opérateur de la défense aérienne, à un moment où les tensions sont vives entre Téhéran et les États-Unis.
Le mois dernier, les familles des victimes ont affirmé dans un rapport que de hauts responsables iraniens étaient les coupables. En juin, le Canada avait déclaré qu’il n’avait trouvé aucune preuve que la chute de l’avion avait été préméditée.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com