Omicron sévit en Afrique australe: quels sont les pays les plus touchés?

Avec Omicron, l'Afrique du Sud reste de loin le pays africain le plus touché par le virus. (Photo, AFP)
Avec Omicron, l'Afrique du Sud reste de loin le pays africain le plus touché par le virus. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 14 décembre 2021

Omicron sévit en Afrique australe: quels sont les pays les plus touchés?

  • Depuis la détection en novembre du variant Omicron en Afrique du Sud, le continent africain est frappé par une très forte hausse des cas
  • Face à cette nouvelle vague de pandémie, le Sud est le plus durement touché

JOHANNESBURG : Depuis la détection en novembre du variant Omicron en Afrique du Sud, le continent africain - aux capacités de dépistage inégales - est frappé par une très forte hausse des cas détectés de la Covid.

Face à cette nouvelle vague de pandémie, le Sud est le plus durement touché: voici la situation dans quelques pays d'Afrique australe. 

Afrique du Sud

Avec Omicron, l'Afrique du Sud reste de loin le pays africain le plus touché par le virus. Le pays a recensé le plus grand nombre de cas ces sept derniers jours avec 122 870 contaminations, selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels.

Le nombre de tests qui arrivent dans les laboratoires a explosé ces dernières semaines et le taux de positivité est le plus haut jamais atteint (28,9%). Le pays qui enregistrait jusqu'à 20 000 nouveaux cas par jour en moyenne en juillet, tourne actuellement autour de 17 000. Seuls les décès n'ont pas connu d'augmentation significative jusqu'ici, la plupart des patients présentant de faibles symptômes à ce stade.

Le gouvernement, qui lutte contre un rejet du vaccin notamment chez les jeunes, a annoncé une troisième dose du vaccin Pfizer accessible dès janvier. Les scientifiques planchent encore sur l'efficacité des vaccins contre le variant aux nombreuses mutations.

Seul un quart des Sud-Africains sont entièrement vaccinés, mieux qu'ailleurs sur le continent mais loin derrière le reste du monde.

Lesotho

Le petit royaume montagneux, enclavé dans le territoire sud-africain, est le pays du monde où les contaminations ont cru le plus vite ces sept derniers jours: 425% d'augmentation, hors micro-états et parmi les pays ayant enregistré au moins 50 cas pour 100 000 personnes.

De quelques cas par jour début novembre, les chiffres ont bondi à 1 133.

Les restrictions sanitaires ont aggravé la pauvreté dans ce pays parmi les 30 plus déshérités au monde et qui importe d'Afrique du Sud 85% des biens qu'il consomme.

Zimbabwe

Couvre-feu, quarantaine, preuve de vaccination pour entrer dans les bars: le retour de sévères restrictions dans la foulée de la découverte d'Omicron n'a pas empêché une forte hausse des infections.

Le Zimbabwe est le deuxième pays au monde où les contaminations augmentent le plus vite et atteint des records avec 4 300 nouveaux cas par jour ces sept derniers jours. 

Comme ailleurs, cette augmentation n'est pour le moment pas accompagnée d'une hausse des décès et la pression reste supportable pour un système de santé aux abois dans un pays au bord de l'effondrement économique, avant même la Covid.

Eswatini

Dans la dernière monarchie absolue d'Afrique, les queues s'allongent devant les sites de dépistage. Eswatini est désormais le pays avec le plus fort taux d'incidence en Afrique australe: 488 cas pour 100 000 personnes ces sept derniers jours.

Le petit pays a battu son record de contaminations avec 5 658 cas enregistrés du 7 au 13 décembre.

Environ un quart de la population d'1,2 million, dont les deux tiers vit sous le seuil de pauvreté, est vacciné. Une grande partie ne croit pas au vaccin et privilégie la médecine traditionnelle. Les masques sont rarement portés en zone rurale malgré la menace d'arrestation.

Namibie

Il y a un mois, la Namibie enregistrait quelques dizaines de cas par semaine. Aujourd'hui c'est le 3e pays au monde où les contaminations augmentent le plus rapidement par rapport à sa population, +327% au cours des sept derniers jours (3 169 cas).

Les autorités sont confrontées à un fort rejet du vaccin et seuls 12,1% des 2,4 millions de Namibiens sont complètement vaccinés.

Des dizaines de milliers de vaccins ont récemment été détruits, périmés avant d'avoir pu être utilisés alors que le continent est en retard pour immuniser sa population d'1,2 milliard.

Bostwana

Le pays a signalé quatre cas Omicron détectés le 11 novembre, sur des tests PCR positifs de "diplomates européens" quittant le pays. Mais n'a publié depuis que très peu de données.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.