Grand Prix d'Arabie saoudite de F1: un scénario incroyable

Avec ses hautes vitesses et ses murs très proches, le circuit urbain de Djeddah a tous les ingrédients pour produire des courses folles. (Photo, AFP)
Avec ses hautes vitesses et ses murs très proches, le circuit urbain de Djeddah a tous les ingrédients pour produire des courses folles. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 18 mars 2023

Grand Prix d'Arabie saoudite de F1: un scénario incroyable

  • Il s'est passé énormément de choses au Grand Prix d'Arabie saoudite, où Hamilton a remporté une victoire importante
  • Sur le podium, le Britannique, qui prend aussi le point du meilleur tour, rayonne

DJEDDAH : Un crash en qualifications, deux drapeaux rouges, un nouvel accrochage entre Max Verstappen et Lewis Hamilton et encore de la rancoeur: il s'est passé énormément de choses au Grand Prix d'Arabie saoudite, où le Britannique a remporté une victoire importante.

Elle lui permet en effet de revenir à égalité de points avec le Néerlandais en tête du championnat du monde de Formule 1, avec encore une course seulement à disputer à Abou Dhabi dimanche prochain.

Dès lors, l'équation est simple: le plus rapide de cette finale sera sacré. Et dans l'éventualité où ils termineraient encore à égalité de points, sans gagner, Verstappen serait titré au bénéfice de ses 9 victoires, contre 8 pour son rival.

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Hamilton semblait parti pour une course tranquille en tête jusqu'à l'accident de l'Allemand Mick Schumacher (Haas) au 10e tour, provoquant l'entrée en piste de la voiture de sécurité. (Photo, AFP)

Avec ses hautes vitesses et ses murs très proches, le circuit urbain de Djeddah a tous les ingrédients pour produire des courses folles. C'était d'autant plus le cas ce week-end que la F1 l'empruntait pour la première fois. 

Sur le papier, c'est Mercedes qui avait l'avantage grâce à sa vitesse de pointe. Mais c'est finalement Verstappen, leader du championnat, qui abordait en meilleure position les qualifications.

Attaquant jusqu'à l'extrême limite, le pilote de la Red Bull N.33 était en passe de réaliser un dernier tour "magistral", de l'avis général, quand il a heurté une barrière de sécurité à quelques mètres du but.

Envolée la pole position, revenue à Hamilton. Bonjour la troisième place sur la grille, derrière aussi l'autre Mercedes de Valtteri Bottas. Mais ça n'était que le début...

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(Photo, AFP)

Drapeaux rouges

Hamilton semblait parti pour une course tranquille en tête jusqu'à l'accident de l'Allemand Mick Schumacher (Haas) au 10e tour, provoquant l'entrée en piste de la voiture de sécurité.

Hamilton et Bottas s'arrêtent pour changer de pneus, mais pas Verstappen. Trois tours plus tard, la course est interrompue le temps de réparer les barrières de sécurité abîmées par Schumacher. 

Le pilote Red Bull se retrouve en tête pour prendre le deuxième départ. Son rival, frustré, le dépasse au premier virage mais le Néerlandais parvient à reprendre les commandes en coupant le virage. Le Français Estan Ocon (Alpine) en profite ausi pour dépasser le Britannique.

Mais derrière deux crashes se produisent en simultané, impliquant Charles Leclerc (Ferrari) et Sergio Pérez (Red Bull) d'une part, George Russell (Williams) et Nikita Mazepin (Haas) de l'autre. Nouveau drapeau rouge.

Se produit alors un échange étonnant: plutôt que d'en référer aux commissaires sportifs, le directeur de course Michael Masi propose à Red Bull de rendre directement sa position à Hamilton et donc de prendre le troisième départ en troisième position, derrière Ocon et le pilote Mercedes. L'écurie autrichienne accepte. 

À son tour énervé, Verstappen reprend les rênes avec un meilleur départ. Hamilton, lui, prend logiquement vite le meilleur sur Ocon. La chasse est ouverte, mais ralentie par une série de voitures de sécurité virtuelles à cause de débris sur la piste suite à des accrochages dans le peloton.

Finalement, au 37e tour, le pilote Mercedes place son attaque au virage 1, mais son adversaire conserve sa position en sortant encore une fois des limites de la piste.

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(Photo, AFP)

Pénalité

On lui intime logiquement de laisser passer Hamilton pour éviter une pénalité. Malice ou manque de communication, le pilote Red Bull ralentit mais son rival, qui ne s'y attend pas, l'accroche par derrière au virage 27. 

Les commissaires se saisissent de l'incident, qu'ils n'examineront qu'après la course et pour lequel Verstappen écopera de dix secondes de pénalité sans conséquence au général. 

Mais ils imposent immédiatement à ce dernier cinq secondes de pénalité pour l'incident du virage 1. 

Les deux voitures sont abîmées, Verstappen voit ses pneus le lâcher, il laisse finalement la tête à Hamilton, qui aurait probablement été gagnant quoi qu'il arrive, à cause de cette pénalité de cinq secondes. 

Sur le podium, le Britannique, qui prend aussi le point du meilleur tour, rayonne. Son rival, au contraire, s'en échappe dès que possible. En conférence de presse, ensuite, ils s'ignorent ouvertement.

"Je pense que ces derniers temps, on parle plus des lignes blanches (marquant les limites de la piste, ndlr) et de pénalités et c'est dommage. Ca n'est pas la F1 avec laquelle j'ai grandi", lâche Verstappen, qui s'estime lésé. 

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Max Verstappen après la course. (Photo, AFP)

"On est censé rester entre les lignes blanches mais les règles n'ont pas toujours été claires de la part des commissaires ces derniers temps", contre-attaque Hamilton. 

"Je le sais, tous les pilotes le savent, mais apparemment ça ne s'applique pas à tout le monde ici...", ajoute le septuple champion du monde en évoquant clairement son jeune rival néerlandais... élu "pilote du jour" par les fans de F1, sur internet.

Les esprits ont désormais cinq jours pour s'apaiser avant le rendez-vous d'Abou Dhabi.

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Lewis Hamilton. (Photo, AFP)

L’ambassade de l’Union européenne célèbre la Journée nationale de la fondation de l’Arabie saoudite à Diriyah

Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite (Photo loai Elkelawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Membres de la délégation de l’Union européenne en Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
petite fille saoudienne portant une tenue traditionnelle (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
Ateliers offrant un fascinant aperçu des portes Najdi révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
Siège de Bonjour Saudi à Diriyah (Photo Loai Elkilawy)
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  • L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »
  • Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

RIYAD : À l'occasion de la célébration du jour de la fondation de l'Arabie saoudite, Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite, a souligné la longue et profonde relation entre l'Union européenne et le royaume d'Arabie saoudite. Cet événement a rassemblé les membres de la délégation de l'UE et des journalistes pour réfléchir aux liens solides qui ont façonné le partenariat entre l'UE et l'Arabie saoudite au fil des ans. 

Ce 22 février, nous rendons hommage à la vision, au leadership et à la résilience qui ont fait de l'Arabie saoudite une nation prospère et influente. L'ambassadeur Farnaud a déclaré : « L'Union européenne est fière d'accueillir la célébration de l'importante fête nationale du royaume, qui nous rappelle à tous l'amitié durable et ancienne entre nos deux nations. »

Les relations entre l'Union européenne et l'Arabie saoudite reposent sur des valeurs communes, un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect mutuel, en particulier dans les domaines de la culture, du commerce, de la technologie et de la durabilité environnementale. En coopérant sur des questions régionales et mondiales, les deux parties œuvrent à renforcer leurs liens qui ne font que mûrir et évoluer.

L'ambassadeur Farnaud a souligné l'importance de poursuivre dans cet esprit chaleureux et collaboratif, en particulier face aux défis mondiaux. Il a déclaré : « Alors que nous évoluons dans un monde de plus en plus complexe, il est plus important que jamais de célébrer et de renforcer ce partenariat, et de consolider notre engagement commun en faveur du progrès, de la sécurité et de la prospérité. Notre amitié et notre vision commune constitueront une base solide pour relever les défis et saisir toutes les opportunités de l'avenir. »

L'événement célébrant la fondation de l'Arabie saoudite a été un moment marquant, illustrant ainsi la solidité des relations entre l'Arabie saoudite et l'Union européenne. L'ambassadeur de l'Union européenne a souligné l'importance de cette amitié historique, mettant en avant les valeurs communes aux deux régions : la paix, la stabilité et le respect mutuel.

Christophe Farnaud a confié à Arab News : « Nous avons fait le choix de nous associer à la célébration de la fondation du Royaume d'Arabie saoudite, qui est l'une des dates importantes pour l'identité du pays. C'est le moment idéal pour unir nos efforts. Je crois que c'est aussi l'une des raisons d'être de cette journée, qui est bien sûr une journée du peuple saoudien, mais aussi une journée de réunion nationale.

Je pense que pour les ambassades et pour nous qui sommes ici, aujourd'hui c'est un moyen de nous associer justement à cette célébration en nous rapprochant du patrimoine saoudien, qui est en fait un patrimoine très important. Nous nous trouvons dans l'une de ces vieilles maisons de Diriyah, un lieu historique par définition, où est née la dynastie saoudienne. »

« C'est aussi aujourd'hui un lieu emblématique de l'un des grands projets du pays, et un lieu où subsistent des témoignages de ce patrimoine ancien qui me tient particulièrement à cœur. Dans ce cadre, j'ai pu réunir mon équipe et mes invités pour faire quelque chose ensemble, dans le but de célébrer cet événement et de nous associer à l'héritage saoudien. Nous sommes présents dans ce lieu pour toucher du doigt, au sens propre, ce patrimoine local. Je pense que c'est une façon un peu moins officielle, mais plus engageante de célébrer cet événement. » a conclu l’ambassadeur Christophe Farnaud.

La célébration, qui s'est tenue au siège de Bonjour Saudi à Diriyah, a permis aux invités de découvrir la gastronomie locale et de participer à des ateliers enrichissants. Ils ont également offert un fascinant aperçu des portes Najdi, révélant leur signification culturelle et leur impact sur le patrimoine saoudien. Cette initiative a non seulement renforcé les liens entre les nations, mais elle a aussi mis en valeur la richesse et la diversité de la culture saoudienne, attirant les touristes locaux et internationaux.

Bonjour Saudi C'est sa rencontre avec la culture profonde et l'hospitalité saoudienne qui a incité Cecilia à créer Bonjour Saudi en 2024. Son projet a pris forme grâce à un partenariat avec Mansour Alsanooni, un entrepreneur saoudien visionnaire. 

En rendant hommage à la vision et au leadership de l'Arabie saoudite, cet événement du 22 février a démontré combien la coopération entre l'Europe et le Royaume est essentielle pour la prospérité future.


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.