Covid-19: premiers cas du variant Omicron au Sénégal

L'Institut Pasteur de Dakar a annoncé dimanche dans un communiqué avoir identifié deux autres cas d'infection au variant Omicron.  (Photo, AFP)
L'Institut Pasteur de Dakar a annoncé dimanche dans un communiqué avoir identifié deux autres cas d'infection au variant Omicron.  (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 05 décembre 2021

Covid-19: premiers cas du variant Omicron au Sénégal

L'Institut Pasteur de Dakar a annoncé dimanche dans un communiqué avoir identifié deux autres cas d'infection au variant Omicron.  (Photo, AFP)
  • Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région
  • Dix cas de Covid-19 ont été détectés parmi les membres d'équipage et les passagers d'un paquebot de la compagnie Norwegian Cruise Line rentrant à la Nouvelle-Orléans

DAKAR/ MIAMI:  Le Sénégal a détecté ses trois premiers cas du variant Omicron du coronavirus chez des voyageurs qui se préparaient à se rendre dans des pays d'Afrique, ont annoncé des laboratoires de recherche.  

Un premier cas a été détecté vendredi chez un homme de 58 ans arrivé au Sénégal le 22 novembre par un vol en provenance d’un pays de la sous-région, selon un communiqué publié samedi soir par l'Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef).  

L'homme avait été vacciné le 13 avril avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer, a précisé l'institut. « Il a séjourné à Dakar dans un hôtel et a participé à une manifestation qui a regroupé près de 300 personnes de plusieurs nationalités. La manifestation s’est déroulée du 24 au 25 novembre », ajoute le communiqué.  

L'institut de recherche précise que le cas a été isolé en quarantaine et suivi dans un centre spécialisé. « A la date du samedi 4 décembre, il ne présente aucun symptôme », ajoute l'institut.  

L'Institut Pasteur de Dakar a de son côté annoncé dimanche dans un communiqué avoir identifié deux autres cas d'infection au variant Omicron.  

L'un est un homme de 28 ans prélevé le 23 novembre à Dakar et en partance pour un pays d'Afrique de l'Ouest. L'autre est une femme de 29 ans qui se trouvait dans un hôtel de Dakar et qui se rendait en Afrique australe, précise-t-il.  

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Carte des pays du monde ayant détecté des infections par le variant Omicron du coronavirus (SARS-CoV-2 B.1.1.529), au 5 décembre à 13h GMT. (Graphique, AFP)

Le Sénégal a enregistré au total 74 024 cas de Covid-19 et 1 186 décès depuis le début de la pandémie.  

Le gouvernement a lancé une campagne de vaccination en février, mais le taux de vaccination est faible en raison notamment des réticences des populations. Jusqu’ici, 1 328 633 personnes ont été vaccinées sur une population d'environ 17 millions d'habitants.  

Avant le Sénégal, le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, le Ghana et le Botswana ont annoncé leurs premiers cas de ce variant découvert fin novembre en Afrique du Sud.  

L'annonce de la découverte du variant Omicron survient à la veille d'une visite du président sud-africain Cyril Ramaphosa à Dakar, dernière étape d'une tournée ouest-africaine qui l'a conduit au Nigeria, en Côte d'Ivoire et au Ghana. 

Dix cas de Covid sur un paquebot de la compagnie Norwegian Cruise Line

Dix cas de Covid-19 ont été détectés parmi les membres d'équipage et les passagers d'un paquebot de la compagnie Norwegian Cruise Line rentrant à la Nouvelle-Orléans dimanche avec des milliers de personnes à bord, ont fait savoir les autorités sanitaires américaines. 
Le navire Norwegian Breakaway « est parti de la Nouvelle-Orléans le 28 novembre et s'est arrêté au Bélize, au Honduras et au Mexique lors de son voyage », a indiqué samedi sur Twitter le département de la Santé de Louisiane, précisant qu'« il y a plus de 3 200 personnes à bord ». 
Le département de la santé a ajouté que toutes les personnes à bord devraient se soumettre à un test Covid avant de débarquer. 
« Celles qui seront testées positives à la Covid-19 devront soit (1) utiliser un véhicule personnel pour retourner directement à leur résidence personnelle ou (2) s'auto-confiner », a encore détaillé le département de la santé de Louisiane. 
L'industrie mondiale des croisières a été durement touchée par la pandémie mondiale de Covid-19. 
En février 2020, période durant laquelle la propagation de l'épidémie n'en était encore qu'à ses tout premiers débuts, un navire de croisière nommé « Diamond Princess » avait été mis en quarantaine au large du Japon. 
Plus de 700 personnes à bord avaient alors été testées positives à la Covid-19 et 13 étaient décédées, soulevant une vague de critiques contre les autorités japonaises qui avaient insisté pour que les passagers et l'équipage restent sur le bateau, où le virus avait ainsi continué à se propager. 
Les opérations de croisière aux États-Unis avaient quant à elles été suspendues en mars 2020 pour empêcher la propagation de Covid. 
Certains navires de croisière ont repris leurs activités en Europe et ailleurs l'année dernière, mais l'interdiction a été maintenue aux États-Unis. 
Après une année marquée par de lourdes pertes financières, les géants de l'industrie des croisières ont repris leurs voyages depuis les États-Unis en mai, après un feu vert des autorités américaines au redémarrage des voyages à la condition que passagers et membres d'équipage soient vaccinés.  
Le Canada a quant à lui levé son interdiction visant les navires de croisière dans ses eaux le mois dernier. 


Record de 281 travailleurs humanitaires tués dans le monde en 2024, selon l'ONU

L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database. (AFP)
L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database. (AFP)
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  • L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database
  • "Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires

GENEVE: Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis.

L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database.

"Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires et coordinateur des situations d'urgence, Tom Fletcher, dans le communiqué.

Le Britannique souligne que "cette violence est inadmissible et dévastatrice pour les opérations d'aide".

"Les États et les parties au conflit doivent protéger les humanitaires, faire respecter le droit international, poursuivre les responsables et mettre un terme à cette ère d'impunité".

L'année 2023 avait déjà connu un nombre record, avec 280 travailleurs humanitaires tués dans 33 pays.

L'ONU souligne que la guerre à Gaza "fait grimper les chiffres". Il y a eu "au moins 333 travailleurs humanitaires qui ont été tués rien que dans la bande de Gaza" depuis le début de la guerre en octobre 2023, a indiqué le porte-parole de l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

Nombre d'entre eux ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions alors qu'ils fournissaient de l'aide humanitaire. La plupart travaillaient pour l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dont 243 employés ont été tués depuis la guerre à Gaza, a indiqué M. Laerke.

Parmi les autres travailleurs humanitaires tués depuis le début de la guerre à Gaza figure notamment du personnel du Croissant-Rouge palestinien, a-t-il relevé.

Mais les menaces qui pèsent sur les travailleurs humanitaires ne se limitent pas à Gaza, indique l'ONU, soulignant que des "niveaux élevés" de violence, d'enlèvements, de harcèlement et de détention arbitraire ont été signalés, entre autres, en Afghanistan, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, au Soudan, en Ukraine et au Yémen.

La majorité du personnel humanitaire tué sont des employés locaux travaillant avec des ONG, des agences de l'ONU et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

L'ONU explique que la violence à l'encontre du personnel humanitaire s'inscrit dans "une tendance plus large d'atteintes aux civils dans les zones de conflit", avec l'an dernier "plus de 33.000 civils morts enregistrés dans 14 conflits armés, soit une augmentation de 72% par rapport à 2022".

 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.