À l’Expo 2020 de Dubaï, le Pavillon jordanien propose une expérience authentique

À l’entrée du pavillon, on peut lire: «Vous trouverez sans aucun doute ce qui vous intéresse en Jordanie.»
À l’entrée du pavillon, on peut lire: «Vous trouverez sans aucun doute ce qui vous intéresse en Jordanie.»
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Publié le Vendredi 03 décembre 2021

À l’Expo 2020 de Dubaï, le Pavillon jordanien propose une expérience authentique

  • Dès que les visiteurs pénètrent dans la zone d'accueil, ils se retrouvent dans le royaume hachémite de Jordanie
  • Si certaines des expositions interactives du pavillon jordanien sont amusantes et immersives, d’autres fournissent des informations techniques plus spécialisées

DUBAÏ: À l’Expo 2020, on retrouve deux principaux types de pavillons: ceux qui sont «autoconstruits», financés par les pays participants eux-mêmes, et ceux qui ont reçu un soutien financier de l’exposition ou qui ont été intégralement bâtis grâce à elle.

Malgré son apparence modeste, le Pavillon de la Jordanie, qui se trouve dans une structure construite par l’exposition au cœur de la zone Mobilité –, est un incontournable.

Ce style standard de pavillon équipé a été transformé en un espace unique qui présente une multitude de structures et vous propose des expériences variées. Son atmosphère est à la fois engageante, élégante et sensorielle.

Dès que les visiteurs pénètrent dans la zone d'accueil, ils se retrouvent dans le royaume hachémite de Jordanie. Un affichage en relief présente le territoire et met en lumière l’importance de son emplacement, entre la Turquie au Nord et l’Arabie saoudite au Sud.

Le Pavillon de la Jordanie, à l’Expo 2020 de Dubaï, diffuse des images et des sons grâce à des installations multimédias interactives. (Photo fournie)
Le Pavillon de la Jordanie, à l’Expo 2020 de Dubaï, diffuse des images et des sons grâce à des installations multimédias interactives. (Photo fournie)

Les visiteurs s’engagent ensuite dans un sentier en bois sinueux appelé «le Siq». Chaque étape de leur parcours est accompagnée de sons et d’effets multimédias. En Jordanie, le Siq est un chemin à travers les canyons rocheux qui marque l’entrée de la ville nabatéenne de Pétra, construite il y a deux mille cinq cents ans.

À l’Expo 2020 de Dubaï, le Siq s’apparente à un chemin de bois d’une trentaine de mètres qui mène à la scène d’exposition principale du pavillon. Dans cet endroit, les visiteurs vont vivre une expérience jordanienne unique et authentique, qui stimulera tous leurs sens.

Au bout de ce chemin, ils doivent traverser une série de rideaux à pampilles pour entrer dans une pièce où se mêlent sons et lumières. Des images de paysages et de monuments jordaniens sont diffusées, notamment de la zone protégée de Wadi Rum, de la mer Morte, de sites archéologiques ou de panoramas verdoyants.

En quelques minutes, les visiteurs ont ainsi un avant-goût des meilleures expériences proposées par la Jordanie, du point le plus bas de la Terre, sur les rives de la mer Morte, aux sommets les plus élevés du pays.

Et, s’ils désirent vivre une expérience plus immersive encore, ils ont la possibilité d’explorer le pays grâce à un casque de réalité virtuelle.

Les visiteurs sont invités à errer dans l’espace d’exposition à leur guise et à participer pleinement aux expositions. Chaque élément comprend un élément interactif ou sensoriel. Le point culminant de leur aventure est un voyage audiovisuel qui présente les trésors passés et actuels du pays.

UN PAVILLON POUR CHAQUE NATION L’Expo 2020 de Dubaï est la première exposition universelle à adopter l’approche «une nation, un pavillon»: chacun des 192 pays participants dispose de son propre pavillon.

Cela offre à chaque pays la possibilité de présenter son identité nationale, ses histoires, ses innovations et ses stratégies futures dans un espace dédié qui se situe au sein de l’une des trois zones thématiques clés consacrées à un concept particulier: la durabilité, la mobilité ou les opportunités. Les visiteurs ont ainsi la chance de découvrir la beauté et la culture de chaque pays participant.


Pour que l’objectif «une nation, un pavillon» devienne réalité, le pays hôte, les Émirats arabes unis, a mis en place un fonds d’assistance destiné à soutenir la participation de pays qui, sans lui, n’auraient peut-être pas été en mesure de couvrir les coûts.


Les États qui ont reçu une aide ont été soigneusement sélectionnés sur la base de critères comme le niveau de développement, le revenu et la géographie. Une attention particulière a été accordée aux petits pays enclavés et aux nations insulaires.


À l’Expo 2020, on retrouve deux principaux types de pavillons: ceux qui sont «autoconstruits», financés par les pays participants eux-mêmes, et ceux qui ont reçu un soutien financier de l’exposition.


Les pavillons «autoconstruits» ont des tailles différentes. Ils sont répartis sur le site de l’exposition et sont accessibles à partir des halls principaux. Ils sont grands et diversifiés et présentent des façades uniques ornées de marques et de symboles nationaux. Les plus grands d’entre eux sont ceux des Émirats arabes unis, de la Chine et de l’Inde.


Les pavillons construits par l’exposition, ou grâce à son soutien, se ressemblent davantage, en apparence du moins, et sont entourés de cours ou d’espaces d’exposition. Les pays en développement éligibles bénéficient de leur propre pavillon entièrement équipé, avec des finitions intérieures et un mobilier de base. Ils sont situés au cœur de l’une des zones thématiques, ce qui leur garantit une grande visibilité.
 

Des champs illuminés sont projetés sur le sol et, lorsque l’on marche dessus, ils changent de forme, déclenchant aussitôt des chants et des sons issus d’instruments de musique traditionnels jordaniens, notamment l’oud, le naï et le tabla.

Le rôle d’un pavillon d'exposition, quelle que soit sa forme, sa taille ou sa structure, est de raconter l’histoire du pays qu’il représente du point de vue culturel et économique.

Si certaines des expositions interactives du pavillon jordanien sont amusantes et immersives, d’autres apportent des informations techniques plus spécialisées sur toute une gamme de sujets, comme l’économie du pays, son programme en matière d’entrepreneuriat ou ses politiques d’autonomisation des femmes.

Malgré son apparence modeste, le pavillon de la Jordanie, qui se trouve dans une structure construite par l’exposition, au cœur de la zone Mobilité, est un incontournable.
Malgré son apparence modeste, le pavillon de la Jordanie, qui se trouve dans une structure construite par l’exposition, au cœur de la zone Mobilité, est un incontournable.

La Jordanie relie le contenu de son pavillon au grand thème de l’Expo 2020 tourné vers l’avenir, avec une exposition consacrée au lancement du premier satellite jordanien, le CubeSat, l’un des plus petits du genre.

Sa conception innovante est le fruit d’un programme de coopération qui associe des étudiants en génie des universités jordaniennes à des experts de la Nasa, sous la supervision de la Fondation du prince héritier de Jordanie. Il s’agit de la première entreprise jordanienne spécialisée dans l’industrie spatiale. Elle a suscité un intérêt particulier lors de la semaine sur l’espace de l’Expo 2020.

Tout au long de l’exposition, la Jordanie organisera des événements destinés à promouvoir la compréhension commerciale et culturelle ainsi qu’à stimuler le tourisme récepteur. Le 12 novembre dernier, par exemple, le pays a célébré sa fête nationale en proposant un spectacle qui comprenait musique traditionnelle, fanfare militaire et performances en direct.

Le Pavillon jordanien de l’Expo 2020 comprend une boutique de souvenirs où l’on trouve des produits artisanaux authentiques. (Photo fournie)
Le Pavillon jordanien de l’Expo 2020 comprend une boutique de souvenirs où l’on trouve des produits artisanaux authentiques. (Photo fournie)

Après avoir découvert tout ce que le pavillon leur propose, les visiteurs découvriront une boutique de souvenirs où l’on trouve une large gamme de produits jordaniens uniques et d’une grande beauté, parmi lesquels des sacs à main, de l’huile d'olive et des produits de beauté à base de minéraux qui viennent de la mer Morte.

Des artisans, sur place, expliquent la signification culturelle de ces produits, notamment les masques ornés des couleurs nationales, les bracelets fabriqués à partir de turquoises locales et d’autres pierres naturelles, ainsi que les plateaux à thé peints et décorés dans des styles traditionnels.

À l’entrée du pavillon, on peut lire: «Vous trouverez sans aucun doute ce qui vous intéresse en Jordanie. Cette terre hospitalière était, et elle l’est encore aujourd'hui, une destination où l’on se sent chez soi. Ses habitants sont connus pour leur générosité et leur accueil; ils font de leur pays un paradis pour les visiteurs.»

Les Jordaniens qui ont visité le pavillon ont déclaré à Arab News qu’il était à la hauteur de leurs attentes: il diffuse non seulement des images et des sons, mais aussi l’esprit de leur pays d’origine. Les visiteurs trouveront forcément quelque chose qui les intéresse, ajoutent-ils.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des racines et des recettes : l’art de se retrouver autour d’un plat

Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
Sous les lumières vibrantes de la Green Room, « LéLa Cuisine », offre une fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines. (Photo: fournie)
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  • « LéLa Cuisine » incarne une exploration des identités culturelles, en tissant des liens entre les traditions libanaises et latino-américaines à travers des saveurs partagées et réinventées
  • La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration, de mémoire et de rencontre, au-delà des frontières géographiques

DUBAÏ: Sous les lumières vibrantes de la Green Room, aux parfums entêtants d'épices mêlées et au rythme d'une musique aux accents du Levant et des Andes, Soul Kitchen invite au voyage. À l’occasion de son deuxième anniversaire, le restaurant a célébré bien plus qu’un simple jalon : il a révélé une philosophie culinaire audacieuse baptisée « LéLa Cuisine », fusion harmonieuse des traditions libanaises et latino-américaines.

Au cœur de cette initiative, une idée forte: la cuisine comme langage universel, capable de traverser les frontières, de raconter l’histoire des diasporas et de créer des ponts entre les cultures.

« Concevoir ces plats consiste à trouver des liens simples entre les cuisines libanaise et latino-américaine, et à créer quelque chose qui semble à la fois familier et nouveau », explique la cheffe exécutive Margarita Vaamonde, qui incarne à elle seule ce mélange d'identités culinaires.

De Caracas à Beyrouth, de Buenos Aires à Baalbek, chaque bouchée offrait une rencontre: le hummus chimichurri, le ceviche tabbouleh, ou encore les arepas à la kafta devenaient des symboles vivants de ces histoires partagées par des générations de migrants en quête d’un nouveau foyer.

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Chaque bouchée offrait une rencontre. Le ceviche tabbouleh. (Photo: fournie)

Ce projet n’est pas né du hasard. Il est l’aboutissement d’une vision portée par Factory People, groupe à l’origine de Soul Kitchen, et en particulier par les associés Tala Mortada, Wassim Bou Malham et la cheffe Vaamonde. À travers « LéLa Cuisine », ils racontent une histoire de voyage, d’exil, mais aussi d’ancrage et de réinvention.

« Il s'agit de créer des liens entre les cultures à travers la nourriture », affirme Tala Mortada. Et ces liens ne sont pas théoriques : chaque plat était une escale, chaque saveur un échange.

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La cuisine devient ici un outil de dialogue interculturel, capable de raconter des histoires de migration. "Migration birds" (Photo: fournie)

Au-delà de la gastronomie, Soul Kitchen se positionne comme un espace d’échange culturel, où la musique, les arômes et les récits personnels se croisent. Une véritable ode à la diaspora arabe en Amérique latine, qui, depuis le XIX siècle, a semé les graines d’une culture métissée et vibrante.

Deux ans après son ouverture, Soul Kitchen ne se contente plus de nourrir : il connecte, raconte, unit. Un pari réussi, dans une ville aussi cosmopolite que Dubaï, où la cuisine devient un passeport vers l’autre, et un rappel que, malgré les distances, nos racines peuvent se rejoindre dans une assiette.