Omicron : l'OMS juge inutile les interdictions de voyage, la pilule contre la Covid passe une étape

Le variant Omicron continue de se propager à travers le monde (Photo, AFP).
Le variant Omicron continue de se propager à travers le monde (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 01 décembre 2021

Omicron : l'OMS juge inutile les interdictions de voyage, la pilule contre la Covid passe une étape

  • «Les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation» de ce variant, a estimé l'OMS dans un document technique
  • Possible espoir pour les malades de la Covid-19, un comité de scientifiques américains s'est prononcé mardi en faveur de l'autorisation d'urgence de la pilule contre cette maladie

GENEVE: L'Organisation mondiale de la santé a jugé inutiles mardi les interdictions de voyages qui "n'empêcheront pas" la propagation du nouveau variant du coronavirus Omicron, tandis que la pilule contre la Covid du laboratoire Merck a été approuvée par un comité indépendant.

"Les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation" de ce variant, a estimé l'OMS dans un document technique, recommandant toutefois aux personnes vulnérables et non vaccinées, notamment à celles âgées de 60 ans et plus, de "reporter leurs voyages dans les zones de transmission" du coronavirus. 

Possible espoir pour les malades de la Covid-19, un comité de scientifiques américains s'est prononcé mardi en faveur de l'autorisation d'urgence, chez certains patients à risque, de la pilule contre cette maladie du laboratoire Merck aux Etats-Unis.

Le vote de ces experts au terme d'une journée de discussions a toutefois été serré, avec 13 pour et 10 contre, et la décision finale sur l'homologation de ce médicament reviendra à l'agence américaine des médicaments (FDA).

Le variant Omicron continue quant à lui de se propager à travers le monde : mardi soir, le Brésil a annoncé avoir enregistré ses deux premiers cas, les premiers aussi en Amérique latine.

Face à la panique qui semble s'emparer de la planète, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé mardi au "calme" et demandé une réponse "rationnelle" et "proportionnelle".

Il s'est dit "préoccupé par le fait que plusieurs Etats membres prennent des mesures générales et brutales qui ne sont ni fondées sur des preuves ni efficaces en soi et qui ne feront qu'aggraver les inégalités" entre les pays.

Depuis que l'Afrique du Sud a signalé l'apparition de ce nouveau variant la semaine dernière, de nombreux Etats ont fermé leurs frontières à ce pays et à ses voisins, provoquant la colère dans la région.

Ces mesures "peuvent avoir un impact négatif sur les efforts de santé mondiaux pendant une pandémie en dissuadant les pays de signaler et de partager les données épidémiologiques et de séquençage", a d'ailleurs prévenu l'OMS.

Plusieurs mois pour un vaccin ?

A un moment où le monde s'interroge sur la réponse à apporter à ce variant aux multiples mutations, le dirigeant du fabricant de vaccins Moderna, Stéphane Bancel, a prédit dans un entretien avec le Financial Times une "baisse significative" de l'efficacité des sérums actuels.

Selon lui, il faudra plusieurs mois pour en mettre au point un nouveau. "Tous les scientifiques à qui j'ai parlé (...) disent +Cela ne va pas le faire+", assure-t-il.

Divers fabricants, dont Moderna, AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Novavax, se sont néanmoins dits confiants dans leur capacité à créer un nouveau vaccin contre la Covid-19. La Russie a, elle aussi, annoncé travailler sur une version de son Spoutnik V ciblant spécifiquement Omicron.

Les fermetures de frontières évaluées «semaine après semaine», déclare Biden

Le président américain Joe Biden a déclaré mardi que les Etats-Unis, qui ont fermé leurs frontières aux voyageurs de huit pays d'Afrique australe, évalueraient leur politique "semaine après semaine", en fonction de l'évolution des connaissances sur le nouveau variant Omicron de la Covid-19.

"Nous verrons semaine après semaine ce qui est nécessaire", a-t-il dit à l'aéroport de Saint-Paul, dans l'Etat du Minnesota (nord), en réponse à une question sur ces restrictions aux voyages en vigueur depuis la veille.

"Nous allons en apprendre beaucoup plus dans les prochaines semaines sur la mortalité de ce virus, sur sa propagation", a encore dit Joe Biden aux journalistes, avant de s'envoler pour Washington à l'issue d'un court déplacement.

La Maison Blanche affirme que l'objectif n'est pas d'empêcher mais de retarder la diffusion de ce variant sur le sol américain afin de pouvoir s'y préparer.

Cette nouvelle souche a désormais été repérée sur tous les continents, mais l'Europe, confrontée à une nouvelle vague, semble la plus touchée et multiplie les mesures pour enrayer la pandémie.

Submergée par une flambée d'infections, l'Allemagne a mis sur le tapis mardi la vaccination obligatoire, qui fera l'objet d'une loi soumise au Parlement avant la fin de l'année. "Trop de gens ne se sont pas fait vacciner", a expliqué le futur chancelier Olaf Scholz à la chaîne de télévision Bild TV.

Au Royaume-Uni, porter un masque dans les transports et les magasins est redevenu obligatoire mardi et tous les voyageurs y arrivant doivent faire un test PCR et s'isoler jusqu'au résultat.

La Suède en revanche, qui s'était déjà distinguée au début de la pandémie par des mesures peu coercitives, a annoncé qu'elle continuerait sur la même voie.

"Les mesures suédoises ont eu des effets qui ne sont pas si différents des effets des mesures prises par tant d'autres pays", a plaidé l'épidémiologiste en chef de ce royaume, Anders Tegnell, dans un entretien avec l'AFP.

La France a signalé son premier cas mardi, sur l'île de la Réunion, dans l'Océan Indien, et recommande désormais la vaccination aux cinq-onze ans présentant un risque de forme grave de la Covid.

Mardi soir, deux cas de coronavirus dus à Omicron ont aussi été enregistrés en Suisse.

En Asie, le Japon, trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions, interdit depuis mardi "toutes les entrées de ressortissants étrangers" et le gouvernement a confirmé son premier cas d'Omicron, chez un homme de retour de Namibie.

Le Canada a quant à lui interdit mardi d'accès à son territoire les voyageurs en provenance du Malawi, du Nigeria et d'Egypte, portant à 10 le nombre des pays - tous Africains - concernés par cette mesure.

Hausse exponentielle

Jamais un variant de la Covid-19 n'avait provoqué autant d'inquiétude depuis l'émergence de Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux.

L'OMS juge "élevée" la "probabilité qu'Omicron se répande au niveau mondial", même si de nombreuses inconnues demeurent : contagiosité, efficacité des vaccins existants, gravité des symptômes.

Elément rassurant : à ce jour, aucun décès associé à Omicron n'a été signalé.

En Afrique du Sud, la majeure partie des nouvelles contaminations sont déjà liées à Omicron, laissant penser que le variant a un grand potentiel de propagation.

Mardi, les Bourses mondiales et les cours du pétrole reculaient nettement face à l'avancée d'Omicron. Wall Street a ainsi terminé novembre en forte baisse de 1,86%.

La pandémie de Covid-19 a fait au moins 5.206.370 morts depuis son apparition fin 2019 en Chine, selon un comptage de l'AFP.


Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi. (AFP)
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  • La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde
  • De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News

CITE DU VATICAN: Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.

La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s'étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l'avancée des fidèles, a constaté l'AFP.

De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu'à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.

"Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouille", a témoigné jeudi matin auprès de l'AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François "a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j'espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien", a-t-il également confié.

Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d'une mitre blanche et d'une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.

Le père des "laissés-pour-compte" 

"C'était un grand homme, c'était le père des laissés-pour-compte, des invisibles", a également confié jeudi à l'AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.

Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n'a pas hésité à rejoindre la file d'attente, armée d'un café, pour vivre ce "moment historique". Surtout pour nous "parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment", a-t-elle ajouté.

Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d'une nouvelle "congrégation" en présence de 103 d'entre eux - électeurs et non électeurs.

Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas pour raison de santé.

Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l'AFP.

Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l'armée de l'air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.

Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu'à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.

Funérailles samedi 

L'affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s'y sont pressées à l'heure du déjeuner.

Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu'à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.

Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces "novemdiales", des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.

Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave.

Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.

"Il est impossible de savoir" combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, "quelques centaines de milliers au minimum", a déclaré à l'AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.

Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l'Eglise catholique, sous haute sécurité.

Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.


Les marchés agricoles naviguent à vue, chahutés par la guerre commerciale

Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias après avoir signé des décrets dans le bureau ovale de la Maison Blanche, le 23 avril 2025 à Washington, DC. (AFP)
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  • De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump
  • Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche

WASHINGTON: De part et d'autre de l'Atlantique, les marchés agricoles sont secoués par les remous liés à la politique commerciale de l'administration Trump, même si certains fondamentaux continuent d'influencer les cours.

"Les décisions erratiques" de Donald Trump sur le plan commercial "fragilisent l'opinion des investisseurs: ils ne savent plus trop dans quoi investir", commente auprès de l'AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

Les cours des céréales et oléagineux à l'échelle mondiale évoluent ainsi au rythme des commentaires de la Maison Blanche, provoquant par ailleurs des "craintes financières", selon l'analyste.

A la Bourse de Chicago, les prix du blé et du maïs ont baissé sur la semaine, à cause notamment des incertitudes commerciales. Le soja a pour sa part évolué en dents de scie, pour se retrouver au final à des niveaux proches de la semaine passée.

Sur Euronext, "les cours suivent Chicago, qui est déprimé", résume Damien Vercambre.

La pause de 90 jours décidée par Donald Trump sur une partie des surtaxes à l'importation, à l'exception notable de celles visant la Chine, est à nouveau venue bouleverser la donne après un début d'année agité.

En parallèle, le président américain Donald Trump a évoqué mercredi la possibilité d'un accord commercial "équitable" avec la Chine, sans que les négociations aient toutefois réellement commencé, d'après un ministre de premier plan.

La guerre commerciale initiée par l'exécutif américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump a débouché sur 145% de droits de douane additionnels sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, et 125% décidés en représailles par Pékin sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.

"Un jour ou l'autre, un accord sera conclu avec la Chine", assure l'analyste américain Dewey Strickler, d'Ag Watch Market Advisors.

Mais si le ton de l'administration américaine se veut désormais rassurant, les marchés semblent attendre des actions concrètes de la part de Washington.

"Nous sommes dans une phase d'attente et d'hésitation en ce moment", les investisseurs "attendant la moindre avancée en matière de politique commerciale", confirme Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale.

"Il y a (cette) peur que l'économie capote, comme (...) en 2018 (sous le premier mandat de Donald Trump, ndlr) où les prix du soja et du maïs aux Etats-Unis s'étaient cassés la figure, avant qu'il y ait une réconciliation avec la Chine", rappelle M. Vercambre.

- Influence des fondamentaux -

Si le spectre de la guerre commerciale occupe une grande partie du paysage, des éléments fondamentaux influencent tout de même les cours, dont la météo ou encore les perspectives de production.

Aux Etats-Unis, les acteurs du marché sont "moins inquiets des conditions météorologiques et de la menace d'un temps sec" notamment "pour la Corn Belt américaine", ce qui pousse le maïs américain à de "nouveaux plus bas sur deux semaines", explique Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.

"Il y a eu beaucoup de pluie dans le Midwest, en particulier dans les régions du Sud", participant au mouvement baissier du maïs et du blé américain, abonde Dewey Strickler.

Sur le Vieux Continent, "les perspectives de production pour la nouvelle campagne (...) sont aussi meilleures", observe M. Vercambre.

Plus précisément, "le sud de l'Europe a bénéficié de précipitations abondantes, ce qui a amélioré l'humidité des sols et augmenté les perspectives de rendement des cultures", selon un rapport de la Commission européenne.

Selon ce même rapport, néanmoins, dans le centre et le nord de l'Europe, "les conditions sèches prédominent" ce qui pourrait "nuire au développement des cultures d'hiver".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.