Kaspersky et la Technology Control Company s’engagent à lutter contre les cyberattaques

Le Dr Bandar al-Haqbani, le Dr Abdelaziz Alhussain, l’ingénieur Mohammed Alwashmi et Mohammed Hachem lors de la conférence. (Photo, Rahaf Jambi)
Le Dr Bandar al-Haqbani, le Dr Abdelaziz Alhussain, l’ingénieur Mohammed Alwashmi et Mohammed Hachem lors de la conférence. (Photo, Rahaf Jambi)
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Publié le Lundi 29 novembre 2021

Kaspersky et la Technology Control Company s’engagent à lutter contre les cyberattaques

  • Le Royaume développe actuellement la numérisation et les technologies avancées comme l’intelligence artificielle, l’Internet des objets ou la blockchain
  • Les formations proposées – réaction aux incidents, analyse des logiciels malveillants, criminalistique numérique – constituent un élément essentiel de ce partenariat

RIYAD: La société mondiale de cybersécurité Kaspersky vient de signer un accord stratégique avec la Technology Control Company, une entreprise d’Arabie saoudite spécialisée dans les services de sécurité, les services numériques et les mégadonnées, lors de la conférence @Hack Infosec 2021.

L’accord de fournisseur de services d’infogérance en sécurité a été conclu lors de la conférence. Il s’agissait de l’un des événements de sécurité de l’information les plus attendus dans le Royaume cette année.

Cette décision est conforme à l’engagement pris par la Technology Control Company de fournir à ses clients saoudiens des services d’infogérance en sécurité améliorés.

Mohammed Hachem, directeur national chez Kaspersky, explique à Arab News de quelle manière les nouvelles technologies augmentent l’exposition aux cyberattaques tout en ouvrant de nouvelles possibilités d’attaque.

«Devant cette menace, la société Kaspersky est ravie d’étendre et renforcer le portefeuille de la Technology Control Company. Elle se félicite de doter les clients d’Arabie saoudite des capacités de prévention, de détection et de réponse les plus efficaces du marché», affirme-t-il.

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Le Dr Abdelaziz Alhussain, qui travaille pour la Technology Control Company, et Mohammed Hachem signent l’accord lors de la @hack conference. (Photo Arab News/Rahaf Jambi)

 

«Nos solutions innovantes et notre degré d’expertise garantiront à nos clients de la région la meilleure protection de données possible via un fournisseur local de technologies et de services de confiance», déclare-t-il.

La Technology Control Company proposera les ressources et les services de Kaspersky, notamment au niveau du conseil, de l’évaluation de la sécurité, de la sensibilisation et de la formation au Centre de gestion de la sécurité.

Le Royaume œuvre actuellement au développement de la numérisation et des technologies avancées comme l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la blockchain (technologie de stockage et de transmission de l’information qui permet de sécuriser les échanges de données, NDLR), la fintech (technologie financière) et la 5G dans ses secteurs public et privé.

 

Devant cette menace, la société Kaspersky est ravie d’étendre et renforcer le portefeuille de la Technology Control Company. Elle se félicite de doter les clients d’Arabie saoudite des capacités de prévention, de détection et de réponse les plus efficaces du marché.

Mohammed Hachem, directeur national chez Kaspersky

Alors que le pays poursuit ses efforts de numérisation et d’adoption de ces technologies, Kaspersky s’attend à une augmentation constante des cyberattaques.

Le partenariat jouera un rôle clé dans la gestion de ces risques. Il sera de nature à aider la Technology Control Company à fournir des services de surveillance de la sécurité, de réponse aux incidents, d’identification des menaces, de renseignements sur ces dernières, de détection et d’intervention gérées, d’évaluation de la sécurité et de sensibilisation à la sécurité de manière rentable, évolutive et flexible.

En Arabie saoudite, les clients de la Technology Control Company pourront, au centre de gestion de la sécurité, souscrire à des services de nouvelle génération basés sur des solutions conformes aux normes industrielles mondiales. Les formations proposées – réaction aux incidents, analyse des logiciels malveillants, criminalistique numérique – constituent un autre élément essentiel de ce partenariat.

M. Hachem fait part de son enthousiasme à l’idée de participer à l’événement @hack, affirmant que c’est la première fois que cette initiative se tient en dehors des États-Unis.

«Il est indispensable que nous participions à ce grand événement, puisque Kaspersky est l’un des chefs de file du domaine de la cybersécurité, et nous sommes heureux d’être ici», indique M. Hachem.

Il ajoute que la société a signé un accord avec Cyberkids afin de promouvoir une meilleure sensibilité à la cybersécurité.

Mohammed Alwashmi, directeur des services de sécurité au sein de la Technology Control Company, se dit heureux de s’associer à une entreprise dont la vocation est internationale et qui propose des renseignements spécifiques à la région.

«Cet accord fournira à nos clients une protection maximale pour leurs entreprises en leur proposant les meilleures solutions disponibles sur le marché. Le fait d’avoir Kaspersky à bord contribuera à notre succès, et nous attendons avec impatience que cette collaboration prospère», conclut M. Alwashmi.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Bercy veut qu'EDF "rouvre" le dossier de la vente d'une pépite technologique à un Américain

Cette photo aérienne montre la centrale à charbon d'EDF à Cordemais, dans l'ouest de la France, le 3 juin 2025. (AFP)
Cette photo aérienne montre la centrale à charbon d'EDF à Cordemais, dans l'ouest de la France, le 3 juin 2025. (AFP)
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  • Le ministère français de l'Economie a demandé à EDF de "rouvrir" le dossier de la vente de sa pépite technologique Exaion, spécialisée dans les supercalculateurs, au groupe américain Mara

PARIS: Le ministère français de l'Economie a demandé à EDF de "rouvrir" le dossier de la vente de sa pépite technologique Exaion, spécialisée dans les supercalculateurs, au groupe américain Mara, a-t-il indiqué vendredi à l'AFP.

"On demande à EDF de rouvrir le sujet et de le réévaluer", affirme Bercy, soulignant que "le dossier n'est pas clos", confirmant une information des Echos.

"C'est comme si on suspendait la procédure avec Mara (une entreprise américaine spécialisée dans les technologies liées aux actifs numériques) le temps de se réinterroger", a précisé le ministère de l'Economie, ajoutant que le dossier est entre les mains d'EDF, détenu par l'Etat à 100%, et de l'Agence des participations de l'Etat (APE).

EDF a officialisé le 11 août la signature d'un accord prévoyant l'acquisition par Mara de 64% dans Exaion pour 168 millions d'euros,  soulevant des critiques sur la vente d'actifs stratégiques français à des pays étrangers.

La société, filiale de l'énergéticien français, développe des centres de données de calcul de haute performance.

"Allons-nous brader les pépites tech souveraines qui grandissent en France?", a notamment apostrophé dimanche sur le réseau X l'ancien ministre de l'Economie, Antoine Armand.

Il y a en tout état de cause "un certain nombre d'autorisations préalables avant d'aboutir à la cession effective", affirme Bercy selon qui il y a désormais trois scénarios: soit EDF décide de ne pas céder Exaion, soit il cherche un autre investisseur notamment européen, soit la vente à Mara se poursuit. Dans ce cas, une procédure de contrôle des investissements étrangers (IEF) serait déclenchée par le Trésor dont un potentiel blocage devrait être motivé.

"Quand on dit que la direction du Trésor est sur le dossier, derrière c'est l'Etat", a souligné auprès de l'AFP une source proche du dossier selon qui "rien n'est définitif" à ce stade.

"Exaion opère des activités qui ne sont pas stratégiques ou souveraines comme EDF ou une entreprise de la défense, mais porte des technologies qui peuvent être extrêmement importantes à l'avenir et pour lesquelles on pourrait avoir un intérêt à garder une part de souveraineté ou une souveraineté complète", précise le ministère.

"Du point de vue d'EDF, c'est une bonne nouvelle qu'ils se mettent d'accord avec Mara", a aussi reconnu Bercy, à l'heure où la France veut se montrer attractive pour les investisseurs étrangers.

"L'accord d'investissement dans la filiale Exaion entre Mara et EDF Pulse Ventures est soumis à plusieurs conditions suspensives, dont le contrôle des investissements étrangers en France", a sobrement réagi vendredi EDF dans un communiqué.


Le festival du shopping dynamise l’économie et le tourisme à Asir

Le 26e festival du shopping d'Abha est un pilier économique essentiel de la saison estivale d'Asir. (SPA)
Le 26e festival du shopping d'Abha est un pilier économique essentiel de la saison estivale d'Asir. (SPA)
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  • Son attrait large souligne le rôle clé du festival dans la stimulation de l’activité économique et de la demande locale
  • Le festival propose des programmes de formation ciblés pour les jeunes de la région, développant leurs compétences et fournissant des talents locaux qualifiés au marché du travail

​​​​​​RIYAD : La 26e édition du Festival du shopping d’Abha constitue un pilier économique majeur de la saison estivale à Asir, attirant des visiteurs venus de toutes parts grâce à une offre variée mêlant commerce, culture et divertissement.

Son fort pouvoir d’attraction souligne l’importance du festival dans la dynamisation de l’activité économique et de la consommation locale, rapporte mercredi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le festival offre également des programmes de formation ciblés à destination des jeunes de la région, permettant de développer leurs compétences et de fournir au marché du travail des talents locaux qualifiés.

Il comprend cinq halls commerciaux présentant une large gamme de produits, allant des articles ménagers aux vêtements, parfums, confiseries et autres produits essentiels.

Au-delà du commerce, le festival favorise aussi le tourisme dans la région d’Asir, en associant activité économique et richesse culturelle.

Les visiteurs peuvent profiter des séances de shopping tout en assistant à des spectacles artistiques et folkloriques, des soirées culturelles, des animations et un parc d’attractions dynamique.

Ces activités renforcent l’attractivité touristique de la région, incitant à des séjours plus longs et à une hausse des dépenses, selon la SPA.

Ce dynamisme crée un cercle économique vertueux qui bénéficie à l’hébergement, à la restauration et aux transports, tout en préparant le terrain pour de nouveaux investissements dans les infrastructures touristiques et commerciales.

Des pavillons représentant l’Inde, la Chine, les Philippines, le Maroc, le Pakistan, l’Égypte, la Syrie, la Jordanie, le Koweït, le Kenya et le Sénégal enrichissent l’expérience des visiteurs, ajoutant une touche internationale aux marchés et produits exposés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite lève 1,42 milliard de dollars via une émission de sukuk en août

Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
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  • Le Centre national de gestion de la dette saoudien a levé 1,42 milliard de dollars en août via une émission de sukuk, poursuivant la hausse entamée depuis plusieurs mois
  • L’Arabie saoudite reste le leader du marché primaire de la dette dans le Golfe, représentant plus de la moitié des émissions de la région au premier semestre 2025

RIYAD : Le Centre national de gestion de la dette d’Arabie saoudite a levé 5,31 milliards de riyals (1,42 milliard de dollars) via son émission de sukuk libellés en riyals pour le mois d’août, soit une hausse de 5,8 % par rapport à juillet.

Le Royaume avait levé 5,02 milliards de riyals en juillet, contre 2,35 milliards en juin et 4,08 milliards en mai.

Les sukuk sont des instruments financiers conformes à la charia, accordant aux investisseurs une propriété partielle d’actifs sous-jacents. Ils constituent une alternative populaire aux obligations traditionnelles.

L’émission d’août a été répartie en quatre tranches : 755 millions de riyals arrivant à échéance en 2029, 465 millions en 2032, 1,12 milliard en 2036, et 2,97 milliards en 2039.

Dans un communiqué, le Centre a déclaré que cette opération s’inscrivait dans les efforts continus de diversification des sources de financement et de renforcement du marché local de la dette.

Un rapport récent du Kuwait Financial Centre (Markaz) indique que l’Arabie saoudite a dominé le marché primaire de la dette dans le Golfe au premier semestre 2025, avec 47,9 milliards de dollars levés via 71 opérations de sukuk et d’obligations — soit 52,1 % du total du CCG.

L’agence de notation S&P a également souligné le rôle moteur du Royaume dans la finance islamique, estimant que les émissions mondiales de sukuk pourraient atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, dont jusqu’à 80 milliards en devises étrangères.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com