Omicron: deux passagers en provenance d'Afrique australe contaminés en Australie

L'avion à bord duquel se trouvaient les deux passages contaminés a atterri le jour où l'Australie annonçait l'interdiction des vols en provenance de neuf pays d'Afrique australe, dont l'Afrique du Sud et le Zimbabwe. (Photo, AFP)
L'avion à bord duquel se trouvaient les deux passages contaminés a atterri le jour où l'Australie annonçait l'interdiction des vols en provenance de neuf pays d'Afrique australe, dont l'Afrique du Sud et le Zimbabwe. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 28 novembre 2021

Omicron: deux passagers en provenance d'Afrique australe contaminés en Australie

  • Ils ont été testés positifs au Covid-19 peu de temps après leur arrivée, ce qui a conduit à une analyse plus poussée pour établir s'ils étaient porteur du nouveau variant du coronavirus, Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud
  • Les deux passagers ont voyagé à bord d'un vol de Qatar Airways via Doha, a indiqué la NSW Health dans un communiqué

SYDNEY, Australie : Les autorités sanitaires australiennes ont annoncé dimanche avoir détecté la présence du variant du coronavirus Omicron chez deux passagers en provenance d'Afrique australe qui ont atterri à Sydney. 

L'autorité sanitaire de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, dans l'est du pays, a déclaré avoir effectué des tests d'urgence qui ont confirmé la présence de cette nouvelle souche chez deux passagers arrivés samedi à Sydney.

Les deux passagers ont voyagé à bord d'un vol de Qatar Airways via Doha, a indiqué la NSW Health dans un communiqué.

Ils ont été testés positifs au Covid-19 peu de temps après leur arrivée, ce qui a conduit à une analyse plus poussée pour établir s'ils étaient porteur du nouveau variant du coronavirus, Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud.

"Les deux cas positifs, qui étaient asymptomatiques, sont à l'isolement dans des chambres spécifiques. Les deux personnes sont entièrement vaccinées", a précisé la NSW Health. 

Douze autres passagers en provenance d'Afrique australe qui étaient sur le même vol n'ont pas été testés positifs au Covid mais ont été placés en quarantaine, a précisé le ministère.

Les quelque 260 passagers et membres d'équipage de ce vol ont également été invités à s'isoler, a indiqué l'autorité sanitaire. 

L'avion à bord duquel se trouvaient les deux passages contaminés a atterri le jour où l'Australie annonçait l'interdiction des vols en provenance de neuf pays d'Afrique australe, dont l'Afrique du Sud et le Zimbabwe.

L'Organisation mondiale de la santé a classé vendredi "préoccupant" ce nouveau variant qui présente un grand nombre de mutations.

L'Australie a récemment levé l'interdiction faite à ses ressortissants entièrement vaccinés de voyager à l'étranger sans autorisation. 

Ses frontières, fermées depuis plus de 18 mois, doivent également s'ouvrir aux travailleurs qualifiés et aux étudiants internationaux d'ici la fin de l'année.

Le 20 mars 2020, Canberra a décrété des mesures aux frontières parmi les plus strictes au monde en réponse à la pandémie de coronavirus.

Pendant près de 600 jours, d'innombrables vols internationaux ont été cloués au sol et les voyages à l'étranger ont été réduits au minimum.

La mesure de deux semaines de quarantaine obligatoire à l'hôtel pour les ressortissants entièrement vaccinés de retour au pays n'a pas été levée sur l'ensemble du territoire.

Sydney l'a supprimée mais dans d'autres États ou Territoire, où le taux de vaccination est plus faible, elle demeure en vigueur.

Il est encore trop tôt pour savoir si l'apparition de ce variant Omicron entraînera un retour de mesures plus strictes.

Quelques heures avant la confirmation de ces deux cas du variant Omicron, le Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, Dominic Perrottet, semblait peu enclin à s'engager dans cette voie.

"Nous devons apprendre à vivre avec le virus et avec les différentes souches du virus qui apparaîtront", a déclaré M. Perrottet. 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Short Url
  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
Short Url
  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Short Url
  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.