Angleterre: Manchester United renvoie Solskjaer, le «Super-Sub», aux vestiaires

Dans cette photo d'archive prise le 16 octobre 2021, le manager norvégien de Manchester United, Ole Gunnar Solskjaer, réagit à la fin du match de football de Premier League anglaise entre Leicester City et Manchester United au King Power Stadium de Leicester, dans le centre de l'Angleterre. (Photo, AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 16 octobre 2021, le manager norvégien de Manchester United, Ole Gunnar Solskjaer, réagit à la fin du match de football de Premier League anglaise entre Leicester City et Manchester United au King Power Stadium de Leicester, dans le centre de l'Angleterre. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 21 novembre 2021

Angleterre: Manchester United renvoie Solskjaer, le «Super-Sub», aux vestiaires

  • Le «Super-Sub»n'a pas résisté à la dégradation du jeu de son équipe depuis mi-septembre, qui a culminé avec l'humiliante défaite (5-0) à Old Trafford contre le rival historique Liverpool, le 24 octobre dernier
  • Selon la presse anglaise, le club mancunien chercherait à convaincre Zinedine Zidane de lui succéder

LONDRES : Célèbre pour ses entrées en jeu décisives comme joueur, Ole Gunnar Solskjaer a été limogé dimanche du poste d'entraîneur de Manchester United où, arrivé comme simple intérimaire, il ne s'est jamais vraiment imposé comme titulaire.

"Ole restera à jamais une légende à Manchester United et c'est à regret que nous avons pris cette décision difficile", a écrit le club dans un communiqué.

Le "Super-Sub" (super-remplaçant) n'a pas résisté à la dégradation du jeu de son équipe depuis mi-septembre, qui a culminé avec l'humiliante défaite (5-0) à Old Trafford contre le rival historique Liverpool, le 24 octobre dernier.

Une prestation cataclysmique qui avait mis en lumière l'absence de fond de jeu après deux saisons et demi en poste du "Super-Sub", surnom qu'il avait gagné en inscrivant 28 de ses 126 buts avec Manchester en sortie de banc, un record à l'époque (1996-2007).

United a souligné "tout le travail fait ces trois dernières années pour rebâtir les fondations d'un succès à long terme", mais ces progrès étaient devenus des trompe-l’œil.

Un revers humiliant (4-1) samedi, chez le modeste Watford, 17e avant ce match, aura été la déconvenue de trop, reléguant les Red Devils au 7e rang, à 12 points du leader, Chelsea, après 12 journées.

Son adjoint Michael Carrick, lui aussi un ancien du club, assurera l'intérim, alors que le club cherche pour le moment un coach pour finir la saison.

Selon la presse anglaise, le club mancunien chercherait à convaincre Zinedine Zidane de lui succéder. 

Avant cette saison, son équipe semblait pourtant globalement sur une pente ascendante.

Solskjaer était arrivé fin 2018 pour succéder à José Mourinho, alors que l'ambiance au sein de l'équipe était exécrable, les joueurs essorés et démobilisés.

Des doutes récurrents

Ses débuts en fanfare, avec 14 matches sans défaite, avaient convaincu la direction de le confirmer à son poste dès mars, avant une fin de saison ratée qui avait ramené l'équipe au 6e rang où il l'avait trouvée.

Une nouvelle accueillie avec scepticisme face à son manque de références: après avoir fait ses classes avec la réserve mancunienne, il avait entraîné le club norvégien de Molde deux fois, avant et après une expérience ratée à Cardiff en 2014.

Son caractère affable tranchait aussi avec les hommes de caractère associés à l'histoire de "MU", comme Sir Alex Ferguson, Louis van Gaal, Mourinho sur le banc ou Eric Cantona et Roy Keane sur le terrain.

Mais après tout, son recrutement comme joueur avait aussi surpris et cela ne l'avait pas empêché de marquer le but décisif dans la renversante finale de Ligue des Champions 1999 contre le Bayern Munich (2-1).

Gage "identitaire" donné par la direction aux supporters, Solskjaer a pacifié le club, redonné confiance au groupe mais a raté la dernière marche, la seule qui compte: les titres.

Son entrée en matière aura finalement été révélatrice de son règne: une progression par à-coups, faite de séries encourageantes, sapées par d'autres plus négatives, qui ravivaient les doutes.

Qualités humaines indiscutables

Il y a eu 19 matches sans défaite, entre mars et juillet 2020, qui ont permis à United de monter sur le podium (3e), et encore une série d'invincibilité de 14 matches en Premier League la saison passée, pour finir dauphin de City et finaliste de C3.

Grâce à ses qualités humaines indiscutables, Solskjaer a mieux géré que quiconque à Manchester l'imprévisible Paul Pogba, tout en couvant l'émergence ou la confirmation de jeunes du centre de formation comme Scott McTominay, Marcus Rashford ou Mason Greenwood.

Après avoir fait de son équipe une redoutable machine à contrer, le Norvégien espérait ressusciter le Manchester United dominateur des années Ferguson.

Avec Harry Maguire, Aaron Wan Bissaka, Donny van de Beek, Jadon Sancho, Raphaël Varane, et, évidemment, Cristiano Ronaldo, les investissements ont suivi, même si la cohérence de ce recrutement est discutable.

Il avait même été prolongé jusqu'en 2024 l'été dernier avec pour mission de concurrencer Chelsea, City ou Liverpool en championnat.

Mais, de titre, il n'est déjà plus question, et la qualification en C1, dans une poule qui semblait à leur portée, reste incertaine.

Solskjaer a vécu en sursis plusieurs semaines, sauvé par l'absence de remplaçant crédible, et quelques points supplémentaires l'auraient peut-être maintenu en poste jusqu'à cet été.

Mais son crédit s'est épuisé avec les derniers matches apathiques de son équipe, qui semble avoir baissé les bras, et la direction a montré le chemin de la sortie au Super-Sub.


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.