Tentation tanzanienne: un safari en Afrique de l'Est

Il existe vingt-deux réserves, parcs nationaux et aires protégées en Tanzanie. (Shutterstock)
Il existe vingt-deux réserves, parcs nationaux et aires protégées en Tanzanie. (Shutterstock)
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Publié le Vendredi 19 novembre 2021

Tentation tanzanienne: un safari en Afrique de l'Est

  • Outre l'attraction principale que représentent les animaux, les safaris donnent une réelle opportunité de voir comment vivent les habitants
  • Un safari à travers la Tanzanie propose une échappée temporaire du monde moderne et offre la chance de s'asseoir et de réfléchir à ce dont nous avons réellement besoin

AMMAN: Alors que les frontières s'ouvrent à nouveau après les fermetures liées à la pandémie de Covid-19, la plupart d'entre nous souhaitent probablement entreprendre des voyages touristiques. Mais quelle destination choisir? Et comment vérifier qu’elle est sûre?

Un safari animalier en Afrique représente une excellente alternative aux destinations de voyage standard, et la Tanzanie est un endroit particulièrement accueillant pour les musulmans, avec ses nombreuses mosquées et ses produits halal facilement disponibles. L’ensemble du personnel que nous avons rencontré a été vacciné; cependant, le respect des mesures de précautions anti-Covid dans les villes de Tanzanie laisse à désirer.

Il existe vingt-deux réserves, parcs nationaux et aires protégées en Tanzanie. Le choix d’une destination et du moment de partir dépend de plusieurs facteurs.

Tout d'abord, combien de temps voulez-vous y consacrer? Ensuite, que voulez-vous voir: des oiseaux, les grands félins, des éléphants, des primates, la migration des gnous? Et quand voulez-vous partir: pendant la saison des pluies ou la saison sèche? Enfin, quel est votre budget? La Tanzanie propose des offres en tous genres, des hôtels cinq étoiles aux lodges haut de gamme avec cabines privées en passant par les camps de brousse de luxe ou des tentes dotées d’installations minimales. Les différentes catégories de safari proposées sont les suivantes: budget, confort, standard et luxe.

 

Le cratère du Ngorongoro est la caldeira effondrée d'un ancien volcan. (Shutterstock)

Nous vous recommandons de faire appel à un spécialiste du safari pour personnaliser votre voyage idéal. Tout forfait de safari doit inclure les frais et les documents nécessaires pour pénétrer dans les réserves de chasse, l'hébergement, un chauffeur/guide, un véhicule à quatre roues motrices et trois repas par jour.

Ces repas se présentent généralement sous la forme d’un buffet pour le petit déjeuner et le dîner, avec des pique-niques en boîte qui vont de la formule standard au menu gastronomique. Les besoins diététiques particuliers sont généralement pris en compte.

Un safari est susceptible de satisfaire tous les goûts: il permet de sensibiliser les plus jeunes à la richesse de la savane, propose des leçons sur la conservation et, surtout, offre à chacun une occasion de se déconnecter du stress de la vie. Outre l'attraction principale que représentent les animaux, les safaris donnent une réelle opportunité de voir comment vivent les habitants et ils élargiront sans nul doute votre perspective de vie.

Des membres de la tribu hadzabe, près du lac Eyasi. (Shutterstock)

Arusha était le point de départ de notre safari de sept jours, avec une prise en charge le matin à l'aéroport et une promenade l'après-midi à travers le parc national d'Arusha. Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'Ouest en direction de Karatu et nous avons admiré Marera Mountain View Lodge, situé au centre du circuit nord, où nous avons passé les quatre nuits suivantes.

Le parc national de Tarangire – notre destination, le deuxième jour – a placé la barre haut pour le reste du voyage, avec l’incroyable variété d'animaux que nous avons vus, en particulier des éléphants et des zèbres. Difficile de faire mieux…

Si vous souhaitez vivre une expérience culturelle, arrêtez-vous au lac Eyasi, qui n'est pas une réserve naturelle, mais abrite deux tribus indigènes. Les Bushmen hadzabe sont des chasseurs-cueilleurs primitifs qui vous montreront de quelle manière ils chassent, creusent pour les tubercules et font du feu. Les Tindigi, quant à eux, cultivent des plantes et forgent des métaux; ils fabriquent notamment des pointes de flèches pour les Hadzabe ainsi que des bracelets que les touristes peuvent acheter. Ces deux tribus vivent encore à la façon de leurs ancêtres, sans les attributs du XXIe siècle.

Marera Mountain View Lodge, Karatu. (Crédit photo: Susan Helke)

Nous nous sommes également arrêtés aux gorges d’Olduvaï, aussi connues sous le nom de «Berceau de l'humanité». Cet endroit est devenu l'un des sites paléoanthropologiques les plus importants du monde lorsque des fragments d'os fossilisés et des artefacts découverts dans les années 1950 ont révélé l'histoire évolutive des hominidés qui utilisaient des outils en pierre au cours des deux derniers millions d'années.

Ensuite, en route pour l'attraction principale du voyage: le parc national du Serengeti. Nous avons commencé par effectuer un petit safari dans l'après-midi avant d'arriver au Tanzania Bush Camp, où nous allions passer les deux nuits suivantes. L’endroit nous avait été présenté comme un camping de luxe, bien que cela semble exagéré: les tentes doivent être fermées hermétiquement car les hyènes volent des chaussures et d'autres objets «savoureux» – et vous êtes susceptibles d’être réveillé en pleine nuit par les cris des animaux sauvages à proximité.

Notre première journée complète dans le Serengeti a commencé avant l'aube et nous avons vu plusieurs familles de lions et de guépards se régaler de leurs proies. (Shutterstock)
 

Notre première journée complète dans le Serengeti a commencé avant l'aube et nous avons vu plusieurs familles de lions et de guépards se régaler de leurs proies. Au-dessus de nos têtes, des montgolfières volaient. Nous avons également vu des gnous, des léopards, des impalas, des crocodiles, des gazelles, des autruches, des hippopotames, des zèbres, des buffles du Cap, des éléphants, des aigles, des vautours, des flamants roses et des aigrettes. Quelle collection impressionnante pour une seule journée!

Le dernier épisode de notre périple fut un voyage vers l'Est jusqu'au Ngorongoro, la caldeira effondrée d'un ancien volcan, dont le fond du cratère regorge d'animaux. Si vous avez de la chance, vous pourrez y apercevoir l'un des cinquante rhinocéros noirs, en voie de disparition, qui y vivent.

Un safari à travers la Tanzanie propose une échappée temporaire du monde moderne et offre la chance de s'asseoir et de réfléchir à ce dont nous avons réellement besoin pour exister et profiter de la vie. Il rappelle en outre combien il est important de préserver ces écosystèmes fragiles, non seulement dans les réserves naturelles, mais aussi dans notre propre environnement.


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.