27 cercueils enterrés il y a 2500 ans, découverts dans une tombe égyptienne

Une photo publiée par le ministère égyptien des Antiquités le 20 septembre 2020 montre l'un des quatorze cercueils de 2500 ans découverts dans des chambres funéraires de la nécropole désertique de Saqqara au sud de la capitale. (AFP)
Une photo publiée par le ministère égyptien des Antiquités le 20 septembre 2020 montre l'un des quatorze cercueils de 2500 ans découverts dans des chambres funéraires de la nécropole désertique de Saqqara au sud de la capitale. (AFP)
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Publié le Mercredi 23 septembre 2020

27 cercueils enterrés il y a 2500 ans, découverts dans une tombe égyptienne

  • Les responsables égyptiens des antiquités croient que la découverte est la plus importante de son genre dans la région
  • Les sarcophages ont été trouvés sur le site de Saqqara dans le gouvernorat de Gizeh, au sud de la capitale égyptienne, le Caire

LE CAIRE : Des archéologues égyptiens ont découvert 27 cercueils, enterrés depuis plus de 2500 ans, dans un cimetière pharaonique.

Les sarcophages ont été trouvés sur le site de Saqqara dans le gouvernorat de Gizeh, au sud de la capitale égyptienne, le Caire.

Les responsables des antiquités égyptiennes estiment que cette découverte est la plus importante de son genre dans la région. Saqqara fut un cimetière actif pendant plus de 3000 ans, et compte aujourd’hui parmi les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les premières études indiquent que les cercueils et les linceuls à l'intérieur sont restés hermétiquement scellés depuis leur inhumation, selon le ministère égyptien des Antiquités.

Cette découverte fait partie d'une fouille égyptienne dans la région de Saqqara qui a révélé un puits de 11 mètres de profondeur. Il contenait des cercueils en bois peints de couleurs vives empilés les uns sur les autres, ainsi que d’autres artéfacts plus petits.

Khaled Al-Anani, le ministre égyptien des Antiquités, a reporté l'annonce de la découverte jusqu'à ce qu'il puisse visiter le site lui-même. Il a tenu à remercier les équipes d’avoir travaillé dans des conditions difficiles.

Ahmed Abdel Aziz, professeur d'archéologie pharaonique dans une université privée, a déclaré : « Cette nouvelle découverte n'est pas la première dans la zone archéologique de Saqqara. Les découvertes archéologiques se sont multipliées ces dernières années, ce qui attire l'attention sur cette région.

« Ceci a suscité l’intérêt de nombreuses missions archéologiques internationales, avec pour but de tenter de sonder les profondeurs de cette région et ses trésors cachés. »

Al-Anani a déclaré que la hausse actuelle du nombre de découvertes archéologiques et de projets exécutés par le ministère des Antiquités était due à la volonté politique et au soutien exceptionnel du gouvernement égyptien.

Il a souligné l'importance de la reprise des travaux de 300 missions archéologiques, issues de 25 pays, après une interruption de plusieurs années, et dont certaines œuvrent pour la première fois en Égypte. C’est le cas de la mission archéologique conjointe sino-égyptienne.

50 missions égyptiennes opèrent sur des sites disséminés dans les gouvernorats du pays, et Al-Anani a salué leurs efforts pour aider à déterrer davantage de preuves de la civilisation égyptienne antique.

Mustafa Waziri, secrétaire général du Conseil Supérieur des antiquités égyptiennes, a affirmé que Saqqarah était l'une des zones historiques les plus prometteuses en matière de découvertes archéologiques, ajoutant qu'il prévoyait de continuer à travailler dans la région avec les membres de sa mission pour découvrir plus de secrets et de trésors du passé.

Il a noté que de nouvelles découvertes lors des fouilles actuelles auraient un impact positif sur le tourisme en Égypte dans des endroits tels que Gizeh, Saqqarah, Louxor et Assouan.

Mohamed Abdel Hamid, vice-président de l’Association égyptienne pour le tourisme et le développement archéologique, a déclaré que cette découverte témoignait du développement architectural de la région que l’on pouvait voir dans la collection du roi Djoser. Le pharaon a été trouvé dans une pyramide à degrés qui a été la première tombe en Égypte à être construite avec des pierres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com