LONDRES : La secrétaire britannique à la Culture, Nadine Dorries, a promis que le nouveau projet de loi sur la sécurité en ligne serait plus sévère pour les entreprises technologiques qui «ont la capacité de corriger ce qu'elles font de mal maintenant».
Dorries a averti qu'en vertu de la nouvelle loi, les sociétés de médias sociaux devraient «supprimer les algorithmes nuisibles utilisés aujourd'hui» ou faire l'objet de poursuites pénales immédiates.
Les propositions soulignent que les entreprises technologiques ont deux ans après l'adoption de la loi par le Parlement pour se préparer à l'introduction de sanctions pénales.
Cependant, Dorries a ajouté qu'elle travaillait plutôt à raccourcir le délai de grâce à trois au lieu de six mois.
Le gouvernement débat toujours de la définition de «dommage en ligne» afin de promulguer adéquatement le projet de loi.
Alors que Dorries a souligné que tout ce qui «cause des blessures physiques ou psychologiques» ne serait pas autorisé, d'autres ont jugé que «les dommages sociétaux» devraient également être inclus dans la loi.
Twitter et d'autres entreprises technologiques s'opposent au projet de loi, affirmant qu'il donne aux ministres trop de pouvoir pour décider de ce qui est publié en ligne.
Les récentes révélations concernant les grandes entreprises technologiques, en particulier Facebook, ont intensifié la pression sur le gouvernement britannique pour qu'il réglemente ces plateformes.
Cela survient peu de temps après que l'Ofcom, l’organisme de réglementation de la radiodiffusion et des télécommunications approuvé par le gouvernement britannique, a averti qu'il serait bientôt habilité à imposer des amendes allant jusqu'à £18 millions ($25 millions), soit 10 % du chiffre d'affaires annuel, aux grandes entreprises technologiques qui ne protègent pas leurs utilisateurs contre les dommages en ligne.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com