Pleine d'espoir, la Thaïlande accueille ses premiers touristes sans quarantaine

Sur cette photo d'archive prise le 27 octobre 2021, le personnel de l'aéroport discute dans les nouvelles voies d'entrée de l'aéroport international de Suvarnabhumi et répète les procédures de réouverture pour accueillir le premier groupe de touristes vaccinés sans quarantaine le 1er novembre 2021 à Bangkok. (Photo, AFP)
Sur cette photo d'archive prise le 27 octobre 2021, le personnel de l'aéroport discute dans les nouvelles voies d'entrée de l'aéroport international de Suvarnabhumi et répète les procédures de réouverture pour accueillir le premier groupe de touristes vaccinés sans quarantaine le 1er novembre 2021 à Bangkok. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 01 novembre 2021

Pleine d'espoir, la Thaïlande accueille ses premiers touristes sans quarantaine

  • Les autorités thaïlandaises ont donné leur feu vert aux touristes vaccinés provenant de plus de 60 pays à «faible risque» et qui pourront désormais séjourner en Thaïlande sans effectuer de quarantaine
  • La pandémie de coronavirus a frappé de plein fouet l'économie du royaume, qui dépend beaucoup du tourisme et qui a enregistré l'an dernier ses pires résultats depuis la crise financière asiatique de 1997, avec une baisse de plus de 80% des arrivées

PHUKET : Des dizaines de milliers de voyageurs étaient attendus lundi à Bangkok et sur l'île de Phuket, un espoir de renaissance pour l'industrie touristique thaïlandaise exsangue après un an et demi de verrouillage.

La pandémie de coronavirus a frappé de plein fouet l'économie du royaume, qui dépend beaucoup du tourisme et qui a enregistré l'an dernier ses pires résultats depuis la crise financière asiatique de 1997, avec une baisse de plus de 80% des arrivées.

Les autorités thaïlandaises ont donné leur feu vert aux touristes vaccinés provenant de plus de 60 pays à "faible risque" et qui pourront désormais séjourner en Thaïlande sans effectuer de quarantaine.

L'aéroport Suvarnabhumi de Bangkok et le terminal international de Phuket (sud) seront les premiers à accueillir les visiteurs dans le cadre de cet assouplissement, avant le reste du pays les jours suivants.

À la veille de la réouverture, les vendeurs de plage de Phuket attendaient avec impatience l'afflux prévu.

Avant la pandémie, Dit pouvait gagner 150 dollars par jour en louant des chaises longues et en vendant des jus de fruits. Fermé plusieurs mois, son commerce vient de rouvrir mais ne génère maintenant que 30 dollars par jour.

"Nous avons dû utiliser nos économies, cultiver des légumes et pêcher des poissons pour survivre", a déclaré Dit à l'AFP.

"Cette (réouverture) sera meilleure que les petits chiffres touristiques du +bac à sable+, mais nous ne nous attendons pas à ce que toutes les chaises longues soient remplies tout de suite".

Le "bac à sable" c'est le nom donné au programme pilote qui a permis à Phuket de rouvrir en juillet dernier aux touristes vaccinés à la condition de rester sur l'île deux semaines avant de pouvoir se rendre ailleurs en Thaïlande. 

Mais cela a attiré à peine 60 000 visiteurs en quatre mois, une goutte d'eau.

10 à 15 millions de visiteurs en 2022

"La chose la plus importante à laquelle le gouvernement et moi-même pensons en ce moment est de faire en sorte que les moyens de subsistance des gens reviennent à la normale", a déclaré vendredi le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha. 

Le tourisme représente près d'un cinquième de l'économie et l'impact de la pandémie s'est répercuté sur divers secteurs, de la restauration aux transports.

Le retour des touristes sera progressif et les autorités tablent sur 10 à 15 millions de visiteurs l'année prochaine, encore loin du record de 2019 avec près de 40 millions de visiteurs.

Les recettes attendues pour 2022 sont d'environ 30 milliards de dollars. "En 2023, nous pensons que les recettes seront proches du chiffre de l'année 2019", a déclaré le ministre du Tourisme Pipat Ratchakitprakarn. 

Mais l'industrie se veut moins optimiste, dans la mesure où les touristes chinois, toujours soumis à une quarantaine stricte à leur retour chez eux, ne devraient pas venir en masse avant de nombreux mois.

De plus, la Thaïlande enregistre encore environ 10 000 cas de Covid par jour et seuls 40% environ de la population ont reçu deux doses de vaccin. A Bangkok, ce taux est de 80%.

A la nuit tombée, sur une plage de Phuket, un trio de cracheurs et jongleurs de feu épate une dizaine de convives attablés sur le sable en réalisant des figures spectaculaires. 

"Nous n'avons pas eu beaucoup de travail. Pas beaucoup d'argent. J'ai un fils de quatre ans. C'est une période difficile", a déclaré un des artistes à l'AFP. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.