Dernière chance pour sauver la planète : les leaders mondiaux se réunissent pour la COP26

Alok Sharma, président de la COP26, prononce son discours inaugural lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Glasgow. (AFP)
Alok Sharma, président de la COP26, prononce son discours inaugural lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Glasgow. (AFP)
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Publié le Lundi 01 novembre 2021

Dernière chance pour sauver la planète : les leaders mondiaux se réunissent pour la COP26

  • Le sommet de Glasgow a pour but d’aboutir à un commun accord dans le cadre de la lutte contre le changement climatique
  • Ces négociations constituent «le meilleur et dernier espoir» pour limiter la hausse des températures mondiales, avertit le président de la COP26

GLASGOW: Les leaders mondiaux se sont réunis à Glasgow pour prendre part au sommet environnemental que beaucoup perçoivent comme la dernière chance d’aboutir à un commun accord pour lutter contre le changement climatique.

Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a déclaré la COP26 officiellement ouverte ce samedi et a déclaré aux délégués: «Nous sommes arrivés à un moment crucial de l’histoire. L’humanité est confrontée à des défis de taille, mais les solutions sont évidentes.»

Alok Sharma, président de la COP26 nommé par le gouvernement britannique, a déclaré: «Ensemble, nous pouvons saisir les énormes opportunités de croissance verte, de bons emplois écologiques et d’une énergie moins chère et plus propre.» 

La COP26 espère adopter des mesures qui limiteront la hausse des températures mondiales à 1,5 ºC au-dessus des niveaux pré-industriels, chose que les experts jugent nécessaire afin de prévenir le réchauffement climatique rapide. D’après Sharma, ces négociations constituent «le meilleur et dernier espoir» pour atteindre l’objectif. 

Des responsables saoudiens se sont rendus à Glasgow pour participer à la journée inaugurale des discussions intergouvernementales. Parmi les leaders présents en personne, on compte le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson et la chancelière allemande Angela Merkel. 

Les gouvernements russe et chinois, indispensables compte tenu de leur importante présence sur les marchés mondiaux de l’énergie, seront représentés par de grandes délégations.

L’avis du Royaume a été clairement énoncé lors du forum de l’Initiative verte saoudienne qui a eu lieu la semaine passée à Riyad et qui vise un objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2060 ainsi qu’une réduction significative des émissions de CO2 d’ici 2030, dans le cadre des «contributions nationales» des Nations Unies.

L’Arabie saoudite considère l’économie circulaire sans carbone comme le moyen le plus efficace pour faire face au changement climatique. Ses propositions seront examinées au cours des deux prochaines semaines, à Glasgow.

Cependant, l’accord global – auquel devraient aboutir les 120 leaders attendus à la conférence – ne semble pas très prometteur. Une réunion qui a eu lieu à Rome entre les dirigeants du G20 avant la conférence de Glasgow n’a pas abouti à de nouveaux engagements en ce qui concerne le changement climatique, et le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a évoqué ses «espoirs déçus». 

L’Organisation météorologique mondiale a présenté aux délégués de la COP26 un rapport indiquant que les sept dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées et que le niveau des mers a atteint un nouveau record – une nouveauté effrayante pour la planète qui va engendrer d’importantes conséquences que vont subir les générations actuelles et futures.

Greta Thunberg, activiste climatique, a été chaleureusement accueillie par ses supporters lors de son arrivée à Glasgow. Environ 25 000 personnes sont attendues à l’événement du Centre d'expositions et de conférences écossais (SEC), sur les berges de la Clyde.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.