Des ONG palestiniennes dans l'étau entre Israël et sa lutte contre le FPLP

Un manifestant palestinien face à l’armée israélienne agite un drapeau national lors d’une manifestation contre l’établissement d’avant-postes israéliens sur leurs terres, à Beit Dajan, à l’est de Naplouse en Cisjordanie occupée par Israël, le 22 octobre 2021. (Photo, AFP)
Un manifestant palestinien face à l’armée israélienne agite un drapeau national lors d’une manifestation contre l’établissement d’avant-postes israéliens sur leurs terres, à Beit Dajan, à l’est de Naplouse en Cisjordanie occupée par Israël, le 22 octobre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

Des ONG palestiniennes dans l'étau entre Israël et sa lutte contre le FPLP

  • «Cette attaque contre la société civile palestinienne n'est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c'est qu'ils visent certaines des plus respectées et anciennes organisations comme al-Haq»
  • L'Union européenne prend «très au sérieux» la désignation des six ONG palestiniennes et demandera aux autorités israéliennes «plus d'information sur les fondements» de cette mesure

JERUSALEM : Accusées d'être "terroristes" par Israël pour des liens supposés avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), des ONG palestiniennes suscitent depuis une semaine une vague de solidarité.


Israël a annoncé le 22 octobre dans un communiqué qu'elles considéraient désormais six ONG palestiniennes comme étant des "groupes terroristes", dont al-Haq et Addameer, qui oeuvrent pour la défense des droits de l'homme et des prisonniers.


Amnesty International, Human Rights Watch et d'autres ONG avaient immédiatement dénoncé cette désignation qui pourrait avoir pour conséquence d'assécher ces ONG financées entre autres par des fonds européens.


Mercredi, des membres d'ONG israéliennes ont traversé la barrière séparant Israël de la Cisjordanie occupée, pour exprimer leur "solidarité" avec les ONG palestiniennes. 


"Cette attaque contre la société civile palestinienne n'est pas nouvelle. Ce qui est nouveau, c'est qu'ils (les autorités israéliennes) visent certaines des plus respectées et anciennes organisations comme al-Haq", a déclaré sur place Hagai El-Ad, directeur de l'ONG israélienne anti-colonisation B'Tselem.


Autre nouveauté, selon lui, "il y a désormais une indignation internationale car jusqu'à présent Israël agissait en toute impunité", dit-il à l'AFP. 


A ses côtés, Shawan Jabarin, directeur d'al-Haq se réjouit. Pour lui, cette visite est un "défi" lancé par des ONG israéliennes à leur propre gouvernement.    


Israël accuse ces six organisations d'être liées au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Fondé en 1967, le FPLP, marxiste, s'était imposé comme le second groupe palestinien armé après le Fatah de Yasser Arafat.


Aujourd'hui, le "Front populaire" n'a pas l'arsenal de roquettes du Hamas ou du Jihad islamique, mais reste actif dans la campagne BDS de boycottage de l'Etat hébreu pour sa politique dans les Territoires palestiniens.


Considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, le FPLP a été plus récemment accusé par Israël d'être à l'origine d'un attentat contre une adolescente de 17 ans, Rina Schnerb, une affaire qui avait secoué la population israélienne.

Les preuves ? 

"La décision (d'Israël) d'enquêter sur les relations terroristes de ces ONG semble témoigner de l'impact du travail de longue haleine et des rapports de NGO Monitor", indique à l'AFP le président de l'organisation Gerald Steinberg.


Depuis des années, NGO Monitor traque les financements, en partie européen, à destination d'ONG palestiniennes et tente d'évaluer si ces financements violent les lois anti-terroristes.


Le service secret intérieur israélien, le Shin Beth, avait accusé en mai ces ONG d'avoir détourné des fonds de "plusieurs pays européens", dont la Suisse, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne et la Grande-Bretagne, au profit du FPLP.


Un responsable sécuritaire israélien avait assuré que "des dizaines de millions de dollars" avaient été transférés sans "qu'aucun des gouvernements ne sache où allait l'argent". 


Une source sécuritaire a dit à l'AFP, sous couvert d'anonymat, disposer de témoignages. Mais Israël n'a dévoilé aucun élément de preuve, alors que le FPLP nie avoir touché des fonds de ces ONG.  


L'Union européenne prend "très au sérieux" la désignation des six ONG palestiniennes et demandera aux autorités israéliennes "plus d'information sur les fondements" de cette mesure, a réagi le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. 


Si des sommes avaient été détournées au profit "d'organisations terroristes", l'UE "prendra des mesures pour les récupérer", a-t-il ajouté, précisant que des allégations semblables par le passé "n'avaient pas été corroborées"


"Ces organisations opèrent selon la loi palestinienne et il n'y a aucun lien entre elles et le front populaire", souligne à l'AFP Jamil Mazher, un haut responsable du FPLP, affirmant que les ONG en question partagent avec son groupe une opposition à l'occupation israélienne et un soutien au BDS, mais sans plus. "Ces ONG oeuvrent en toute indépendance", ajoute-t-il.

Zizanie

En Israël, la désignation des ONG comme "groupes terroristes" a semé la zizanie au sein du gouvernement de coalition du Premier ministre Naftali Bennett, la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked (droite radicale) se félicitant de cette mesure "importante", alors que la gauche, qui cherche à rétablir des ponts avec les Palestiniens, s'est montrée circonspecte.


"Israël doit être très prudent en imposant des sanctions à des organisations civiles palestiniennes car il y a des conséquences politiques, diplomatiques et en matière de droit de l'Homme", a déclaré Nitzan Horowitz, ministre et chef de la formation de gauche Meretz.


Selon la presse israélienne, ni le Premier ministre Naftali Bennett ni le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid, n'avaient été prévenus de la décision du ministre de la Défense Benny Gantz de désigner ces ONG terroristes.


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com