Un incendie dans une installation de stockage de carburant du sud-Liban maîtrisé

Les pompiers tentant d'éteindre un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban. (AP)
Les pompiers tentant d'éteindre un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban. (AP)
De la fumée se dégageant d'un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban, le 11 octobre 2021. (Reuters)
De la fumée se dégageant d'un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban, le 11 octobre 2021. (Reuters)
De l'eau est pulvérisée sur un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban, le 11 octobre 2021. (Reuters)
De l'eau est pulvérisée sur un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban, le 11 octobre 2021. (Reuters)
De la fumée se dégageant d'un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban, le 11 octobre 2021. (Reuters)
De la fumée se dégageant d'un incendie dans l'installation pétrolière de Zahrani, au sud du Liban, le 11 octobre 2021. (Reuters)
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Publié le Lundi 11 octobre 2021

Un incendie dans une installation de stockage de carburant du sud-Liban maîtrisé

  • Les autorités libanaises n'ont fait aucun commentaire immédiat sur l'incident
  • Ce week-end, les pénuries de carburant avaient déjà conduit à la fermeture complète des deux plus grandes centrales électriques du pays

BEYROUTH: Lundi, les pompiers ont maîtrisé l'incendie d'un réservoir de stockage d'essence au sud du Liban, a déclaré le ministre de l'Énergie. Un dernier coup porté à un pays aux prises avec une grave crise économique et une pénurie de carburant et d'électricité dévastatrices.

On n’a pas signalé de victimes dans l'incendie de l'installation pétrolière de Zahrani sur la côte méditerranéenne. Un témoin a déclaré que l'incendie, dont s’est dégagée une énorme colonne de fumée, semblait avoir été maitrisé.

«L'incendie a été contenu», a déclaré le ministre de l'Énergie, Walid Fayad, selon un communiqué sur Twitter publié par le bureau du Premier ministre, affirmant qu'il avait demandé un rapport sur la cause de l'incendie qui a touché un réservoir de carburant appartenant à l'armée libanaise.

Une source sécuritaire a affirmé à Reuters que les réservoirs de stockage à proximité étaient en train d'être refroidis pour empêcher que l'incendie ne se propage, et que la circulation avait été détournée aux alentours de l'installation, dans une zone peu peuplée.

L’installation de Zahrani, à environ 8 km au sud de la ville de Saïda, abrite l'une des principales centrales électriques du pays.

Le Liban, qui est en proie à une crise économique, a été frappé par une série de catastrophes, notamment une explosion de produits chimiques désastreuse au port de Beyrouth l'année dernière, qui a causé la mort de plus de 200 personnes et dévasté des parties entières de la ville.

Ce week-end, les pénuries de carburant ont conduit à la fermeture complète des deux plus grandes centrales électriques du pays, l'une à Zahrani et l'autre à Deir Ammar, dans le nord du pays. De quoi aggraver encore davantage les difficultés des Libanais, qui doivent composer depuis des mois avec de maigres réserves d'électricité produite par l'État, et se trouvent obligés de faire de longues files d'attente pour obtenir du carburant pour leurs véhicules.

Dimanche, le ministère de l'Énergie a affirmé que l'électricité était en train d'être rétablie aux niveaux précédant la panne, après que l'armée libanaise a fourni 6000 kilolitres de gazole aux centrales électriques de Zahrani et Deir Ammar.

La Banque mondiale a qualifié la crise économique du Liban de l'une des dépressions les plus profondes de l'histoire moderne. Les trois-quarts de la population du pays sont plongés dans la pauvreté, et la monnaie a perdu 90 % de sa valeur au cours des deux dernières années.

Les Libanais doivent de plus en plus compter sur des générateurs privés pour l'électricité, avec des factures de mazout élevées, la compagnie nationale d'électricité ne fournissant que quelques heures de courant par jour aux différentes régions du pays.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".