Le combat de Salima Kadaoui, protectrice des animaux, pour éradiquer la rage

Salima Kadaoui est une militante peu ordinaire, qui porte un amour inconditionnel aux animaux (Photo, fournie)
Salima Kadaoui est une militante peu ordinaire, qui porte un amour inconditionnel aux animaux (Photo, fournie)
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Publié le Mercredi 29 septembre 2021

Le combat de Salima Kadaoui, protectrice des animaux, pour éradiquer la rage

  • L’un des objectifs de la militante est de faire de Tanger, sa ville natale, la première cité du Maroc sans rage d’ici à trois ans
  • Dans presque 100% des cas, la rage est mortelle, mais elle est aussi pratiquement à 100% évitable

MONTRÉAL: Salima Kadaoui est une militante peu ordinaire, qui porte un amour inconditionnel aux animaux. Depuis 2016, avec l'association le Sanctuaire de la faune de Tanger (SFT) qu'elle préside, elle accueille, nourrit et soigne de nombreux animaux, en particulier les chats et chiens errants.  

L’un des objectifs de Salima est faire de Tanger, sa ville natale, la première cité du Maroc sans rage d’ici à trois ans. Arab News en français a interrogé la présidente du projet Hayat sur son engagement pour éradiquer cette maladie, à l’occasion de la Journée internationale contre la rage. 

Quel bilan faites-vous aujourd’hui de votre combat contre la rage à Tanger? 

Depuis 2016 et à travers le projet Hayat, nous avons offert un refuge à des milliers de chiens et de chats errants, et avons réalisé que la seule solution pour faire disparaître la rage était de vacciner et de stériliser ces animaux errants, mais surtout d'éduquer la population pour qu’elle évite les morsures de chien, et sache comment réagir si elle était touchée par la maladie. Dans presque 100% des cas, la rage est mortelle, mais elle est aussi pratiquement à 100% évitable. Sur les 99% de cas de décès humains dus à la rage, on compte 68% d'enfants. 

 

Quel est l’objectif du projet Hayat?

Il prône l’accompagnement animal et humain. L’équipe se focalise notamment sur l’éducation des enfants, en allant à leur rencontre dans leurs écoles, leurs quartiers et leurs maisons. Elle organise aussi des conférences dans des universités, et au sein de différentes associations. En parallèle, les bénévoles font de la sensibilisation sur le terrain, échangent avec la population dans les lieux publics. 

Le projet Hayat a reçu durant trois années consécutives (2018, 2019, et 2020) le prix de la Journée mondiale de la rage de l'Organisation mondiale de lutte contre la rage au Moyen-Orient, l’Europe de l'Est, l’Asie centrale et l’Afrique du Nord. 

La rage tue encore une personne toutes les quinze minutes dans le monde alors que, comme vous l’avez dit, la quasi-totalité des cas sont évitables. Quelles sont vos recommandations? 

Il faut déjà connaître cette maladie. La rage est une maladie mortelle, mais il suffirait de vacciner 70% de la population canine pour la faire disparaître. Les chiffres montrent que 99% des décès humains dus à la rage sont causés par un chien domestique, et non par un animal errant. Pourquoi? Parce que dans des continents comme l'Afrique et l'Asie, les personnes ont tendance à attacher leurs chiens à l'extérieur de hangars ou d’habitations, afin qu’ils gardent leur propriété. Des chiens enragés sont attirés par les aboiements des chiens domestiques, qui risquent alors de se faire mordre, sans pouvoir s'échapper. 

La rage existe sous deux formes. La rage paralytique, souvent mal diagnostiquée, contribue à la mésestimer la maladie: un chien arrête de manger et puis il meurt. Dans sa forme grave, le décès survient en quelques jours par arrêt cardiorespiratoire. Pour mettre fin à cette maladie, avec les bénévoles de l’association, nous sillonnons la ville à la recherche des chiens errants.  Ensemble, nous repérons, recueillons, stérilisons, vaccinons et relâchons chaque chien signalé par les habitants de Tanger. L’animal est ensuite ramené sur son territoire. 

 

Qui est Salima Kadaoui?

  • Née d'un père marocain et d'une mère britannique, la passion et le dévouement pour les animaux de Salima ne datent pas d'hier. 
  • En 2012, à la suite de la mort de son père, Salima s'installe à Tanger, où elle a grandi, pour réaliser son rêve de petite fille: sauver les animaux. 
  • En 2013, elle lance l’association du Sanctuaire de la faune de Tanger (SFT), pour venir en aide aux animaux. 
  • En 2016, Salima lance le projet Hayat, qui signifie «vie» en arabe. 

Bénéficiez-vous d’aides ou de financements des pouvoirs publics pour favoriser l'accès aux vaccins? 

Pour l'instant, nous comptons à 100% sur les dons et nous sommes très chanceux: deux organisations internationales contribuent actuellement au projet Hayat. 

Les animaux ont aussi souffert de la pandémie de Covid-19, notamment pendant le confinement. Comment avez-vous agi pendant cette période? 

Au plus fort de la pandémie, nous avons distribué de la nourriture aux animaux, mais aussi aux personnes dans le besoin. Cela a eu un impact énorme sur notre communauté. L’association dispose d’une ambulance dédiée au transport des animaux malades. Nous avons continué le combat même durant cette période difficile, essayant d’être présents pour les animaux et les plus démunis. 

 

Le projet Hayat en quatre points

  • Traiter les parasites internes et externes 
  • Stériliser pour réduire la population canine de manière humaine, afin de prévenir les souffrances inutiles 
  • Vacciner contre la rage et créer une immunité collective, qui protège à la fois l’homme et l’animal 
  • Mettre des tags sur l’oreille avec des numéros d'identification individuels pour reconnaître les chiens vaccinés 

Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.