Comme Midas, Guy Manoukian transforme en or tout ce qu’il touche

L'artiste de 45 ans s'est produit dans certaines des salles les plus prestigieuses du monde dans des villes telles que Londres, Los Angeles, Sydney, Dubaï, Le Caire et Singapour. (Getty)
L'artiste de 45 ans s'est produit dans certaines des salles les plus prestigieuses du monde dans des villes telles que Londres, Los Angeles, Sydney, Dubaï, Le Caire et Singapour. (Getty)
Short Url
Publié le Jeudi 19 août 2021

Comme Midas, Guy Manoukian transforme en or tout ce qu’il touche

  • Il est aussi directeur artistique de The Theater, qui vient d’être inauguré à Dubaï et remporte déjà un succès au-delà de toute espérance
  • Guy Manoukian n’est pas qu’un musicien talentueux de renom, son palmarès inclut également un diplôme en droit, et une carrière de basketteur professionnel et de président de club

BEYROUTH : On dirait que Guy Manoukian transforme en or tout ce qu’il touche. Célèbre pour être le prodige de la musique qui a commencé à jouer du piano à l’âge de 4 ans, le musicien, compositeur, pianiste et producteur libano-arménien jouit d’une popularité mondiale pour son style novateur qui fusionne le caractère séduisant et mystique de la musique arabe traditionnelle avec les instruments occidentaux contemporains.

Cet artiste de 45 ans, qui s’est produit dans les salles les plus prestigieuses à travers le monde, notamment à Londres, Los Angeles, Sydney, Dubaï, Le Caire et Singapour, ne manque pas d’attribuer son succès à ceux qui ont cultivé chez lui le goût de la musique dès sa plus tendre enfance.

«On peut me voir sur certaines photos assis devant un piano, alors que j’avais à peine 10 mois. Je ne pouvais même pas marcher», se souvient-il. «Le mérite en revient donc en grande partie à mes parents. Feu mon père a décelé ce talent chez moi. Il a donc investi en moi, et m’a encouragé à le développer en m’offrant la meilleure formation auprès des professeurs et des écoles de musique de renom.»

manoukian
Citadelle d'Al-Shaqif au Liban, le 26 juillet 2018. (AFP)

Manoukian a connu une ascension astronomique: à l’âge de 8 ans, il s’est produit au Palais présidentiel du Liban et a composé lui-même des morceaux de musique. C’est à 16 ans qu’il a donné son premier concert en solo, devant une foule de 1 000 admirateurs.

Aujourd’hui, ce virtuose ne se contente plus des accolades que lui ont valu ces trois décennies passées sous les projecteurs. Sa dernière collaboration en date est intitulée Worth It, un titre pop pur et dur qu’il a produit et publié le mois dernier en collaboration avec Warner Music Middle East. Ce morceau aux vibrations électro et disco-funk est interprété par SS.HH.A.N.A, une chanteuse et parolière libanaise avec qui il a été ravi de travailler.

«Lorsque je me produis à l’Opéra de Dubaï par exemple, mon public s’attend à une musique arabe classique, adaptée au crossover moderne qui me caractérise. Je trouve cela génial, c’est ce qui définit mon style», explique-t-il. «Mais la musique pop me passionne elle aussi. Depuis toujours. Lorsque je travaille avec des artistes comme SS.HH.A.N.A – un jeune talent extraordinaire –, je parviens à faire mon travail de producteur pour exprimer mes passions créatives et musicales de manière plus étendue.

«Vous retrouverez dans le titre Worth It des influences provenant d’artistes comme Jamiroquai, Daft Punk et Dua Lipa. Grâce à ces œuvres musicales pop et plus électroniques, je parviens à exprimer d’autres aspects de mon identité de musicien tout en continuant à me distinguer en tant que producteur», ajoute-t-il.

Pourtant, le périple de Manoukian qui l’a conduit à la place qu’il occupe aujourd’hui est loin d’être une évidence s’imposant fatalement. Son palmarès riche en couleurs inclut également un diplôme en droit, de même qu’une carrière de joueur de basket-ball professionnel et de président de club.

«J’avais 17 ans lorsque j’ai achevé ma formation musicale. Ma mère m’a donc conseillé d’envisager une autre alternative», confie le pianiste. «J’ai donc fait des études de droit. J’ai également joué en première division de la Ligue libanaise de basket-ball. Le basket était bon pour moi, car il me tenait à l’écart des ennuis et m’aidait à acquérir une bonne éducation physique.»

De joueur au Homenetmen de Beyrouth, Manoukian est devenu président de ce club de basket-ball qui occupe une place importante dans son cœur. «En tant que président, j’ai promis de remporter toutes les compétitions. En 2018, nous sommes parvenus à vaincre toutes les équipes établies du monde arabe. C’était David contre Goliath. Nous avons remporté le championnat local, la coupe du Liban et le championnat arabe des clubs de basket-ball.»

Le parcours de cette équipe vers les sommets fait l’objet d’un documentaire intitulé Dare to Dream, sur lequel le compositeur travaille actuellement. La sortie du documentaire est prévue pour 2022. «L’essor du club Homenetmen Beyrouth est l’une de mes plus grandes réussites. Elle est aussi importante que ma carrière musicale», insiste-t-il. «Le film ne porte pas seulement sur le basket. Il évoque la confiance en soi, et montre qu’il ne faut jamais abandonner ses rêves.»

Aujourd’hui, Guy Manoukian ne se contente pas de remplir son armoire de trophées, aux sens propre comme au figuré. Il veut aussi accumuler les succès en tant qu’entrepreneur du divertissement et de la vie nocturne.

Il est directeur artistique et responsable de la création artistique de The Theater, à Dubaï, qui vient d’être inauguré sur l’ancien emplacement du Cavalli Club, à l’hôtel Fairmont situé sur la Sheikh Zayed Road. Le communiqué de presse annonçant la coentreprise de Manoukian avec 7 Management et Bulldozer Group promet «un spectacle visuel immersif constituant un divertissement de classe mondiale sans précédent».

Le jeune entrepreneur est bien entendu chargé de l’organisation de toutes les activités musicales dans ce théâtre. «J’ai conçu un programme très diversifié. Chaque soir, on propose deux spectacles dynamiques, avec des artistes remarquables issus des quatre coins du monde, dont des chanteurs et des danseurs aériens de Las Vegas. Pendant les pauses, un DJ joue des titres envoûtants des années 1980 et 1990, entre autres. Il va sans dire que la gastronomie est exceptionnelle.»

Si Guy Manoukian a toujours voulu se surpasser, il est néanmoins abasourdi par le succès que The Theater a rencontré à ce jour. «Nous accueillons des demandes de réservation pour le mois de novembre!», indique-t-il non sans une certaine fierté. Mais le projet revêt une importance plus significative pour lui.

«La pandémie a été particulièrement éprouvante», admet-il. «L’année dernière, 90 de mes spectacles ont été annulés. Lors de mes concerts, l’audience me transmet une énergie intense; en être privé n’a pas été chose facile. The Theater est donc venu au bon moment – il a réveillé en moi l’envie de continuer à exprimer ma créativité et de rester motivé et passionné.

Pour les fans craignant que ses nombreux engagements le détournent de sa musique, Manoukian se montre plutôt rassurant: «Je pense que mon dernier album est la meilleure œuvre que j’aie jamais réalisée.»

Tamada est son nouvel album tant attendu, prévu pour octobre. Il a accordé à Arab News un aperçu exclusif de la chanson éponyme, une composition revigorante aux mélodies joyeuses et aux accords instrumentaux. «C’est une ode à mes origines arméniennes imprégnée d’influences qui évoquent l’Arménie soviétique d’avant 1990», explique-t-il. «Elle réunit des musiciens prodigieux et une importante section de cordes. La musique est cinématographique, comme celle de Hans Zimmer. Très moderne, plus imposante et plus cool. Je suis impatient de la faire découvrir aux gens.»

Car Guy Manoukian est tout autant attaché à ses origines arméniennes qu’à son héritage libanais. «La situation en Arménie (le conflit du Haut-Karabakh survenu cette année) et au Liban (les crises successives) m’ont profondément bouleversé, en tant qu’artiste et être humain», confie-t-il. «Je suis très fier de faire partie de Lebanon of Tomorrow», une ONG avec laquelle il mène des actions caritatives à la suite des explosions du port de Beyrouth l’année dernière.

«Les artistes refusent souvent de prendre position, et je suis fier de dire que je ne fais pas partie de cette catégorie. Je suis une personne pragmatique. Je crois aux petites victoires et je me fixe des objectifs réalisables. Le droit m’a appris à le faire», explique-t-il.

«Avec le basket-ball, j’ai acquis un esprit de compétition et la détermination à toujours viser la victoire. Certes, gagner ne suffit pas. On doit constamment aspirer à la victoire», poursuit-il. «Ne jamais baisser les bras et se battre jusqu’au dernier souffle. Ces principes me guident dans ma musique et dans tout ce que je fais.»

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les espaces de bien-être réservés aux femmes à Riyad visent à renforcer leur autonomie

Le studio propose une gamme de séances régulières, pré/post-natales et d'entraînements privés personnalisés. (Photo Fournie)
Le studio propose une gamme de séances régulières, pré/post-natales et d'entraînements privés personnalisés. (Photo Fournie)
Short Url
  • Les studios de yoga et de Pilates offrent un environnement calme et sûr.
  • J'y ai rencontré des femmes incroyables », déclare une cliente australienne.

RIYAD : Un certain nombre d'espaces de bien-être réservés aux femmes à Riyad visent à créer des communautés autonomes où les femmes peuvent trouver intimité et confort.

Des lieux tels que les gymnases, les piscines et même certains parcs à thème ont été transformés en espaces sécurisés où les femmes peuvent se retrouver à des jours et à des horaires déterminés.

Les femmes peuvent ainsi s'habiller librement et participer à des activités favorisant le sentiment d'appartenance à une communauté. 

Yoga by Sunset », un environnement serein dédié uniquement aux femmes. (Photo Fournie)
Yoga by Sunset », un environnement serein dédié uniquement aux femmes. (Photo Fournie)

L'un de ces lieux est Sunsets Yoga, un studio paisible dédié exclusivement aux femmes.

Il propose une large gamme de cours et de programmes axés sur la santé et le bien-être, ainsi qu'un espace détente où les femmes peuvent se retrouver et se relaxer.

« Sunsets Yoga est né de ma passion pour le yoga et de mon désir profond d'aider les gens », a déclaré Wateen Al-Tuwaijri, la propriétaire des lieux, à Arab News. 

« J'ai ouvert cet espace parce que je crois au pouvoir de transformation du yoga, sur le corps comme sur l'esprit et l'âme.

« Mon objectif pour Sunsets Yoga est de créer un environnement accueillant et paisible où les gens peuvent échapper au stress de la vie quotidienne, se reconnecter avec eux-mêmes et s'épanouir physiquement et mentalement. »   

« Le yoga est un outil universel d'équilibre et je voulais m'assurer que les femmes d'ici aient accès à un espace où elles peuvent se concentrer sur leur santé et leur bien-être sans aucune barrière. (Photo Fournie)
« Le yoga est un outil universel d'équilibre et je voulais m'assurer que les femmes d'ici aient accès à un espace où elles peuvent se concentrer sur leur santé et leur bien-être sans aucune barrière. (Photo Fournie)

Mme Al-Tuwaijri a déclaré qu'il était « particulièrement important » de disposer de lieux à Riyad réservés exclusivement aux femmes.

« Le yoga est un outil universel d'équilibre et je voulais m'assurer que les femmes d'ici aient accès à un espace où elles peuvent se concentrer sur leur santé et leur bien-être sans aucune barrière.

« Il s'agit de soutenir leur voyage de découverte de soi et de développement personnel dans un endroit où elles peuvent se sentir libres, fortes et inspirées. 

Le studio propose une gamme de séances d'entraînement régulières, pré/post-natales et privées personnalisées. (Photo Fournie)
Le studio propose une gamme de séances d'entraînement régulières, pré/post-natales et privées personnalisées. (Photo Fournie)

Mme Al-Tuwaijri a déclaré vouloir créer « une communauté qui soutient, encourage et nourrit » les gens.

Le studio de Pilates Bdn, situé dans le quartier d'Al-Rayyan, est un autre espace réservé aux femmes.

« Je pratique la méthode Pilates depuis plus de 15 ans et je ne jure que par elle », a déclaré Najd Al-Hatlani, la propriétaire des lieux. 

Un autre espace réservé aux femmes est « Bdn », un studio de Pilates conçu spécialement pour les femmes. (PhotoFournie)
Un autre espace réservé aux femmes est « Bdn », un studio de Pilates conçu spécialement pour les femmes. (PhotoFournie)

« Cela m'a permis d'avoir une excellente conscience de mon corps et de la façon dont les plus petits muscles bougent pour soutenir les plus grands... Cela a complètement changé ma perspective sur toutes les séances d'entraînement.

Elle explique avoir ouvert le studio pour desservir un marché inexploité dans l'est de Riyad.

« Les espaces réservés aux femmes font partie de notre héritage culturel et de notre expérience de vie. Je pense qu'il est important de continuer à offrir ces espaces sécurisés aux femmes afin de maximiser leur bien-être.

« Même si beaucoup de gens veulent être gentils, nous, les femmes, avons partagé beaucoup trop d'expériences similaires au cours de notre vie, ce qui fait qu'il est réconfortant de se trouver dans la même pièce que cette énergie de soutien tacite.

Le studio propose des séances d'entraînement régulières, prénatales et privées personnalisées, a indiqué Mme Al-Hatlani.

Emma Shirley, une Australienne vivant à Riyad, est une habituée de Bdn.

« Depuis que j'ai déménagé en Arabie saoudite, j'ai vraiment remarqué les avantages d'un studio de Pilates adapté aux femmes. Bdn est mon studio de Pilates préféré à Riyad. J'y vais depuis quelques mois.

« Non seulement c'est confortable, mais je me sens bien dans ma peau et dans mon corps. Le point fort pour moi, c'est le réseautage. J'y ai rencontré des femmes incroyables qui ne sont pas seulement une source d'inspiration, mais qui partagent mes idées. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com   

               

Le festival « Mille et une nuits » dynamise la scène musicale du Royaume

Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)
Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)
Short Url
  • Ce festival de danse et de musique se déroule sur quatre scènes : Sahaab, Bustan, Qafilah et Qasr.
  • Le festival présente également le Bizarre Bazaar, un souk du Moyen-Orient réinventé où la musique, la nourriture, l'art et la culture se rencontrent

RIYAD : Des foules venues du monde entier se sont pressées pour assister à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où se sont produits des musiciens internationaux tels que DJ Snake et R3hab en Arabie saoudite.

Le festival de musique est doté de quatre scènes – Sahaab, Bustan, Qafilah et Qasr – chacune conçue avec son propre sous-thème dans le cadre du concept principal, inspiré par le conte folklorique intemporel.

« Je trouve le thème vraiment intelligent. C'est un bon moyen d'attirer les Saoudiens et les expatriés », a déclaré Irma Saric, de Bosnie, à Arab News. 

Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)
Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)

Elle est venue au festival en compagnie de son amie Ifeta Selimovic. Les deux Bosniaques vivent en Arabie saoudite depuis plusieurs années et étaient ravies de voir Salvatore Ganacci, un DJ de leur pays d'origine, sur scène.

« Ce qui m'a le plus attiré, c'est la diversité de la musique techno et le mélange des cultures, tout en restant si moderne... La scène musicale saoudienne est incroyable. J'aime tout ce qui s'y passe. C'est cette diversité qui me plaît le plus. J'aime la façon dont ils essaient de mêler la musique arabe à des rythmes modernes », a déclaré Saric à Arab News.

Selimovic participe régulièrement aux événements de MDLBEAST, notamment à son festival phare Soundstorm, et était ravi de voir DJ Snake, le DJ turc Mahmut Orhan et Ganacci. 

« J'aime beaucoup les DJ, l'atmosphère, la façon dont ils ont organisé ce concert et tout le reste. J'aime aussi la zone « à nous », parce qu'il n'y a que nous, les filles, qui nous réunissons et nous amusons... On est dans notre propre monde. Vous vous concentrez sur la musique, c'est tout, et il n'y a pas trop de monde », a-t-elle déclaré à Arab News.  

Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)
Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)

Situées à Banban, où s'est déroulée la section underground de Soundstorm, les quatre scènes se sont transformées en décors magiques et folkloriques. La scène Qasr s'inspire d'un palais de sultan à l'architecture arabe, où les sons électroniques et expérimentaux prennent le dessus ; la scène Qafilah fait écho à l'esprit des caravanes de chameaux et au riche patrimoine commercial de l'Arabie saoudite, avec de la tech house et des rythmes mélodiques. 

La scène Bustan est une expérience de jardin luxuriant et immersif inspiré des anciens contes « Kalila Wa Dimna », avec un mélange varié de genres ; tandis que la scène Sahaab s'inspire du tapis volant d'Aladin.

« Ce genre de festival n'a lieu que tous les trois mois, alors j'aime venir danser et m'amuser », a déclaré Fares Alkudsi, un Saoudien venu spécialement pour voir DJ Snake. 

« La scène musicale a toujours été bonne ici, mais avant 2019, elle ne recevait pas beaucoup d'attention. Maintenant, ils accordent beaucoup d'attention à la jeunesse et aux artistes que nous aimons, alors c'est une bonne chose pour nous. » 

Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)
Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)

Originaire de Syrie, mais né et élevé en Arabie saoudite, William Shakkour a décidé de se rendre au festival sur un coup de tête et a déclaré qu'il lui rappelait la première édition de Soundstorm. 

« C'était basique, simple et fantastique, et je pense que les prochaines éditions seront meilleures que celle-ci », a-t-il déclaré au journal Arab News.

« L'Arabie saoudite est devenue une icône pour les festivals de musique, pour le festival de la mer Rouge, pour les cinémas, pour tout. Je pense qu'à l'avenir, elle sera l'icône du Moyen-Orient dans différents domaines, comme le cinéma, les festivals de musique et toutes les autres activités de divertissement », a-t-il ajouté.

Vinyl Mode fait partie de la scène musicale underground depuis deux décennies, où de nombreux DJ locaux se réunissent pour l'amour de la musique, et il s'est produit sur d'innombrables scènes au cours de sa carrière. Jeudi, il a clôturé la scène Sahaab avec son set de musique house. *** 

Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)
Des foules venues du monde entier ont assisté à A Thousand and One, le nouveau concept de festival de MDLBEAST, où des musiciens internationaux comme DJ Snake et R3hab sont venus se produire en Arabie saoudite. (AN Photos de Abdulrahman bin Shulhoub)

« Je suis très enthousiaste parce que c'est un concept très novateur. Nous sommes habitués aux productions de fin d'année de grande envergure, et j'ai toujours pensé : « Et si nous faisions quelque chose au milieu de l'année ? » C'est ce qui se passe, mais avec style », a-t-il déclaré à Arab News. « Ce qui le rend spécial, c'est qu'il s'agit d'un nouveau moment, d'une nouvelle sensation, d'une nouvelle expérience. 

Les foules saoudiennes survoltées témoignent de la force et de la croissance du paysage musical dans la région. 

« Les gens aiment la musique, ils s'y intéressent davantage, apprennent plus, sont plus éduqués. Je pense donc que nous avons beaucoup de chance de faire partie de ce mouvement. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Les Émirats arabes unis, protagonistes du film hollywoodien « Now You See Me : Now You Don't »

Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
Le tournage de cette production, qui sortira en novembre, a duré 13 jours et s'est déroulé dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, a indiqué jeudi l'Autorité des médias créatifs. (Instagram)
Short Url
  • Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi

DUBAI : Les Émirats arabes unis ont décroché un rôle principal dans le prochain film hollywoodien "Now You See Me : Now You Don't", dont les scènes seront filmées dans la capitale Abou Dhabi.

La production, qui sortira en novembre, a terminé un tournage de 13 jours dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale, selon l'Autorité des médias créatifs jeudi.

Le film, qui comporte de nombreuses scènes de casse, a été tourné dans des lieux tels que le Louvre Abou Dhabi, le pont Sheikh Zayed, le désert de Liwa, le Ferrari World Abu Dhabi, le CLYMB, le circuit Yas Marina, le W Abou Dhabi - l'île de Yas, ainsi que dans diverses rues de la ville.

Le troisième volet de la célèbre franchise, réalisé par le cinéaste américain Ruben Fleischer, fait revenir Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Dave Franco et Morgan Freeman dans leurs rôles précédents, rejoints par un ensemble d'acteurs comprenant Justice Smith, Dominic Sessa, Ariana Greenblatt et Rosamund Pike.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com