Messi au PSG: la presse célèbre l'arrivée historique d'un «roi à Paris»

«Ici c'est Messi», titre L'Equipe, qui raconte notamment les coulisses des «quatre jours et demi pour l'une des signatures les plus retentissantes de l'histoire», ainsi que la journée folle de mardi. (Photo, AFP)
«Ici c'est Messi», titre L'Equipe, qui raconte notamment les coulisses des «quatre jours et demi pour l'une des signatures les plus retentissantes de l'histoire», ainsi que la journée folle de mardi. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 12 août 2021

Messi au PSG: la presse célèbre l'arrivée historique d'un «roi à Paris»

  • La plupart des journaux parus mercredi matin reproduisent en Une une photo de l'Argentin vêtu du T-shirt blanc floqué du cri de guerre du Parc des Princes, «Ici c'est Paris»
  • Du côté de Marseille et sa région, la couverture s'adapte à la rivalité PSG-OM

PARIS: "Lionel Messi, un roi à Paris": le titre de L'Union résume l'enthousiasme de la presse française mercredi pour rendre compte de la signature au Paris SG du sextuple Ballon d'Or Leo Messi, une arrivée dans la capitale française qui a fait événement.


La plupart des journaux parus mercredi matin reproduisent en Une une photo de l'Argentin vêtu du T-shirt blanc floqué du cri de guerre du Parc des Princes, "Ici c'est Paris", lorsqu'il a salué les centaines de personnes venues l'accueillir à l'aéroport du Bourget, en provenance de Barcelone.


"Ici c'est Messi", titre L'Equipe, qui raconte notamment les coulisses des "quatre jours et demi pour l'une des signatures les plus retentissantes de l'histoire", ainsi que la journée folle de mardi.


"La +Puce+ est à Paris et chacune de ses apparitions dans les stades du Championnat de France répandra l'espoir d'un frisson, davantage encore qu'à l'époque de Zlatan ou celle, encore plus contemporaine, de Neymar. C'est un monde nouveau qui s'ouvre ce matin. Le rêve n'en est plus un. Oui, Lionel Messi est bien parisien", écrit Damien Degorre dans le quotidien sportif.

«Rêve quasi permanent»

"Parisien!" Le Parisien, qui consacre six pages à l'événement, titre sobrement sa Une en couvrant de ce seul gentilé le buste d'un Messi souriant et adressant un salut de la main au lectorat. "Messi... c'est Paris!", titre le quotidien en page 2 que l'arrivée du "meilleur joueur du monde" fait saliver: "Le rêve sera quasi permanent".


"La Ligue 1 va récupérer le plus grand joueur de son histoire, même si elle a vu débuter Michel Platini ou Zinédine Zidane et que le PSG se bat depuis dix ans pour l'alimenter en stars. Mais aucune ne lui arrive à la cheville, même Neymar", souligne Dominique Sévérac.


Le Figaro, qui publie également la photo de l'Argentin en Une, y fait aussi les comptes et évalue "ce que la superstar va rapporter au PSG": "Ce transfert hors norme va permettre au club parisien de passer dans une autre dimension. Si Messi devrait toucher un salaire annuel de 30 à 40 millions d’euros, sa notoriété va assurer de nouvelles recettes au PSG: sponsoring, vente de maillots".


Pour les Dernières Nouvelles d'Alsace, ce transfert est ainsi "une affaire en or pour le PSG". "Messi au PSG, affaires conclues", écrit aussi en manchette Libération, qui titre en pages intérieures: "Messi au PSG: atout ce qui brille". Le chapeau de l'article estime que ce débarquement transforme "le championnat de France en un simulacre de compétition où sport et spectacle se confondent".

La Provence goguenarde 
Messi occupe la majeure partie de la Une de plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, comme Le Dauphiné ("Dans une autre galaxie"), L'Est républicain ("Messi, c'est Paris!"), Le Maine libre ("Messi, un nouveau roi à Paris"), Midi Libre ("Magique Messi à Paris"), Presse Océan ("Le PSG s'offre le roi Messi") ou encore le Républicain Lorrain ("Le roi Messi est à Paris!").


Le Populaire du Centre tente en manchette le jeu de mots "Mais si, cette fois c'est officiel, il est à Paris", tandis que La Montagne se prend à rêver: "Le Clermont Foot premier adversaire pour Messi?" Le club promu en Ligue 1, qui se rend à la capitale mi-septembre, le sera au cas où l'Argentin ne débute sous ses nouvelles couleurs qu'après la trêve internationale de début septembre.


Du côté de Marseille et sa région, la couverture s'adapte à la rivalité PSG-OM. La Provence coince la "Puce" en haut à droite de sa Une, en écrivant: "Messi défiait déjà l'OM... en 2004!". En regard côté gauche, mais reproduite en plus grand, se trouve la photo du meneur marseillais, avec le texte "Dimitri Payet en 10, c'est un as". La Une de la Marseillaise, elle, fait tout bonnement silence sur ce recrutement. Mais si.


Retailleau condamne le soutien à la Palestine exprimé par des supporteurs du PSG

Des supporters parisiens tiennent un tifo sur lequel on peut lire "Palestine libre" avant le match de football de l'UEFA Champions League, phase de Ligue - 4e journée, entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l'Atletico Madrid, au stade du Parc des Princes à Paris, le 6 novembre 2024. (AFP)
Des supporters parisiens tiennent un tifo sur lequel on peut lire "Palestine libre" avant le match de football de l'UEFA Champions League, phase de Ligue - 4e journée, entre le Paris Saint-Germain (PSG) et l'Atletico Madrid, au stade du Parc des Princes à Paris, le 6 novembre 2024. (AFP)
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  • Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a condamné jeudi le message en soutien à la Palestine déployé la veille par des supporters du PSG au Parc des Princes
  • Dans un communiqué transmis à l'AFP mercredi soir, le PSG a indiqué "n'avoir pas eu connaissance du projet d'affichage d'un tel message"

PARIS: Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a condamné jeudi le message en soutien à la Palestine déployé la veille par des supporters du PSG au Parc des Princes avant le match de Ligue des champions contre l'Atlético Madrid.

"Je demande au PSG de s'expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d'unité", a écrit Bruno Retailleau sur son compte X.

"Ce tifo n'avait pas sa place dans ce stade, et de tels messages sont d'ailleurs proscrits par les règlements de la Ligue et de l'UEFA. Si cela devait se répéter, il faudra envisager d'interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles".

"C'est inacceptable", a-t-il encore appuyé sur Sud Radio avant d'assurer qu'il n'y avait pas encore "de rendez-vous fixé" avec le club de la capitale.

Dans un communiqué transmis à l'AFP mercredi soir, le PSG a indiqué "n'avoir pas eu connaissance du projet d'affichage d'un tel message".

"Je veux en savoir plus, savoir comment cette bâche est arrivée, comment elle a pu être déployée... J'ai eu le préfet de police pour qu'il me rende compte de ce qui s'était passé", a poursuivi le ministre de l'Intérieur, qui promet des sanctions si le PSG ne sévit pas.

Le ministre des Sports, Gil Avérous, a lui aussi dénoncé sur X des "dérives inacceptables dans les tribunes de nos stades", estimant que "le PSG a la responsabilité de montrer l'exemple".

A l'inverse, le chef de file de La France insoumise, Manuel Bompard, a condamné la "criminalisation scandaleuse" du soutien aux peuples palestiniens et libanais, affirmant que "les messages de paix ont toute leur place" dans un stade de foot.

Sur les bancs de La France insoumise, ils ont été nombreux à soutenir l'initiative des supporters parisiens. "Honte à tous ceux qui invoquent la fausse +neutralité+ du sport", a réagi sur X la députée Claire Lejeune. Antoine Léaument a lui félicité "les supporters qui font rayonner la France dans le camp de la paix".

De son côté, la députée macroniste (EPR) Caroline Yadan a qualifié le tifo de "banderole de guerre".

"Ce n'est pas un message de paix mais un appel à la haine", avait réagi dans la soirée le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi, dénonçant une "scandaleuse banderole", avec "une carte où l'Etat d'Israël n'existe plus".

Avant Paris-Atlético, qui s'est soldé par une défaite 2-1 des Parisiens, le Collectif ultras Paris (CUP) a déroulé un tifo avec le message "Free Palestine", autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh.

L'immense toile portant des dessins et couvrant toute la tribune Auteuil surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde".

"Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est - et doit rester - un lieu de communion autour d'une passion commune pour le football et s'oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade", a assuré le club parisien.


Incident diplomatique: la France convoquera l'ambassadeur d'Israël à Paris

Le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot avait dénoncé plus tôt une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, tandis que la police israélienne arrêtait brièvement deux gendarmes français sur place, selon une journaliste de l'AFP. (AFP)
Le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot avait dénoncé plus tôt une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, tandis que la police israélienne arrêtait brièvement deux gendarmes français sur place, selon une journaliste de l'AFP. (AFP)
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  • Paris veut protester contre l'entrée de la police israélienne "armée" et "sans autorisation" dans un domaine national français à Jérusalem, l'Eléona, que le chef de la diplomatie française s'apprêtait à visiter
  • "L'ambassadeur d'Israël en France sera convoqué dans les prochains jours", a indiqué jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

PARIS: La France convoquera "dans les prochains jours" l'ambassadeur d'Israël à Paris pour protester contre l'entrée de la police israélienne "armée" et "sans autorisation" dans un domaine national français à Jérusalem, l'Eléona, que le chef de la diplomatie française s'apprêtait à visiter.

"L'ambassadeur d'Israël en France sera convoqué dans les prochains jours", a indiqué jeudi le ministère français des Affaires étrangères.

La France condamne ces actions "avec d'autant plus de vigueur qu'elles interviennent dans un contexte où elle met tout en oeuvre pour oeuvrer à la désescalade des violences dans la région", ajoute le Quai d'Orsay dans son communiqué.

Le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot avait dénoncé plus tôt une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, tandis que la police israélienne arrêtait brièvement deux gendarmes français sur place, selon une journaliste de l'AFP.

L'Eléona, au sein duquel se trouve un monastère bénédictin, est situé sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

Construit sur la grotte dite du Pater, où le Christ aurait enseigné le Pater à ses disciples, il fait partie des quatre domaines nationaux français à et près de Jérusalem, avec le Tombeau des rois, la Basilique Sainte-Anne et l'ancienne commanderie croisée d'Abou Gosh avec leurs églises romanes.


Le domicile du Youtubeur Inoxtag cambriolé dans les Yvelines

Le Youtubeur Inoxtag a été victime d'un cambriolage à son domicile à Poissy (Yvelines) mercredi, a appris l'AFP jeudi de source policière. (AFP)
Le Youtubeur Inoxtag a été victime d'un cambriolage à son domicile à Poissy (Yvelines) mercredi, a appris l'AFP jeudi de source policière. (AFP)
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  • La maison cambriolée appartient à Inoxtag, mais il n'y habite pas et la loue à un tiers
  • De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag, 22 ans, compte 8,7 millions d'abonnés sur YouTube

VERSAILLES: Le Youtubeur Inoxtag a été victime d'un cambriolage à son domicile à Poissy (Yvelines) mercredi, a appris l'AFP jeudi de source policière.

Selon cette source, une fenêtre donnant sur le salon de ce pavillon a été forcée par pesée et le logement entièrement fouillé.

Le préjudice, constitué principalement de matériel informatique, a été évalué à 10.000 euros.

La maison cambriolée appartient à Inoxtag, mais il n'y habite pas et la loue à un tiers, a précisé le parquet de Versailles. Le locataire "aurait surpris le cambrioleur pendant l'effraction", a ajouté la même source.

Aucune interpellation n'a été effectuée à ce stade, a ajouté le parquet.

De son vrai nom Inès Benazzouz, Inoxtag, 22 ans, compte 8,7 millions d'abonnés sur YouTube, 6,3 millions sur TikTok et près de 6 millions sur Instagram.

Un documentaire relatant son ascension de l'Everest a été vu 37 millions de fois sur YouTube depuis sa mise en ligne, le 14 septembre.