En larmes, Messi dit adieu au Barça et se rapproche du PSG

«C'est très difficile pour moi, après ces si nombreuses années, après toute une vie passée ici», a déclaré le sextuple Ballon d'or, pour qui l'impossibilité de prolonger au Barça en raison des finances du club a été une «douche froide». (Photo, AFP)
«C'est très difficile pour moi, après ces si nombreuses années, après toute une vie passée ici», a déclaré le sextuple Ballon d'or, pour qui l'impossibilité de prolonger au Barça en raison des finances du club a été une «douche froide». (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 09 août 2021

En larmes, Messi dit adieu au Barça et se rapproche du PSG

  • Tous les chemins semblent mener au Parc des Princes pour Messi, arrivé à 13 ans à Barcelone où il est devenu l'un des meilleurs joueurs de l'histoire
  • Pour le Barça avec qui il a remporté 35 trophées, dont quatre Ligues des champions, et par extension pour le championnat espagnol, le départ de l'Argentin est un coup très dur

BARCELONE : En larmes, la star argentine Lionel Messi a fait dimanche ses adieux au FC Barcelone, où il a passé plus de 20 ans, et reconnu que s'engager au PSG était une "possibilité" même si rien n'était signé.

Convoquée trois jours après l'annonce de son départ du Barça, cette première prise de parole de l'attaquant argentin au Camp Nou, le stade où il a bâti sa légende, était très attendue sur la planète football.

Vêtu d'un costume sombre, la "Pulga" (la Puce en espagnol) a fondu en larmes avant même de pouvoir prononcer un mot, devant de nombreux joueurs, de l'effectif actuel comme Jordi Alba, Gerard Piqué, Antoine Griezmann ou Ansu Fati, mais aussi passé, avec Xavi ou Carles Puyol.

"C'est très difficile pour moi, après ces si nombreuses années, après toute une vie passée ici", a déclaré le sextuple Ballon d'or, pour qui l'impossibilité de prolonger au Barça en raison des finances du club a été une "douche froide".

"Je n'avais jamais imaginé mes adieux car la vérité est que je n'y pensais pas. J'aurais aimé faire mes adieux d'une autre manière (...) avec du monde, sur le terrain", a-t-il ajouté.

Mais désormais, la seule question qui compte est de savoir où "Leo" va poursuivre sa gigantesque carrière.

Le PSG, «une possibilité»

Tous les chemins semblent mener au Parc des Princes pour Messi, arrivé à 13 ans à Barcelone où il est devenu l'un des meilleurs joueurs de l'histoire.

"C'est une possibilité" mais "je n'ai rien signé avec personne", a déclaré le joueur, en reconnaissant avoir reçu "de nombreux appels" de clubs intéressés.

Le journal L’Équipe évoque un "contrat record" de trois années, "assorties d'un salaire net annuel de 40 millions d'euros".

Messi pourrait signer pour deux saisons, plus une en option.

Des dizaines de supporters parisiens se sont réunis dans l'après-midi devant l'aéroport du Bourget, au nord de Paris, pour attendre la superstar, mais dans la soirée, aucun jet transportant le N.10 n'avait atterri.

Mettre la main sur Messi serait un énorme coup pour le PSG, propriété des Qatariens qui n'ont pour l'instant pas réussi à emmener le club parisien au sommet de la Ligue des champions malgré toutes les superstars achetées depuis leur arrivée.

Mais aussi pour la Ligue 1 dans un contexte de crise économique et de conflit sur le montant des droits TV. 

"Pour moi, c'est top de voir Messi dans notre championnat, c'est incroyable. J'ai déjà parlé avec Cristiano (Ronaldo) pour qu'il vienne à Lille, je vais continuer à lui parler pour essayer de le faire venir pour qu'il y ait (un duel) Messi-Ronaldo", a souri le Portugais du Losc José Fonte.

Dans le vestiaire parisien, Messi arriverait, lui, en terrain connu, aux côtés de son ancien compère barcelonais Neymar, qu'il a récemment vu lors de leurs vacances à Ibiza et qui n'a jamais caché son désir de rejouer avec "Leo", ou de son compatriote Angel Di Maria avec qui il vient de remporter la Copa America.

Il connaît bien aussi l'entraîneur Mauricio Pochettino, Argentin comme lui.

Messi a fait «tout son possible»

Pour le Barça avec qui il a remporté 35 trophées, dont quatre Ligues des champions, et par extension pour le championnat espagnol, le départ de l'Argentin est un coup très dur. 

Redevenu président du Barça en promettant qu'il conserverait la "Pulga" (la Puce), Joan Laporta a expliqué vendredi ne pas avoir pu prolonger sa star en raison de la situation financière désastreuse du club et des règles de plafond salarial de la Liga alors qu'un accord avait pourtant été trouvé.

Messi a de son côté assuré avoir "fait tout ce qui était possible" sur le plan financier pour que son contrat puisse être prolongé, en acceptant "une baisse de 50%" et a assuré que le club ne lui avait "pas demandé plus".

"L'an dernier, je ne voulais pas rester, et je l'avais assumé aussi", a rappelé l'astre argentin qui, en août 2020, avait signifié son envie de quitter le club en lui envoyant un courrier resté célèbre car il avait mené à la démission de l'ex-président Josep Maria Bartomeu quelques mois plus tard.

A Barcelone, la vie sans Messi va être dure à imaginer pour les centaines de supporters rassemblés devant le Camp Nou. "J'ai grandi avec Messi et désormais je ne sais pas ce qu'est le Barça sans lui", a confié Eric Nava, 18 ans, qui voulait être là "pour dire au revoir".  


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.