Biden vante ses efforts pour vacciner le monde et l'Amérique

Le président américain Joe Biden. (Photo, AFP)
Le président américain Joe Biden. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 04 août 2021

Biden vante ses efforts pour vacciner le monde et l'Amérique

  • Dans un communiqué vantant la « générosité américaine », la Maison Blanche a annoncé mardi que les Etats-Unis avaient fait don au monde de plus de vaccins que « tous les autres pays réunis »
  • Dans un discours prévu à 15h45 à Washington (19h45 GMT), le président américain « va souligner (cet) aspect crucial de notre effort pour mettre fin à la pandémie de Covid-19: arrêter la propagation du virus à l'étranger »

WASHINGTON : Plus de 100 millions de vaccins contre le Covid-19 distribués dans le monde, et 70% d'Américains ayant reçu au moins une première dose: Joe Biden met en avant mardi son bilan sanitaire, pour reprendre la main face à la propagation rapide du variant Delta.

Dans un communiqué vantant la "générosité américaine", la Maison Blanche a annoncé mardi que les Etats-Unis avaient fait don au monde de plus de vaccins que "tous les autres pays réunis". 

Dans un discours prévu à 15h45 à Washington (19h45 GMT), le président américain "va souligner (cet) aspect crucial de notre effort pour mettre fin à la pandémie de Covid-19: arrêter la propagation du virus à l'étranger", fait savoir un responsable de la Maison Blanche.

Les Etats-Unis ont expédié 111 701 000 doses à plus de 60 pays, la majeure partie via l'initiative internationale Covax mais aussi en collaboration avec des partenaires tels que l'Union africaine ou CARICOM (Communauté des Caraïbes).

Dans le détail, les principaux bénéficiaires à ce jour sont l'Indonésie (8 millions de doses), les Philippines et la Colombie (6 millions de doses ou plus), ou encore le Vietnam, le Bangladesh, le Pakistan et l'Afrique du Sud (5 millions ou plus).

Ces dons "ne sont que le début", selon le communiqué de la Maison Blanche. 

Dès la fin du mois, les Etats-Unis vont ainsi commencer à expédier les 500 millions de doses du vaccin Pfizer qu'ils ont promises à 100 pays en voie de développement.

"Les Etats-Unis n'ont pas utilisé, et n'utiliseront pas leurs vaccins pour obtenir des faveurs d'autres Etats", assure la Maison Blanche, à l'heure où la Chine ou la Russie sont régulièrement soupçonnées d'utiliser leurs propres distributions de vaccins à des fins diplomatiques.

Google, Facebook, Disney

Au niveau national, Joe Biden va une nouvelle fois marteler la nécessité pour les Américains de recevoir leurs doses, au moment où la campagne de vaccination accélère à nouveau, après avoir connu un creux au début de l'été.

Le président entend évoquer "les récentes initiatives du secteur privé pour assurer la sécurité des lieux de travail en imposant la vaccination; une tendance positive à l'accélération de la vaccination en particulier dans les régions à fort taux d'incidence; et le formidable effort des Américains au niveau local."

De grandes entreprises telles que Disney, Google et Facebook, veulent obliger leurs employés à se faire vacciner.

Les Etats-Unis ont atteint lundi le taux de 70% d'adultes ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, près d'un mois après la date fixée par le président, qui espérait célébrer cette étape le 4 juillet, pour la fête nationale.

Mais le ralentissement de la campagne de vaccination, en particulier dans les régions traditionnellement conservatrices du Sud et du Midwest, ainsi que parmi les populations les plus jeunes, paupérisées, et celles issues de minorités ethniques, en a voulu autrement.

La tendance semble toutefois avoir changé ces dernières semaines, surtout dans les Etats les plus touchés.

Le président démocrate,  dont le taux de popularité s'effritait ces derniers jours, tout en restant supérieur à 50%, a besoin de reprendre la main.

Il sort d'une semaine chahutée, marquée en particulier par de nouvelles recommandations des autorités sanitaires. Elles conseillent désormais aux Américains même vaccinés de remettre leur masque à l'intérieur, dans les zones où le virus circule fortement.

Au grand dam de certains élus de l'opposition républicaine, dont certains ont défié la semaine dernière, devant les caméras, l'obligation de porter le masque à la Chambre des représentants.

La Maison Blanche a aussi été critiquée, cette fois par la gauche du camp démocrate, pour n'avoir pas bien anticipé l'expiration samedi d'un moratoire sur les expulsions locatives. Des millions d'Américains pourraient se retrouver sans toit, en plein regain de la pandémie.

 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.