A Bagdad, le travail crucial et épuisant des techniciens de générateurs

L'Irakien Aqeel Hassan, 42 ans, l'un des propriétaires de générateurs électriques privés, est photographié le 17 juillet 2021 en train de réparer des câbles dans son entreprise du quartier de Sadr City à Bagdad, qui alimente 270 maisons dans le bloc lorsque le réseau national défaillant tombera à nouveau en panne alors que les températures oscillent autour de 50 degrés Celsius. (Photo, AFP)
L'Irakien Aqeel Hassan, 42 ans, l'un des propriétaires de générateurs électriques privés, est photographié le 17 juillet 2021 en train de réparer des câbles dans son entreprise du quartier de Sadr City à Bagdad, qui alimente 270 maisons dans le bloc lorsque le réseau national défaillant tombera à nouveau en panne alors que les températures oscillent autour de 50 degrés Celsius. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 21 juillet 2021

A Bagdad, le travail crucial et épuisant des techniciens de générateurs

  • Situé dans un quartier de Sadr City, son lieu de travail est une modeste cabane comprenant un lit, des pigeons en cage pour lui tenir compagnie... et plus de 200 interrupteurs
  • Aqeel raconte avoir obtenu ce travail après l'invasion américaine de l'Irak en 2003, qui a renversé le dictateur Saddam Hussein et plongé le pays dans le chaos

BAGDAD : Dégoulinant de sueur, Aqeel Hassan bricole et connecte habilement les fils d'une immense toile d'araignée de câbles électriques. Un travail minutieux, épuisant, et crucial pour garantir un minimum d'électricité aux foyers irakiens, frappés par d'incessantes coupures alors que le thermomètre frôle régulièrement les 50 degrés.

Situé dans un quartier de Sadr City, immense banlieue populaire chiite de la capitale irakienne, son lieu de travail est une modeste cabane comprenant un lit, des pigeons en cage pour lui tenir compagnie... et plus de 200 interrupteurs, qu'il allume ou éteint en fonction des coupures de courant, au moins une dizaine de fois par jour.

"Je travaille 24 heures sur 24", dit simplement le quadragénaire tatoué, sur fond de bourdonnement lancinant du générateur, qui permet à 270 foyers du quartier d'avoir un minimum d'électricité lorsque le réseau national flanche.

Aqeel raconte avoir obtenu ce travail après l'invasion américaine de l'Irak en 2003, qui a renversé le dictateur Saddam Hussein et plongé le pays dans le chaos.

Muslim, son petit garçon de cinq ans, adore quand la sirène se déclenche. Il se précipite pour aider son père, qui le soulève à bout de bras pour qu'il puisse éteindre les interrupteurs.
Muslim, son petit garçon de cinq ans, adore quand la sirène se déclenche. Il se précipite pour aider son père, qui le soulève à bout de bras pour qu'il puisse éteindre les interrupteurs. (Photo, AFP)

L'Irak, deuxième plus gros producteur de pétrole de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), connaît chaque été une crise énergétique aigüe, dans un secteur ravagé par des décennies de conflit, de corruption, et la vétusté des installations.

Le ministère de l'Electricité n'a jamais rénové ses circuits où se perdent 40% de son énergie, tandis que le ministère du Pétrole peine à lancer ses projets pour transformer le gaz naturel actuellement brûlé dans les torchères et alimenter ainsi les centrales électriques.

En outre, fin juin, l'Iran, d'où est importé le gaz fournissant environ un tiers des besoins en électricité de l'Irak, a coupé le robinet fin juin, en représailles à des impayés de 6 milliards de dollars.

L'effet a été immédiat, et l'Irak a même connu un black out total de près d'une journée début juillet, alors que les températures frôlent ou dépassent les 50 degrés depuis le début de l'été.

"Nos générateurs fonctionnent environ 22 heures par jour", explique Aqeel. "Quand le réseau national fonctionne, une alarme se déclenche et je mets les générateurs au repos", poursuit-il.

Muslim, son petit garçon de cinq ans, adore quand la sirène se déclenche. Il se précipite pour aider son père, qui le soulève à bout de bras pour qu'il puisse éteindre les interrupteurs.

« Rester près des interrupteurs » 

Sadr City, dans l'est de Bagdad, est une des zones les plus densément peuplées et les plus pauvres de la capitale irakienne. Nommée en l'honneur d'un ayatollah chiite révéré, Mohamed Sadr, cette banlieue de plus d'un million d'habitants soutient inconditionnellement son fils, Moqtada Sadr, leader influent et imprévisible.

Karrar, un adolescent joufflu de 17 ans, partage son temps entre l'école et la maison, où il aide son père Hamid Ghalim avec les affaires: la famille possède trois générateurs et fournit de l'électricité aux voisins
Karrar, un adolescent joufflu de 17 ans, partage son temps entre l'école et la maison, où il aide son père Hamid Ghalim avec les affaires: la famille possède trois générateurs et fournit de l'électricité aux voisins. (Photo, AFP)

A Sadr City, seuls les générateurs disséminés entre les maisons sont plus nombreux que les portraits de Moqtada qui tapissent la ville.

Mortada Ali, "Mishmish" pour ses amis, est un des travailleurs du fructueux business des générateurs privés. Son patron possède plusieurs machines dans le quartier. "Je dois rester près des interrupteurs. Je n'ai pas choisi ça, mais il n'y a rien de mieux dans les environs", raconte l'homme de 22 ans, qui aurait voulu ouvrir une boutique ou rejoindre les rangs de l'armée irakienne.

Mais il est coincé là avec ses tableaux électriques et ses interrupteurs, dans une petite pièce peinte en rose. "Je ne peux pas me marier parce que je ne peux pas quitter cet endroit. Ceci est ma vie", soupire le jeune homme.

Selon Harry Istepanian, consultant indépendant d'un groupe de réflexion irakien dédié aux questions énergétiques, le pays compte quelque 4,5 millions de générateurs privés et le secteur engrange de 6 à 10 milliards de dollars revenus annuels, échappant à l'Etat.

"Il n'y a pas de loi qui régule ce secteur, intrinsèquement lié aux élites politiques et aux milices armées", explique Harry Istepanian.

Pas d'amélioration en vue

Karrar, un adolescent joufflu de 17 ans, partage son temps entre l'école et la maison, où il aide son père Hamid Ghalim avec les affaires: la famille possède trois générateurs et fournit de l'électricité aux voisins.

Dans sa petite chambre, le gamin montre fièrement son grand écran télé, sa tablette... et son smartphone, sur lequel il reçoit les appels des clients.

"Il y a de l'électricité seulement douze heures par jour, je dois être prêt quand elle est coupée", explique-t-il.

Pour Harry Istepanian, la situation n'est pas prête de s'améliorer. "Dans le contexte actuel et la situation politique instable, il faudrait des décennies pour que l'Irak développe un marché énergétique efficace et compétitif", estime-t-il.

Depuis sa petite cabane, Aqeel Hassan répond à la demande d'un voisin réclamant du courant. "Le problème de l'électricité ne sera jamais résolu. L'Etat est trop corrompu", tranche-t-il.

 


Yémen : les Houthis font état de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis

Yémen : les Houthis font état de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis
Yémen : les Houthis font état de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis
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  • « Douze personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans les frappes de l'ennemi américain sur le marché de Farwa et le quartier populaire du même nom, dans le centre de Sanaa ».
  • Le 15 mars, les États-Unis ont lancé une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, afin de les contraindre à cesser de menacer les navires au large du pays. 

SANNA, YEMEN : Les rebelles houthis du Yémen ont fait état lundi de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis sur la capitale Sanaa, et annoncé de nouvelles attaques contre des navires de guerre américains et israéliens.

« Douze personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans les frappes de l'ennemi américain sur le marché de Farwa et le quartier populaire du même nom, dans le centre de Sanaa », a rapporté l'agence de presse officielle des rebelles Saba, en citant un communiqué du ministère de la Santé de l'administration houthie.

Des bombardements aériens ont également visé dimanche soir les provinces de Marib, dans le centre du pays, Hodeida, dans l'ouest, et Saada, bastion des Houthis, dans le nord, selon la même source.

Le 15 mars, les États-Unis ont lancé une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, afin de les contraindre à cesser de menacer les navires au large du pays. 

Les insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, ont commencé à mener des attaques en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, ainsi que contre le territoire israélien après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.

Les attaques des Houthis contre le trafic maritime en mer Rouge, par où transite environ 12 % du commerce mondial, ont contraint de nombreuses entreprises maritimes à dérouter le trafic vers la pointe de l'Afrique australe, engendrant ainsi des coûts de transport supplémentaires.

Les frappes américaines avaient débuté en janvier 2024, mais elles se sont intensifiées sous la présidence de Donald Trump.

En réponse aux derniers bombardements sur Sanaa, les Houthis ont affirmé lundi avoir mené des attaques de missiles et de drones contre deux porte-avions américains en mer Rouge et en mer d'Arabie : le Harry S. Truman et le Carl Vinson.

Ils ont également affirmé avoir lancé plusieurs drones en direction d'Israël.

Vendredi, les Houthis avaient fait état de la mort de 80 personnes et de 150 blessés dans le bombardement du port pétrolier de Ras Issa, dans la province de Hodeida, qualifiant cette attaque de la plus meurtrière depuis le début des bombardements américains au Yémen.


Les dirigeants ‘ETS Education soulignent les capacités des ressources humaines de l’Arabie saoudite

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  • « Notre étude révèle que l'Arabie saoudite se distingue en tant que modèle mondial en matière d'engagement des résidents envers l'amélioration et la requalification des compétences,
  • En Arabie saoudite, le gouvernement joue un rôle très important dans la mise en place de nouveaux types de changements.

RIYAD : l'Arabie saoudite a accueilli l'initiative « Capacités humaines 2025 », qui a réuni des dirigeants du monde entier pour étudier comment l'éducation, la technologie et la politique peuvent façonner des sociétés prêtes pour l'avenir et une main-d'œuvre résiliente.

Le rapport sur le progrès humain 2025 de l'ETS pour le Royaume d'Arabie saoudite explore la manière dont le pays navigue dans ce paysage transformateur, en mettant l'accent sur son enthousiasme pour la monnaie fiduciaire en tant que pierre angulaire du développement et de l'autonomisation de la main-d'œuvre.

En marge de ce forum, Ratnesh Jha, directeur général des produits institutionnels et membre de la direction mondiale de l'entreprise chez ETS Education, a déclaré à Arab News : « Nous sommes dans la science de la mesure. Nous considérons donc l'évaluation comme une véritable science de la mesure. Et actuellement, l'ensemble des sociétés sont en pleine mutation. Il s'agit d'un travail très responsable.

Nous aidons nos parties prenantes, telles que les écoles, les apprenants, les universités, les entreprises et les institutions gouvernementales, à se doter d'un ensemble d'outils d'évaluation et d'apprentissage adéquats pour aider les apprenants et leur permettre de réussir.

À l'ère de la technologie, les diplômes semblent avoir été essentiels et importants. Mais avec l'essor de la technologie, l'accès à la connaissance est désormais à la portée de tous. Parfois, les connaissances reflétées par le diplôme ne sont toutefois pas suffisantes. Aujourd'hui, des compétences appliquées sont nécessaires dans tous les secteurs d'activité.

La Vision 2030 de l’Arabie saoudite apporte essentiellement de nouveaux aspects. L'ensemble de la société est en pleine mutation et l'éducation ainsi que les compétences sont des éléments essentiels. Lors de la conférence sur les capacités humaines, nous avons présenté le rapport sur le progrès humain afin d'aider le Royaume et les dirigeants à concrétiser cette vision d'ici 2030. »

ETS est une organisation mondiale qui propose des solutions en matière d'éducation et de talents, et aide les apprenants à être prêts pour l'avenir tout au long de leur vie. Chaque année, ETS réalise plus de 50 millions d'évaluations dans 200 pays et territoires à travers le monde.

« Notre étude révèle que l'Arabie saoudite se distingue en tant que modèle mondial en matière d'engagement des résidents envers l'amélioration et la requalification des compétences, avec une adoption significative d'outils basés sur l'intelligence artificielle pour la validation des compétences et l'évolution de carrière.

Les femmes sont à l'avant-garde de cette transformation, œuvrant en faveur de l'égalité d'accès aux opportunités de développement des compétences. Parallèlement, la main-d'œuvre dans son ensemble fait preuve d'un engagement profond en faveur de l'adaptabilité et de l'innovation, positionnant le Royaume comme un leader dans la transformation d'une économie fondée sur les compétences.

73 % des personnes interrogées en Arabie saoudite déclarent avoir déjà développé de nouvelles compétences à l'aide d'outils d'IA (contre seulement 61 % au niveau mondial). Développer dès maintenant des compétences en IA permet de prendre une longueur d'avance et de se positionner en tant que leader dans une économie de plus en plus axée sur la technologie et l'innovation. »

ETS propose des produits tels que le TOEFL, le TOEIC, Praxis, le GRE et Futurenav. Ils évaluent les aptitudes et les compétences en matière de maîtrise de la langue anglaise, de préparation aux études supérieures, d'autorisation d'enseigner ainsi que d'acquisition et de rétention des talents pour les dirigeants de la main-d'œuvre.

Rohit Sharma, vice-président principal des solutions de mobilité mondiales chez ETS, a pour son part déclaré : « Qu’il s'agisse de bouleverser les compétences requises ou de permettre un coaching en temps réel, l'IA redéfinit la manière dont les employés apprennent, se développent et progressent dans leur carrière.

En Arabie saoudite, le gouvernement joue un rôle très important dans la mise en place de nouveaux types de changements. Des groupes tels que les entreprises et les universités apportent également leur contribution en introduisant des changements dans le cadre de leurs programmes d'études ou de leurs outils d'apprentissage et d'évaluation.

En tant qu'organisation, nous les aidons à créer ces outils, à les mettre en œuvre et à garantir la scientificité des mesures. Nous apportons l'expertise en évaluation psychométrique. Il est essentiel de garantir leur scientificité. Elle est validée et fiable, de sorte qu'elle ne reste pas réservée à un domaine particulier. Il s'agit d'une norme reconnue dans le monde entier. C'est donc un grand écosystème qui a été développé. »

Il existe environ 6 millions de tests dans le monde. Nous en avons effectué environ 140 millions au cours de ces dernières années. Nous disposons de tant de données que si nous devons créer quelque chose pour personnaliser le parcours d'un apprenant tout au long de sa vie, nous pourrons aider le gouvernement, l'université et l'entreprise à optimiser leurs pratiques de la meilleure façon possible.

Ces personnes seront ainsi dotées de diplômes et de certifications pertinents sur la scène mondiale. Nous aidons à visualiser une structure pour accélérer encore davantage le changement.

Concernant la position du Royaume au sein de cet écosystème mondial, Rohit Sharma a confié : « Le Royaume est en fait très bien classé en ce qui concerne l'enthousiasme et l'excitation des apprenants.

Il y a un fort consensus sur le fait que la promotion de la valeur des qualifications augmenterait les opportunités de carrière, en particulier en Arabie saoudite (64 %, soit 60 % au niveau mondial).

Grâce à l'intelligence artificielle, nous pouvons faire passer des examens n'importe où. Nous proposons une solution de surveillance intégrée. Ainsi, aujourd'hui, une institution n'a plus à se préoccuper de cela.

Nous utilisons l'IA pour garantir cela. Mais pour que ce soit très personnalisé, pour que ce soit personnalisé en fonction du secteur afin que les gens puissent obtenir les meilleurs résultats. Pour cela, une action coordonnée du gouvernement, des établissements d'enseignement et des employeurs est nécessaire. »

En réalisant des investissements stratégiques dans ces domaines, l'Arabie saoudite peut s'appuyer sur sa dynamique actuelle pour créer une main-d'œuvre résiliente, inclusive et compétitive à l'échelle mondiale, préparée à relever les défis et à saisir les opportunités de demain. » ont-ils conclu.


Une nation plus saine et plus verte au cœur de la Semaine de l'environnement 2025

Le bus est un voyage pour le visiteur, du passé au présent, montrant les pratiques durables que les gens utilisaient autrefois pour coexister avec la nature et la biodiversité. (AN Haifa Alshammari)
Le bus est un voyage pour le visiteur, du passé au présent, montrant les pratiques durables que les gens utilisaient autrefois pour coexister avec la nature et la biodiversité. (AN Haifa Alshammari)
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  • L'objectif est de sensibiliser les écoliers.
  • Le thème de cette année est « Notre environnement est un trésor ».

RIYAD : Les organisateurs de la Semaine de l'environnement en Arabie saoudite visent à renforcer l'engagement du public pour assurer un avenir prospère et plus écologique au pays.

L'événement a débuté dimanche en présence du ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Abdulrahman Al-Fadley, et du ministre d'État aux Affaires étrangères, Adel Al-Jubeir.

Reema Obaid, l'une des participantes, a déclaré à Arab News : « Nous sommes ici dans le cadre de l'initiative de sensibilisation à l'environnement, qui vise à prendre conscience de l'importance de notre environnement pour qu'il soit plus sain et plus vert ».

Mme Obaid a expliqué que les enfants pouvaient se rassembler à son stand pour planter des graines ou des boutures. Ils peuvent ensuite emporter leurs plantes ou en faire don aux parcs nationaux du Royaume. 

Une autre activité est le « Green Leader », financé par le Fonds national pour l'environnement. Il s'agit d'un bus vert qui symbolise l'évolution du pays en matière de durabilité, du passé au présent.

Weed Al-Balawi, l'un des initiateurs du projet, a déclaré que le bus avait été conçu pour « transmettre des concepts majeurs concernant la durabilité, la conservation des ressources, le patrimoine ancestral et la technologie dans le domaine de la conservation de l'environnement ».

L'objectif était d'assurer un « moyen simple et agréable d'atteindre le groupe cible, c'est-à-dire les enfants de l'école primaire au collège », a-t-il expliqué.

Elle a expliqué que les stations éducatives de l'événement avaient été créées pour permettre au public de découvrir comment les gens appliquaient des pratiques durables dans leur vie quotidienne, pour coexister avec la nature et la biodiversité.

La dernière station montrait les pratiques actuelles, notamment la façon dont la technologie est utilisée aujourd'hui pour protéger l'environnement, a déclaré Mme Al-Balawi. 

L'un des exemples présentés était l'abreuvoir à chameaux, dans lequel les gens avaient l'habitude de creuser un petit puits à côté de celui qu'ils utilisaient pour boire.

Cette technique ancienne visait à prévenir la propagation des maladies des animaux aux humains et à réduire la quantité d'eau gaspillée.

Intitulée « Notre environnement est un trésor », la manifestation se tiendra jusqu'au 26 avril cette année.

L'un des temps forts a été le lancement de l'indice national de performance environnementale, un outil stratégique permettant de suivre les progrès accomplis et d'orienter les politiques.

Treize accords ont été signés entre les entités du ministère et le secteur privé afin d'améliorer la collaboration dans les projets environnementaux. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com