BEYROUTH: Suite à l’explosion meurtrière du 4 Août 2020 à l’aéroport de Beyrouth, nombreux sont les secteurs de l’économie touchés de pleins de fouet. Face à aux conséquences socio-économiques, sanitaires et psychologiques de cet accident plusieurs initiatives d’aide ont vu le jour. Notamment dans le secteur de l’information, avec les fonds d’aides pour les medias “Media Recovery Fund”, mis en place par la Fondation Samir Kassir.
La CFI, l’agence française de développement médias, filiale du groupe France Médias Monde et opérateur du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, a par ailleurs apporté son aide financière auprès du fond.
En effet, cette agence a été créé afin de favoriser le développement des médias, aussi bien en Afrique et Asie du Sud Est, que dans le monde arabe, et ce selon trois programmes majeurs: « médias et gouvernance », « médias et entreprise » et « médias et développement ».
Dans le cadre d’un projet baptisé « QARIB » financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le CFI va contribuer à hauteur de 100 000 euros, dans l’objectif de venir en aide aux journalistes impactés par l’explosion. Cette aide a également pour vocation d’intervenir en Jordanie, en Palestine et en Irak.
Les domaines d’intervention de l’aide
Ce geste a été décerné afin de financer la prise en charge des soins médicaux et le soutien psychologique pour les journalistes qui en ont exprimé le besoin, de remplacer les divers équipements électroniques qui ont été endommagés, de réparer les lieux de travail sinistrés, et surtout de faire en sorte que les journalistes libanais puissent continuer à travailler dignement, avec suffisamment de moyens de subsistance.
La coopération entre les « journalistes d'investigation libanais et internationaux » fait d’emblée partie de l’agenda de la CFI dans le cadre de son investissement au Liban. Comme l’a stipulé Marc Fonbaustier, Président Directeur Général de CFI, « ce fond est également un élément clé pour transformer le Liban grâce à un journalisme de qualité capable non seulement de se relever de cette crise mais surtout d’avoir ensuite les moyens de développer ses capacités à enquêter et à refléter les besoins des citoyennes et citoyens libanais pour accompagner la transformation du pays. »