Nouvelle vague de chaleur aux Etats-Unis, mesures contre les incendies au Canada

Le soleil commence à se coucher le 11 juillet 2021 à Indio, en Californie.Les modèles climatiques prédisent presque unanimement que les vagues de chaleur deviendront plus intenses et fréquentes à mesure que la planète continue de se réchauffer (AFP)
Le soleil commence à se coucher le 11 juillet 2021 à Indio, en Californie.Les modèles climatiques prédisent presque unanimement que les vagues de chaleur deviendront plus intenses et fréquentes à mesure que la planète continue de se réchauffer (AFP)
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Publié le Lundi 12 juillet 2021

Nouvelle vague de chaleur aux Etats-Unis, mesures contre les incendies au Canada

  • Principal protagoniste dans cette affaire, le prince Hamza n'était pas jugé lors de ce procès qui s'intéressait aux cas de Bassem Awadallah, ancien chef du bureau royal, et de Cherif Hassan ben Zaid
  • Lundi, la Cour de sûreté de l'Etat, un tribunal militaire dont les magistrats sont en partie des civils, a annoncé les avoir condamnés à 15 ans de prison

AMMAN : Un tribunal jordanien a condamné lundi à 15 ans de prison deux anciens hauts responsables accusés d'avoir voulu renverser le roi Abdallah II au profit de son demi-frère le prince Hamza, une crise sans précédent qui avait ébranlé le royaume hachémite en avril.

Principal protagoniste dans cette affaire, le prince Hamza n'était pas jugé lors de ce procès qui s'intéressait aux cas de Bassem Awadallah, ancien chef du bureau royal, et de Cherif Hassan ben Zaid.

Accusés d'avoir pris part au complot, d'avoir "oeuvré contre la sûreté et la sécurité de la société jordanienne" et "d'avoir incité à la sédition", les deux hommes avaient plaidé non coupable.

Lundi, la Cour de sûreté de l'Etat, un tribunal militaire dont les magistrats sont en partie des civils, a annoncé les avoir condamnés à 15 ans de prison. 

Ils ont été reconnus coupables d'"incitation (à agir) contre le régime politique du royaume", d'"actes susceptibles de mettre en danger la sûreté et la sécurité de la société et de sédition".

Ils encouraient jusqu'à 20 ans d'emprisonnement.

Selon l'acte d'accusation de 13 pages, le prince Hamza, 41 ans, "était déterminé à assouvir son ambition personnelle de gouverner, et ce en violation des coutumes et de la Constitution hachémite". Le prince Hamza aurait pour ce faire chercher à obtenir l'aide de l'Arabie saoudite, d'après la même source.

MM. Awadallah et ben Zaid sont étroitement liés au royaume saoudien: M. Awadallah en détient la nationalité et M. ben Zaid y a un temps été émissaire spécial du roi jordanien.

Puissance régionale voisine, l'Arabie saoudite avait fermement nié être impliquée dans cette crise inédite et avait exprimé son soutien "total" au roi.

Procès à huis clos

Nommé prince héritier en 1999 mais démis de ses fonctions en 2004 par le roi Abdallah qui a nommé son propre fils à la place, Hamza avait accusé les autorités de son pays de "corruption" et d'"incompétence" dans une vidéo publiée par la BBC le 3 avril. 

Il avait alors affirmé avoir été assigné à résidence pour sa participation présumée à un "complot", niant toutefois cette accusation.

Le gouvernement avait annoncé dès le lendemain l'arrestation de 18 personnes impliquées dans cette tentative visant à "ébranler la sécurité et la stabilité de la Jordanie". Seize d'entre elles ont depuis été libérées.

Le prince Hamza ne sera pas jugé, son cas ayant été résolu au sein de la famille royale après qu'il a fait acte d'allégeance au roi et promis de "lui rester fidèle".

Le procès des deux accusés s'est tenu à huis clos dans la capitale Amman.

Le tribunal a rejeté une demande des avocats de la défense de convoquer notamment trois princes, ainsi que le Premier ministre Bicher al-Khasawneh et le ministre des Affaires étrangères Aymane Safadi comme témoins. Une requête "non productive", selon la Cour.

Au début des poursuites, l'avocat de M. Awadallah, Mohamed Afif, avait affirmé que les deux accusés "insistaient pour que le prince Hamza témoigne dans cette affaire".

"La décision finale revient au tribunal mais s'il refuse de le faire comparaître, il doit le justifier", avait-il affirmé fin juin à l'AFP.

Selon Alaa Al-Khasawneh, l'avocat de M. ben Zaid, la défense avait demandé à la Cour de "déclarer (les) deux clients innocents".

Bassem Awadallah, ancien ministre des Finances et du Plan, était très proche du roi jordanien. Avant de devenir chef de la Cour royale en 2007, il avait été chef du cabinet du roi en 2006.

Il avait finalement démissionné de son poste de chef de la Cour royale en 2008 après avoir été vivement critiqué pour son ingérence présumée dans des questions politiques et économiques controversées.


Diversité: l'administration Trump met la pression sur des entreprises françaises

Le président américain Donald Trump s'exprime lors de la cérémonie de prestation de serment d'Alina Habba en tant que procureur général du New Jersey, dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 mars 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprime lors de la cérémonie de prestation de serment d'Alina Habba en tant que procureur général du New Jersey, dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 mars 2025. (AFP)
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  • Plusieurs entreprises françaises ont reçu un courrier de l'ambassade des Etats-Unis les interrogeant sur l'existence de programmes internes de lutte contre les discriminations, ce qui pourrait les empêcher de travailler avec le gouvernement américain
  • Le contractant doit également confirmer qu'il est "en conformité avec toutes les lois fédérales anti-discrimination applicables, ce qui est important pour les décisions de paiement du gouvernement"

PARIS: Plusieurs entreprises françaises ont reçu un courrier de l'ambassade des Etats-Unis les interrogeant sur l'existence de programmes internes de lutte contre les discriminations, ce qui pourrait les empêcher de travailler avec le gouvernement américain, rapportent vendredi plusieurs médias français.

Interrogé par l'AFP, l'entourage du ministre français de l'Economie, Eric Lombard, a jugé que "cette pratique reflète les valeurs du nouveau gouvernement américain. Ce ne sont pas les nôtres. Le ministre le rappellera à ses homologues au sein du gouvernement américain", selon la réaction transmise.

"Le contractant ou l'offrant potentiel certifie qu'il (...) ne met pas en œuvre de programmes de promotion de la diversité, de l'équité, et de l'inclusion qui enfreignent les lois fédérales anti-discrimination applicables" aux Etats-Unis, demande un questionnaire attaché au courrier adressé à plusieurs entreprises, que l'AFP a pu consulter.

Le contractant doit également confirmer qu'il est "en conformité avec toutes les lois fédérales anti-discrimination applicables, ce qui est important pour les décisions de paiement du gouvernement", et mentionner le numéro d'appel d'offre ou contrat qui le concerne, peut-on lire dans le questionnaire.

Dès le premier jour de son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret exécutif déclarant "illégaux" les programmes et politiques de "DEI" (Diversité, équité, inclusion), promouvant l'égalité des chances, au sein de l'Etat fédéral.

"Nous vous informons que le décret 14173, concernant la fin de la discrimination illégale et rétablissant les opportunités professionnelles basées sur le mérite, signé par le Président Trump, s'applique également obligatoirement à tous les fournisseurs et prestataires du gouvernement américain, quel que soit leur nationalité et le pays dans lequel ils opèrent", peut-on lire dans le courrier publié par Le Figaro.

Depuis son retour à la Maison Blanche, le président Trump s'est engagé dans une vaste réforme du gouvernement fédéral, traquant les dépenses publiques jugées de gaspillage ou contraires à sa politique, comme les programmes faisant la promotion de la diversité ou de l'inclusion.


Washington somme l'armée libanaise de désarmer le Hezbollah

Une photo prise dans la région de Marjayoun, au sud du Liban, montre un avion de guerre israélien survolant le sud du Liban, le 28 mars 2025. L'envoyé des Nations unies pour le Liban a appelé toutes les parties à la retenue le 28 mars, après qu'Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban à la suite de nouveaux tirs de roquettes en direction d'Israël. (AFP)
Une photo prise dans la région de Marjayoun, au sud du Liban, montre un avion de guerre israélien survolant le sud du Liban, le 28 mars 2025. L'envoyé des Nations unies pour le Liban a appelé toutes les parties à la retenue le 28 mars, après qu'Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban à la suite de nouveaux tirs de roquettes en direction d'Israël. (AFP)
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  • Les Etats-Unis ont indiqué vendredi qu'il était de la "responsabilité" du Liban et de l'armée libanaise de désarmer le Hezbollah, disant soutenir Israël après les bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth
  • L'armée israélienne, qui a aussi bombardé le sud du Liban, avait appelé à évacuer une partie des habitants de la banlieue sud, cible de bombardements intenses pendant les deux mois de guerre ouverte

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont indiqué vendredi qu'il était de la "responsabilité" du Liban et de l'armée libanaise de désarmer le Hezbollah, disant soutenir Israël après les bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth.

"Dans le cadre de l'accord de cessation des hostilités, le gouvernement libanais est responsable du désarmement du Hezbollah, et nous attendons des forces armées libanaises qu'elles désarment ces terroristes afin d'empêcher la poursuite des hostilités", a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce.

Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve, en riposte à des tirs de roquettes qui ont visé son territoire.

L'armée israélienne, qui a aussi bombardé le sud du Liban, avait appelé à évacuer une partie des habitants de la banlieue sud, cible de bombardements intenses pendant les deux mois de guerre ouverte qui l'ont opposée au mouvement libanais, avant un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

"Si des attaques ont eu lieu, c'est parce que des terroristes ont lancé des roquettes sur Israël depuis le Liban. Il s'agit d'une violation de la cessation des hostilités", a poursuivi Mme Bruce, en soulignant qu'Israël devait "réagir, comme le feraient les Etats-Unis ou tout autre pays dans ce genre de situation".


Le président Trump accueille l'ambassadrice du Royaume à l'iftar de la Maison Blanche

La princesse Reema Bandar al-Saoud était parmi les ambassadeurs des pays arabes qui ont participé à l'iftar de la Maison Blanche jeudi. (X: @rbalsaud)
La princesse Reema Bandar al-Saoud était parmi les ambassadeurs des pays arabes qui ont participé à l'iftar de la Maison Blanche jeudi. (X: @rbalsaud)
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  • La princesse figurait parmi plusieurs ambassadeurs de pays arabes, dont les Émirats arabes unis, l'Égypte et la Jordanie
  • Plus tard, sur X, la princesse a remercié le président américain Trump

RIYAD: L'ambassadeur d'Arabie saoudite aux États-Unis, la princesse Reema Bandar al-Saoud, a reçu un accueil personnel de la part du président Trump lors de l'iftar de la Maison Blanche jeudi.

Lors de son discours d'ouverture, le président américain a déclaré: «Chaque jour, nous tenons nos promesses envers la communauté musulmane. Mon administration est engagée dans une diplomatie sans relâche pour forger une paix durable au Moyen-Orient, en s'appuyant sur les accords historiques d'Abraham dont tout le monde disait qu'ils seraient impossibles... Nous recherchons tous la paix pour le monde entier.»

Il a ajouté: «Alors que nous approchons de la fin du mois sacré du Ramadan, nous sommes également très honorés d'être rejoints par de nombreux amis et partenaires internationaux, dont l'ambassadeur d'Arabie saoudite aux États-Unis, une femme très, très spéciale, la princesse Reema – princesse, merci, merci, princesse.»

La princesse figurait parmi plusieurs ambassadeurs de pays arabes, dont les Émirats arabes unis, l'Égypte et la Jordanie.

Plus tard, sur X, la princesse a remercié M. Trump et a déclaré: «J'ai eu l'honneur d'assister au dîner de l'iftar organisé par @POTUS. Merci pour son aimable invitation et son geste attentionné à l'égard de la communauté musulmane. C'est un témoignage de l'esprit d'amitié et de coopération qui rassemble nos nations.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com