Le procureur militaire de Jordanie demande la peine la plus lourde pour les accusés de sédition

Des policiers montant la garde devant la Cour de sûreté de l'État, dans la capitale de la Jordanie, Amman (Dossier/AFP)
Des policiers montant la garde devant la Cour de sûreté de l'État, dans la capitale de la Jordanie, Amman (Dossier/AFP)
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Publié le Jeudi 01 juillet 2021

Le procureur militaire de Jordanie demande la peine la plus lourde pour les accusés de sédition

Des policiers montant la garde devant la Cour de sûreté de l'État, dans la capitale de la Jordanie, Amman (Dossier/AFP) Des policiers montant la garde devant la Cour de sûreté de l'État, dans la capitale de la Jordanie, Amman (Dossier/AFP)
  • Bassem Awadallah et Cherif Hassan Ben Zaid sont jugés pour complot visant à ébranler le régime.
  • Les deux hommes ont été arrêtés le 3 avril avec 15 autres personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire.

AMMAN: Le procureur militaire de la Cour de sûreté de l'État (CSE) de Jordanie a demandé jeudi à la cour d'infliger la peine la plus sévère à Bassem Awadallah et Cherif Hassan Ben Zaid pour leur implication présumée dans une affaire de sédition très médiatisée. 

Awadallah, ancien chef de la Cour royale jordanienne, et Ben Zaid, un membre éloigné de la famille royale, sont jugés par la CSE pour complot visant à ébranler le régime, ainsi que la sécurité et la stabilité du pays. 

Les deux hommes ont été arrêtés le 3 avril avec 15 autres personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'affaire, dans laquelle était également impliqué le prince Hamza, demi-frère du roi Abdallah de Jordanie. 

Les autorités jordaniennes ont déclaré qu'Awadallah, Ben Zaid et le prince Hamza tentaient de déstabiliser la Jordanie en collaboration avec des «entités étrangères». 

Le cas du prince Hamza a été réglé au sein de la famille hachémite sur les directives du roi Abdallah. 

La Cour royale jordanienne a publié une lettre signée par le prince Hamza dans laquelle il jurait allégeance au monarque et confirmait qu'il agirait «toujours pour aider et soutenir Sa Majesté et son prince héritier». 

L'acte d'accusation contre Awadallah et Ben Zaid indiquait que les deux accusés étaient des amis de longue date en raison de la nature de leur travail et de leurs liens avec le prince Hamza. 

Le prince Hamza cherchait à devenir le souverain de la Jordanie et «a profité de certains incidents, dont la pandémie de la Covid-19, pour créer le chaos et la frustration dans le pays», ajoutait l'acte d'accusation. 

Leur stratégie comprenait des attaques et des critiques du roi Abdallah «dans l'espoir de gagner un soutien populaire». 

Awadallah et Ben Zaid ont plaidé non coupables lors de leur premier procès au début du mois. Les deux suspects ont présenté dimanche des déclarations écrites à la CSE. 

L’acte d’accusation de la CSE comprenait également une accusation contre Ben Zaid de possession de stupéfiants illégaux (haschisch). 

Au cours de la cinquième séance à huis clos qui s’est tenue jeudi, les avocats de la défense ont demandé à la CSE du temps pour préparer leur plaidoirie, selon l'agence de presse officielle Petra. 

La CSE, qui traite les affaires liées au terrorisme et à la sécurité de l'État, a fixé à mardi prochain la date de la prochaine séance. 

L'avocat d'Awadallah, Mohammad Afif, a été cité mercredi par la chaîne gouvernementale Al-Mamlakah TV, disant que les avocats de la défense ont demandé que les princes Hamza, Hashemite et Ali soient cités comme témoins, avec le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi. 

Afif, un ancien président de la CSE, n'a pas donné de détails à ce sujet, mais des sources proches de l’affaire ont affirmé à Arab News que la CSE avait rejeté la demande. 

Selon les avocats, les deux accusés pourraient être condamnés à des peines de prison allant de trois à vingt ans s'ils étaient reconnus coupables de sédition et d'incitation à la sédition. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


À Gaza, le Hamas est prêt à un accord prévoyant la libération des otages et une longue trêve

Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
Un panache de fumée s'élève à la suite d'un bombardement israélien sur un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 24 avril 2025. Israël a repris le 18 mars son offensive militaire intense dans le territoire palestinien après qu'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier a volé en éclats deux mois plus tard en raison de divergences concernant sa prochaine phase. (Photo Bashar TALEB / AFP)
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  • « Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.
  • Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

LE CAIRE : Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération en une seule opération de tous les otages encore retenus à Gaza, ainsi qu'une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a déclaré samedi à l'AFP un responsable du mouvement.

« Le Hamas est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans », a déclaré ce responsable à l'AFP sous couvert d'anonymat.

Ces propos interviennent alors qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien doit rencontrer les médiateurs égyptiens et qataris au Caire ce samedi.

Il n'est pas clair à ce stade si l'idée d'une longue trêve a été proposée par le Hamas lui-même ou par les médiateurs égyptiens et qataris.

Le 17 avril, le Hamas, qui se dit opposé à un accord « partiel », avait rejeté une proposition israélienne qui prévoyait notamment une trêve de 45 jours en échange du retour de dix otages vivants.

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, un retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

Dans sa vision d'un accord « global » qu'il recherche, le mouvement demande un arrêt des hostilités, le retrait complet des troupes israéliennes, l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

De son côté, Israël réclame le retour de tous les otages et le désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza. Ce dernier point constitue toutefois une « ligne rouge » pour le mouvement. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.