Francophilie ou signe de désespoir ?

Interieur de la residence de l'ambassadeur français au Liban. (Patrick BAZ/AFP)
Interieur de la residence de l'ambassadeur français au Liban. (Patrick BAZ/AFP)
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Publié le Lundi 31 août 2020

Francophilie ou signe de désespoir ?

  • Les jeunes Libanais divisés sur le bien-fondé de la pétition appelant à la « réimplémentation » du mandat français
  • « J’ai malheureusement réalisé que le Liban, tel qu'il est maintenant, avec le gouvernement que nous avons, ne peut plus fonctionner comme un pays indépendant »

LONDRES: Lorsque la Ligue des nations a émis un décret le 31 août 1920 pour la création du Grand Liban sous mandat français, la population arabe se remettait toujours des années de détresse sous le règne ottoman, une famine qui a fait au moins 200 000 morts, et des répercussions de la Première Guerre mondiale.

Un siècle après la proclamation de l’État du Grand Liban, une pétition appelant à une « réimplémentation » du mandat français (initialement appelé le mandat pour la Syrie et le Liban) pour une période de dix ans a récolté plus de 60 000 signatures. Elle a été lancée autour de la date de la visite du président français, Emmanuel Macron, le 6 août, deux jours après que 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium négligemment stockées dans un entrepôt au port depuis plusieurs années ont explosé et dévasté de grandes parties de la ville. Au moins 181 personnes sont décédées, plus de 6 000 ont été blessés, et environ 300 000 ont perdu leurs maisons.

La cause de la catastrophe, selon la plupart des citoyens, est la négligence du gouvernement et la corruption endémique. Elle a coïncidé avec une crise financière sans précédent et la pandémie mortelle de coronavirus. Il n’est pas étonnant que de nombreux Libanais aient perdu toute confiance dans la caste dirigeante.

« J’ai malheureusement réalisé que le Liban, tel qu'il est maintenant, avec le gouvernement que nous avons, ne peut plus fonctionner comme un pays indépendant, a affirmé Marita Yaghi, médecin et chercheuse de 25 ans. Non parce que nous n’avons pas les capacités, ni parce que nous n’avons pas le personnel, mais parce que les personnes qui sont déjà au gouvernement sont tellement attachées à leurs positions. »

« Le mandat serait mis en place pour une durée de dix ans, temporaire à 1000, juste afin d’aider à la transition vers un gouvernement indépendant dirigé par des Libanais. »

Adam Ouayda, étudiant en droit de 22 ans à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, a déclaré: « Si le mandat sert à orienter les réformes essentielles qui permettront à l'État libanais de devenir un État plus moderne, sans créer une forme de dépendance économique ou de contrôle sur le Liban, je serais plus enclin à le soutenir. »

Et d’ajouter que si un tel arrangement hypothétique servait un objectif stratégique ou militaire exploitant le Liban, il s'y opposerait.

Bien que de nombreux jeunes au Liban partagent le même avis que Yaghi à propos de la détermination de l’élite politique à s’attacher aux avantages du pouvoir, ils ne pensent pas tous que la solution au problème est un mandat français temporaire.

« Je ne crois pas que la colonisation au XXIe siècle devrait être considérée comme une option valide car elle supprime beaucoup de libertés dans le pays et, en fin de compte, un mandat est simplement une colonisation déguisée », explique Sarah Abi Raad, médecin de 25 ans.

Jeffrey Chalhoub, 22 ans, partage cet avis : « La mise en place du mandat français n’améliorera pas nécessairement les crises du Liban, mais ajoutera à notre incapacité à gouverner et à nous développer sans aucune influence extérieure. »

Les étudiants et les jeunes du Liban ont joué un rôle crucial dans les manifestations qui ont commencé le 17 octobre de l’année dernière à l’échelle nationale, appelant à mettre fin au confessionalisme et à la corruption. Des décennies de négligence et de mauvaise gestion du gouvernement ont abouti à la perte de 80 % de la valeur de la devise du pays. Une enquête réalisée par le Programme alimentaire mondial de l’ONU a permis de constater que près de la moitié des Libanais craignent de ne plus avoir assez d’argent pour se nourrir.

« Je crois que cette pétition n’est qu’un signe de désespoir — la population libanaise est tellement abattue, en colère et indignée contre le système politique actuel et contre les élites au pouvoir », estime Karim Émile Bitar, directeur de l’Institut des sciences politiques de l’Université Saint-Joseph.

« Ils en ont tellement ras-le-bol de ces truands qui les gouvernent depuis trente ans que cette idée — qui est, franchement, complètement ridicule et irréaliste — a commencé à circuler et à attirer des signatures. »

L’explosion du 4 août et ses conséquences ont réveillé les groupes de la société civile dans tout le pays, ajoute-t-il.

« Les politiciens et la caste dirigeante ont été totalement complaisants et inactifs depuis la dernière visite de Macron. C’est comme si cette dernière visite n’avait pas eu lieu, et ils n’ont absolument fait aucun progrès dans la formation d’un nouveau gouvernement. En revanche, les groupes de la société civile ont activement tenté d’agir de concert. Ils tentent de former une large coalition », a déclaré Bitar qui a cofondé, en 2017, Koullouna Irada, une organisation civique qui milite pour la réforme politique au Liban.

Cependant, l’objectif d’un front uni pour lutter contre l'emprise de l'élite dirigeante sur le pouvoir s'est avéré notoirement hors d’atteinte, différentes factions et groupes de la société civile refusant de s'entendre ou de faire des compromis sur certains points, notamment sur les questions sociales et économiques, sur les élections législatives anticipées et sur le désarmement du Hezbollah.

« La demande commune aujourd’hui, la demande sur laquelle sont d’accord la majorité des groupes d’opposition, est un gouvernement temporaire qui aurait des prérogatives législatives, explique Bitar. Ce n’est pas nouveau au Liban: entre les années 1950 et les années 1980, le Liban a eu sept gouvernements avec des prérogatives législatives, et plusieurs personnes estiment que ce serait absolument nécessaire aujourd’hui pour empêcher les partis politiques actuels de continuer à contrôler le gouvernement, comme ils l’ont fait sous le gouvernement du Premier ministre Hassan Diab. »

Le gouvernement de Diab a démissionné moins d’une semaine après l’explosion de Beyrouth, mais reste en place en tant que gouvernement intérimaire. Le président Michel Aoun a annoncé jeudi que des consultations obligatoires auraient lieu lundi pour désigner un nouveau Premier ministre, dans la perspective d'une nouvelle visite de Macron la semaine prochaine.

Selon les analystes, ce « brouillage » de dernière minute est peu susceptible d'entraîner un véritable changement et le gouvernement restera comme avant. C’est ce qui s’est produit lorsque le cabinet de Saad Hariri a démissionné trois semaines après le début des manifestations d’octobre et a été remplacé par le gouvernement de Diab soutenu par le Hezbollah.

« Aujourd'hui, tout le système libanais a besoin d’une refonte, indique Bitar. Il y a une nouvelle génération de Libanais qui réclame un changement radical, et il est temps de complètement repenser la manière dont le Liban est gouverné, politiquement et économiquement. »

Twitter: @Tarek_AliAhmad


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com