L’Arabie saoudite prête à devenir un centre régional pour la production de vaccins contre la Covid-19

Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie  (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie  (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie  (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie (Photo, AN)
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Publié le Mercredi 30 juin 2021

L’Arabie saoudite prête à devenir un centre régional pour la production de vaccins contre la Covid-19

Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie  (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie  (Photo, AN)
Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie  (Photo, AN)
  • «La plupart des pays connaissent toujours des taux élevés de propagation, d’hospitalisations et de décès, et un meilleur accès de tous les pays aux vaccins est crucial pour un contrôle mondial de la Covid-19», selon le Dr Abdallah al-Rabeeah
  • Il a également déclaré que l’engagement de l’Arabie saoudite dans la lutte mondiale contre la Covid-19 était évident depuis le début de la pandémie

BRINDISI, ITALIE: L’Arabie saoudite est «exceptionnellement bien équipée» pour devenir un pôle régional de production de vaccins contre la Covid-19, a indiqué mercredi le superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief). 

Le Dr Abdallah al-Rabeeah a pris la parole lors de l’événement ministériel du G20 sur la logistique et la préparation à la Covid-19, coorganisé par le ministère italien des Affaires étrangères et le Programme alimentaire mondial (PAM), au siège des Nations unies à Brindisi, en Italie.  Il a affirmé que le Royaume était prêt à devenir un centre régional pour la production de vaccins contre la Covid-19, de médicaments et d’équipements, ainsi que pour des activités logistiques. 

Il a noté que de nombreux pays du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique souffraient toujours de taux élevés de propagation de la Covid-19, et que les inégalités flagrantes dans l’approvisionnement en vaccins signifiaient que des stocks suffisants de vaccins n’étaient parvenus qu’à très peu de pays. 

«Afin de garantir que la réponse mondiale à la Covid-19 soit rationalisée pour protéger le plus grand nombre de vies possible, nous devons travailler ensemble», a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une coordination plus étroite entre les membres de la communauté internationale concernant les soins de santé, les programmes humanitaires de développement, et la logistique. 

«Comme nous le savons tous, l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2020 a engendré des défis imprévus dans le monde entier», a-t-il ajouté. 

«L’impact de cette urgence sanitaire mondiale sur les économies, les systèmes de santé, l’éducation, la gouvernance et les structures sociales a été dévastateur, notamment pour les groupes les plus vulnérables, tels que les enfants, les femmes, les personnes âgées, et ceux qui souffrent de la faim, des conflits et des catastrophes naturelles.» 

«La triste réalité est que la plupart des pays connaissent toujours des taux élevés de propagation, d’hospitalisations et de décès, et que l’amélioration de l’accès de tous les pays aux vaccins est essentielle pour parvenir à un contrôle mondial de la Covid-19», a-t-il poursuivi. «Il est essentiel de tirer des leçons de la Covid-19 pour la planification de la lutte contre les futures épidémies.» 

Il a également assuré que l’engagement de l’Arabie saoudite dans la lutte mondiale contre la Covid-19 était évident depuis le début de la pandémie. «Le Royaume encourage fortement la régionalisation des secteurs pertinents, notamment au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie.» 

«La production régionale de vaccins contre la Covid-19, et d’autres médicaments et équipements permettrait non seulement d’accroître la disponibilité des vaccins, mais aussi de créer des opportunités d’emploi, et de renforcer la capacité des systèmes de santé régionaux à contrôler leur propre distribution et livraison de vaccins», a précisé le Dr Al-Rabeeah. 

«Cette approche s’appliquerait non seulement aux vaccins et aux médicaments de traitement, mais aussi à tous les autres matériels nécessaires, tels que les équipements de protection individuels (EPI) pour le personnel hospitalier et le grand public, les ventilateurs et les gaz médicaux.» 

Le Dr Al-Rabeeah a déclaré que l’Arabie saoudite avait investi 713 millions de dollars (environ 601 millions d’euros) pour soutenir la lutte mondiale contre la Covid-19, notamment sous forme de dons à l’organisation Gavi, à la facilité Covax, et à la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi).   

«KSrelief a également fourni une assistance bilatérale à un certain nombre de pays, dont le Yémen, la Syrie et le Soudan, et une aide à d’autres pays via des points de livraison dans des pays tiers», a détaillé le Dr Al-Rabeeah 

Il a également souligné le soutien continu du Royaume aux communautés de réfugiés dans le monde, notamment l’aide importante apportée aux réfugiés rohingyas au Bangladesh, aux réfugiés syriens au Liban et en Jordanie, et à d’autres groupes de réfugiés concentrés en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. 

Au cours des trois dernières décennies, l’Arabie saoudite a fourni 17 milliards de dollars (environ 14,3 milliards d’euros) d’aide aux réfugiés, que ce soit au niveau international, ou pour ceux qui vivent sur le sol saoudien. 

 «Si nous ne sommes pas tous en sécurité, aucun d’entre nous ne l’est», a-t-il rappelé, ajoutant que cette vérité s’applique «à toutes les futures épidémies qui se produiront partout dans le monde». 

Il a souligné la nécessité vitale «pour tous les pays de contribuer financièrement aux solutions mondiales pour les pandémies mondiales, car aucun pays n’est à l’abri de la menace de futures maladies comme la Covid-19». 

Il a en outre conclu que les pays devaient trouver des moyens «d’accroître la base de donateurs pour développer des systèmes fiables et efficaces de préparation et de logistique en cas de pandémie». «L’Arabie saoudite peut être un pôle potentiel pour ces activités», a-t-il assuré. 

Le Dr Al-Rabeeah s’est dit impatient de participer aux discussions qui auront lieu lors de l’événement, ainsi qu’au sommet du G20, qui se tiendra les 30 et 31 octobre. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.