Les ingénieures saoudiennes révolutionnent un environnement industriel dominé par les hommes

Les ingénieures saoudiennes révolutionnent un environnement industriel dominé par les hommes
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Publié le Vendredi 25 juin 2021

Les ingénieures saoudiennes révolutionnent un environnement industriel dominé par les hommes

  • Les jeunes Saoudiennes ouvrent la voie aux femmes de la région Mena dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques
  • Pour marquer la Journée internationale des femmes en génie, deux Saoudiennes racontent leur vie

DUBAΪ: Malgré des progrès récents, les femmes restent minoritaires dans les professions des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (Stem), en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Néanmoins, avec un nombre croissant de femmes saoudiennes qui optent pour des carrières dans les Stem et contribuent à un environnement de travail plus équilibré entre les sexes, le secteur industriel du Royaume ouvre la voie à l'inclusion.

Razan Alraddadi, spécialiste du développement chez Amaala, l'un des mégaprojets de la Vision 2030 du Royaume prévu sur la côte de la mer Rouge, et Ruaa Mahmoud, consultante diplômée chez WSP Middle East, un important cabinet de conseil en services professionnels, font partie d'une nouvelle génération de Saoudiennes brillantes qui balisent le terrain pour les femmes dans le secteur des Stem.

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Au Moyen-Orient, les femmes représentent désormais près de la moitié de la population étudiante totale dans les Stem, ce qui reflète les réformes sociétales destinées aux femmes en Arabie saoudite. (Shutterstock).

«Comme la plupart des étudiants en ingénierie, j'étais forte en mathématiques et j'adorais résoudre des problèmes», déclare Alraddadi dans un podcast qu’elle a récemment enregistré, intitulé «Des modèles d'ingénierie pour un avenir plus diversifié» et présenté par WSP et Amaala.

«J'étais une enfant créative. À la maison, je réparais tout ce qui était cassé. Mon père l'a remarqué et il a dit un jour qu'il pensait que je ferais une bonne ingénieure – la première femme ingénieure de notre famille», raconte-t-elle.

Le podcast a été diffusé afin de contribuer à célébrer la Journée internationale des femmes en ingénierie, qui a eu lieu le 23 juin dernier. L'objectif ce cet événement était de mettre en avant le profil des femmes dans les professions de l’ingénierie et de sensibiliser le public aux opportunités de carrière qui s’offrent aux aspirantes technologues.

Alraddadi évoque sa première année à l'université de Washington en 2014, où elle était boursière. Elle a constaté que les femmes étaient notablement sous-représentées dans les cours d'ingénierie.

C’est une ingénieure électricienne de la Nasa qui, en partageant son expérience à l’occasion d'une table ronde dirigée par la Society of Women Engineers, l’a inspirée.

«Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai vu une autre femme en ingénierie exceller. À partir de là, j'ai disposé de la confiance nécessaire pour me lancer dans une carrière en ingénierie», explique Alraddadi.

«Cela a été une expérience incroyable de rejoindre Amaala en tant qu'ingénieure, et je suis entourée d'une équipe d'ingénieurs incroyable dans un environnement très inclusif, ce qui est très positif pour les femmes et pour l'ingénierie.»

Pour Ruaa Mahmoud, le tournant est survenu après avoir qu’il a vu le film The Astronaut Farmer Farmer l’astronaute»), sorti en 2006. Cette production américaine raconte l’histoire d’un ranger du Texas qui construit une fusée dans sa grange dans le but de se lancer dans l'espace.

Le film a suscité son intérêt en raison des thèmes qu’il aborde – l'astrophysique et l'ingénierie aéronautique –, et il lui a révélé que tout était possible avec du courage et de la détermination, même explorer l'espace.

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Razan Alraddadi (à gauche) est spécialiste du développement chez Amaala; Ruaa Mahmoud (à droite) est consultante diplômée chez WSP Middle East. (Fourni).

«Enfant, j'avais l'impression que c'était réaliste et, en grandissant, j'ai continué à penser que j'y arriverais», confie-t-elle.

«À la réflexion, c'est ce qui m'a encouragée à choisir l'ingénierie électrique et informatique – c’est-à-dire tout ce qui pourrait me conduire à travailler sur des engins spatiaux, sur des systèmes autonomes ou sur de la robotique destinée à aider les astronautes. Je me disais même que cela pourrait m’aider à me rendre sur la Station spatiale internationale [SSI] et à contribuer à l’exploration de l’espace.»

Les deux femmes se rappellent avoir noué des liens solides et avoir développé un sens profond de l’engagement avec les autres femmes lors de leurs cours d'ingénierie de premier cycle.

«On formait une équipe qui ressemblait à une fraternité. Nous nous disions: “OK, nous pouvons conquérir le monde.”», se souvient Ruaa Mahmoud.

Même si elle doutait d’elle-même lors de son arrivée à l'université, Alraddadi a rapidement trouvé un réseau de soutien qui lui a apporté l'encouragement dont elle a besoin tout au long de ses études. «C'est à ce moment que j'ai compris que l’idée selon laquelle je pouvais faire une importante dans le domaine de l’ingénierie était solide», indique-t-elle.

Les femmes dans les Stem

 

- Le 23 juin a été proclamée la Journée internationale des femmes en ingénierie.

- Le pourcentage des inscriptions féminines dans les cours d'ingénierie, de manufacture et de construction dans le monde est de 8% en 2018 (Unesco).

Selon les chiffres de 2018 provenant de l'Institut de statistique de l'Unesco, seuls 28,8% des chercheurs dans le monde sont des femmes.

Les inscriptions féminines dans les cours d'ingénierie, de manufacture et de construction ne représentent que 8% dans le monde, tandis qu'elles sont encore plus faibles dans les sciences naturelles, les mathématiques et les statistiques (5%). En ce qui concerne les technologies de l'information et des communications, ce chiffre tombe à 3%.

Au Moyen-Orient, les femmes représentent désormais près de la moitié de la population estudiantine totale en Stem.

Et, bien que 38% des diplômés saoudiens dans le domaine soient des femmes, seulement 17% d'entre elles travaillent dans le secteur des Stem.
 

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Un aperçu d'Amaala, sur la côte de la mer Rouge, où Razan Alraddadi travaille en tant que spécialiste du développement. Amaala sera une destination internationale ultraluxueuse et l'un des principaux mégaprojets Vision 2030 de l'Arabie saoudite. (Fourni/Amaala).

Des femmes comme Mahmoud et Alraddadi contribuent à inverser cette tendance. Après leurs études à l'étranger, elles ont toutes deux choisi de revenir au Royaume pour lancer leur carrière.

Alraddadi déclare: «J'ai choisi de revenir avec ma famille dans mon pays d'origine pour travailler sur un très grand projet qui sera peut-être révolutionnaire dans l'histoire de l'Arabie saoudite. Ainsi, le fait d'avoir ces opportunités à demeure a influencé ma décision et m'a rendue vraiment heureuse et fière d'être de retour en Arabie saoudite.»

Offrir des programmes d'études supérieures pour les deux sexes comme celui qui est organisé par WSP Middle East est une première étape essentielle pour attirer davantage de femmes ingénieures et d'étudiantes dans ces domaines.

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Pour Alraddadi, qui travaille avec Amaala (photo) depuis neuf mois, l'ingénierie pourrait représenter une carrière plus attrayante pour les femmes si leur travail, leurs projets et leur vie étaient davantage mis en valeur. (Fourni/Amaala)

Toutefois, d’après l'expérience de Mahmoud, les stéréotypes de genre et les normes culturelles relatives au rôle des femmes dans les vocations traditionnellement dominées par les hommes ont la vie dure au Moyen-Orient en général et dans le Royaume en particulier.

«On me l'a dit à plusieurs reprises, et j'ai des amis qui l'ont dit aussi. Nous devons briser cette barrière et expliquer simplement à notre communauté, à nos amis et à nos familles qu’il est normal que les femmes choisissent un domaine comme celui de l’ingénierie ou exercent des emplois dans ce domaine», souligne-t-elle.

Pour Alraddadi, qui travaille avec Amaala depuis neuf mois, l'ingénierie pourrait représenter une carrière plus attrayante pour les femmes si leur travail, leurs projets et leur vie étaient davantage mis en valeur.

«Je crois également aux programmes d'études supérieures qui vous permettent de devenir ingénieur après l'obtention de votre diplôme. Ils permettraient de mieux faire comprendre que l'ingénierie est une très bonne profession, qui vous offre une position dans laquelle vous vous sentez utile.»

Travailler dans ce secteur a aidé les deux femmes à progresser d’un point de vue personnel et professionnel. Alraddadi en témoigne: «Au fur et à mesure que je continue d’évoluer dans ma carrière, j'apprendrai plus et je m'impliquerai davantage. C'est un processus d'apprentissage quotidien, et j'ai l'impression de découvrir chaque jour quelque chose de nouveau qui m’intéresse.»

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WSP offre des opportunités aux jeunes Saoudiens travaillant dans les Stem; les femmes saoudiennes sont en première ligne de la réalisation de la Vision 2030. (Fourni/WSP).

Mahmoud pense que le fait de travailler dans ce domaine, plutôt que de se limiter à étudier l'ingénierie, lui a offert une vision beaucoup plus large des possibilités qui s'offraient à elle: «En travaillant chez WSP, j'ai appris des choses que je n'aurais jamais découvertes, en particulier dans le secteur de la construction, comme le génie électrique», explique-t-elle. Bien que les femmes qui travaillent dans les domaines Stem touchent généralement des salaires plus élevés que celles qui travaillent dans un autre champ professionnel, il existe toujours un écart de rémunération entre les sexes dans les professions des Stem.

Dans ces métiers, les femmes souffrent également d’une fatigabilité plus grande que celle que connaissent leurs homologues masculins ou les femmes qui pratiquent une autre activité.

Malgré cela, comme le note Shona Wood, représentante du Comité directeur de l'équilibre entre les sexes et responsable de la réalisation de projets intégrés et de l'architecture chez WSP Middle East, l'environnement industriel traditionnellement dominé par les hommes subit une transformation, alors que de plus en plus de femmes découvrent combien une carrière d’ingénieur s’avère gratifiante.

«Cependant, nous avons tous un rôle à jouer pour favoriser le développement et les parcours des futures ingénieures», signale-t-elle aux auditeurs du podcast.

«Pour y arriver, il faudra s'assurer que tous les professionnels de l'industrie – hommes et femmes – s'unissent afin d’autonomiser nos jeunes femmes et d’en faire des alliées audacieuses, en veillant à ce que, dans ce moment où elles aspirent à un avenir plus diversifié, leurs voix soient entendues», conclut-elle.

 

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Twitter : @CalineMalek


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.