Dernier coup de balai avant la réouverture du parc Astérix le 9 juin

Cette photographie prise le 2 juin 2021 montre des manèges fermés au parc d'attractions Astérix à Plailly, en périphérie de Paris, une semaine avant sa réouverture. (Photo, AFP)
Cette photographie prise le 2 juin 2021 montre des manèges fermés au parc d'attractions Astérix à Plailly, en périphérie de Paris, une semaine avant sa réouverture. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 03 juin 2021

Dernier coup de balai avant la réouverture du parc Astérix le 9 juin

  • Les 80 hectares du parc, dont 34 hectares de loisirs et 26 hectares de parkings, paraissent bien vides à une semaine de la réouverture
  • « Nous sommes en plein préparatifs et ça fait du bien de voir un peu de monde sur ce parc Astérix qui a été fermé pendant sept mois »

PLAILLY, FRANCE : Manèges qui tournent à vide, allées désertées hormis du personnel qui apporte les derniers tours de vis et coups de balai, Astérix qui répète son défilé dans le village: le Parc Astérix prépare sa réouverture le 9 juin avec protocole sanitaire.

Les 80 hectares du parc, dont 34 hectares de loisirs et 26 hectares de parkings, paraissent bien vides à une semaine de la réouverture. Ici et là pourtant les petites mains sont à l’œuvre : là on plante un dernier clou, là on balaie devant une boutique, tel le personnage Bonemine, alors que plus loin les 42 attractions tournent sans personne à bord.

Et puis soudain, au détour d'une allée apparaît Astérix, répétant au pas cadencé sa déambulation dans le parc. 

« Nous sommes en plein préparatifs et ça fait du bien de voir un peu de monde sur ce parc Astérix qui a été fermé pendant sept mois », déclare à l'AFP Delphine Pons, toute nouvelle directrice générale du parc.

Inauguré en 1989, le parc Astérix, qui appartient à la Compagnie des Alpes, a accueilli 2,325 millions de visiteurs en 2019 pour un chiffre d'affaires de plus de 123 millions d'euros. La pandémie a fait chuter de 40% la fréquentation et d'autant le chiffre d'affaires en 2020. 

Partout dans le parc, les 600 saisonniers recrutés pour l'ouverture (plus de 1 000 en pleine saison) terminent leur formation pour être fins prêts le 9 juin.

Depuis l'annonce de la réouverture, Delphine Pons a noté une « accélération très nette des réservations », qui sont obligatoires jusqu'au 30 juin. 

Dans un premier temps, le parc travaillera « avec une jauge à 65% de sa capacité à savoir 20 000 visiteurs », explique-t-elle.

Le port du masque est obligatoire à partir de 11 ans, des marquages au sol assurent la distanciation entre les groupes qui seront limités à six personnes. Plus de 900 points de distribution de gel hydroalcoolique ont été installés et la désinfection des mains sera obligatoire à l'entrée de chaque attraction.

Soudain, « le silence »

Thomas Vallet, responsable adjoint de la maintenance, vérifie les harnais de protection du « pégase express » alors que les hauts-parleurs diffusent en boucle de la musique de danse sirtaki.

La reprise « fait beaucoup, beaucoup de bien au moral (...) On a tous hâte que les grilles du parc rouvrent pour voir les personnes arpenter les allées du parc, monter dans nos attractions », s'enthousiasme ce trentenaire, arrivé en 2006 comme apprenti et qui fait aujourd'hui partie des 300 permanents du parc.

Bien qu'habitué à ce que le parc ferme trois mois par an, il a trouvé la période de la Covid « assez dure". « Outre l'arrêt d'un parc d'attraction, c'est l'arrêt d'un lieu festif où les gens sont là pour s'amuser. C'est un parc qui a l'habitude d'entendre des cris, des rires et d'un seul coup, un silence », raconte-t-il à l'AFP.

« Au bout de six mois, les jours commencent à être très longs », ajoute-t-il avant de reprendre ses vérifications.

Nous sommes donc à J-8 avant la reprise, il n'y a aucun visiteur... Aucun ? Non ! Une famille d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours et se promène dans les allées du parc. La famille Allavoine a remporté un concours organisé pour la réouverture. Elle a passé la nuit et la journée sur place.

Et pour ces fidèles du parc qui viennent chaque année, la Covid ne change rien. 

« Le parc est nickel, ils n'ont pas de rodage à faire », assure le père de famille Frédéric, 36 ans, attablé pour un goûter avec Lindsay, 35 ans, Louane 10 ans, Lilou et Nolan, 8 ans. Dispensés de masque par leur âge, les trois enfants affichent un large sourire.

Même le protocole sanitaire ne les refroidit pas, « on y est habitué depuis un an, c'est tout à fait naturel, il faut passer par là pour pouvoir profiter », assure Frédéric Allavoine.

 


Jacquemus dévoile sa nouvelle campagne sous le soleil d’Égypte

La campagne présente des visuels saisissants devant la Grande Pyramide de Gizeh. (Instagram)
La campagne présente des visuels saisissants devant la Grande Pyramide de Gizeh. (Instagram)
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  • La maison de couture française Jacquemus a dévoilé mercredi sa dernière campagne, "La croisière", qui se déroule entièrement en Égypte
  • La campagne, réalisée par le photographe et réalisateur égyptien Mohamed Sherif, met en scène le mannequin brésilien et néo-zélandais Angelina Kendall et le mannequin égyptien Mohamed Hassan

DUBAI : La maison de couture française Jacquemus a dévoilé mercredi sa dernière campagne, "La croisière", qui se déroule entièrement en Égypte et a été filmée au cours d'un voyage de 24 heures du Caire à Assouan.

La campagne, réalisée par le photographe et réalisateur égyptien Mohamed Sherif, met en scène le mannequin brésilien et néo-zélandais Angelina Kendall et le mannequin égyptien Mohamed Hassan, et fusionne la haute couture avec les paysages historiques et naturels de l'Égypte.

Elle présente des images saisissantes devant la grande pyramide de Gizeh, le long du Nil, sur une terrasse en bois au bord de la rivière et dans des fermes luxuriantes entourées de palmiers.

Sur les photos et les vidéos, on voit Kendall porter des pièces de la collection Jacquemus, notamment un manteau volumineux à pois avec des manches exagérées et une longue traîne, une robe rouge audacieuse et un ensemble deux pièces sculptural imprimé banane, entre autres.

Quant à Hassan, il portait un costume blanc cassé à la coupe décontractée, une chemise à rayures jaunes et blanches glissée dans un pantalon noir à jambes larges, ainsi qu'un ensemble entièrement noir composé d'une chemise à col ouvert et d'un pantalon taille haute.

En plus des photos, une série de courtes vidéos du voyage, montrant les paysages du Caire à Assouan, ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


AlUla accueille le Sommet pour les créateurs de contenu sur Instagram

Le programme comprend des tables rondes interactives, des discours d'ouverture et des conversations sur l'avenir de la création de contenu, couvrant des sujets tels que les médias sociaux, l'intelligence artificielle et l'évolution du paysage numérique. (SPA)
Le programme comprend des tables rondes interactives, des discours d'ouverture et des conversations sur l'avenir de la création de contenu, couvrant des sujets tels que les médias sociaux, l'intelligence artificielle et l'évolution du paysage numérique. (SPA)
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  • Ce sommet révolutionnaire est le premier du genre dans la région et réunira des créateurs de contenu de premier plan du monde entier

ALULA : AlUla s'apprête à accueillir le premier sommet pour les créateurs de contenu sur Instagram au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L'événement aura lieu du 20 au 22 avril, organisé par Meta, la société de technologie, en partenariat avec la Commission royale pour AlUla, et en collaboration avec l'Autorité saoudienne du tourisme et Riyadh Air.

Ce sommet révolutionnaire est le premier du genre dans la région et réunira les principaux créateurs de contenu du monde entier. Au programme figurent des tables rondes interactives, des allocutions d'ouverture ainsi que des discussions prospectives sur l’avenir de la création de contenu. Les échanges aborderont des thématiques telles que les médias sociaux, l’intelligence artificielle et l’évolution du paysage numérique.

Ces créateurs ont collectivement collecté plus de 231 millions de followers dans le monde entier, soulignant l'importance croissante du marketing d'influence dans les destinations de voyage d'aujourd'hui.

Le sommet proposera également des sessions sur la manière d'utiliser au mieux les outils de la plateforme, d'explorer les dernières mises à jour techniques et d'identifier de nouvelles opportunités dans la Creator Economy.

Des dialogues interactifs offriront aux participants l’opportunité d’échanger directement avec les directeurs de produit de Meta, tandis que des forums ouverts favoriseront le partage d’expertise et la création de collaborations durables entre créateurs.

Ce sommet est l'occasion d'acquérir des connaissances, d'entrer en contact avec les leaders de l'industrie et de rester à l'avant-garde de la scène numérique en constante évolution.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le lancement de Cinamaa, une nouvelle ère pour les études cinématographiques en Arabie saoudite

L'exposition Cinamaa de la Commission saoudienne du film. (AN)
L'exposition Cinamaa de la Commission saoudienne du film. (AN)
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  • Des experts ont souligné l'importance du développement des études cinématographiques en Arabie saoudite

RIYAD : La Commission saoudienne du film a lancé une nouvelle initiative, Cinamaa, pour promouvoir les études cinématographiques et soutenir les personnes qui se lancent dans l'industrie.

Un événement de lancement a eu lieu mercredi au Palais culturel de Riyad, organisé par la commission et la National Film Archive.

Le site web Cinamaa, une plateforme destinée à aider à former les cinéastes, les critiques et les cinéphiles aspirants, en leur permettant de partager leur travail, offre aux utilisateurs l'accès à des articles, des études, des discussions, des ateliers et des courts-métrages sur divers sujets liés au cinéma.

À l’issue d’une table ronde consacrée à l’importance des études cinématographiques dans le milieu universitaire, Salma Tarek, professeure de littérature au département de langue française de l’Université du Caire, a déclaré à Arab News : « Nous devons distinguer entre les études universitaires et les études sur le cinéma, c'est-à-dire l'enseignement de niveau universitaire, et les études dans les instituts cinématographiques, qui visent à former des techniciens et des cinéastes ».

« Ces dernières sont très importantes et largement disponibles, mais les études cinématographiques aux niveaux scolaire et universitaire font encore défaut », a-t-elle ajouté. 

À l'étranger, par exemple, les enfants de l'école primaire suivent des programmes de lecture et d'alphabétisation qui comprennent une section sur la façon de "lire" un film. Ils apprennent ce qu'est un plan, ce que signifie un mouvement de caméra, car ces éléments font désormais partie du langage de base qui nous permet d'interpréter le monde qui nous entoure", a déclaré Mme Tarek.

« Le cinéma n'est plus seulement une forme d'art, c'est une forme de discours. Nous y sommes constamment exposés et il est très important que nous apprenions à décoder ses messages », a-t-elle indiqué. 

Selon Mme Tarek, ces messages sont constamment envoyés aux spectateurs, qui doivent les recevoir de manière ouverte et réfléchie.

« L'université est l'institution la mieux placée pour jouer ce rôle », a-t-elle précisé. 

Lorsqu'on lui demande ce qui peut être fait pour faire avancer ce programme, elle répond qu'il faut d'abord être convaincu de la valeur des études cinématographiques, une tâche qui, selon elle, n'est "pas simple".

Le point d'entrée, cependant, se trouve dans les études interdisciplinaires.

"Par exemple, les départements de littérature peuvent proposer des cours sur la relation entre l'art de la performance et le cinéma. Dans les départements d'histoire, il peut y avoir un cours sur le cinéma et l'histoire. Peu à peu, ces frontières s'ouvriront et nous commencerons à développer une culture cinématographique au sein des institutions académiques.

Ces institutions auront alors les capacités et les bases nécessaires pour créer des départements dédiés aux études cinématographiques, ce qui, selon M. Tarek, est le "but ultime".

Le panel a également discuté de la nécessité de produire davantage de contenu arabe original en plus des traductions de films étrangers.

Tareq Al-Khawaji, critique de cinéma et conseiller culturel au Centre du Roi Abdulaziz pour la culture mondiale, a déclaré que les jeunes Saoudiens intéressés par l'écriture de scénarios ont une grande opportunité de développer des scénarios qui peuvent contribuer à renforcer la scène cinématographique dans le Royaume.

Le lancement de Cinamaa a été suivi de la signature de deux protocoles d'accord entre la Commission du film saoudien et ses partenaires, la Saudi Broadcasting Authority et la Fédération internationale des critiques de cinéma.

Le directeur général de la commission, Abdullah Al-Qahtani, a pris la parole aux côtés de Mohammed Fahad Al-Harthi, directeur général de la SBA et ancien rédacteur en chef d'Arab News, et du directeur général de Fipresci, Ahmad Shawky.

La création de l'Association des critiques de cinéma a également été annoncée. Il s'agit de la première entité professionnelle indépendante dédiée à la critique cinématographique en Arabie Saoudite.

À la fin de la soirée, les portes se sont ouvertes pour accueillir les invités dans une exposition sur l'histoire du cinéma dans le monde arabe. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com