Cette «Charte du Liptako-Gourma» créé «l'Alliance des Etats du Sahel» (AES), a écrit le chef de la junte du Mali, Assimi Goita. Son but est «d'établir une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle»
La charte prévoit (art. 6) que «toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité du territoire d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties»
Vendredi, le président français Emmanuel Macron a déclaré que l'ambassadeur de France à Niamey était pris en «otage» par la junte au pouvoir
Paris ne reconnaît pas les nouvelles autorités nigériennes et refuse à ce titre le départ de l’ambassadeur Sylvain Itté exigé par les putschistes qui ont défait le président Mohamed Bazoum
«Au Niger, au moment où je vous parle, nous avons un ambassadeur et des membres diplomatiques qui sont pris en otage littéralement à l'ambassade de France», a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Semur-en-Auxois
Mohamed Bazoum est toujours considéré par la France comme le chef de l'Etat légitime du Niger
Le ministère nigérien des Affaires étrangères a notifié ces annulations dans une correspondance adressée aux représentations diplomatiques du Niger, précise l'agence
L'annulation concerne plus de 990 passeports diplomatiques détenus par d'anciens responsables d'institutions, ministres, députés, conseillers et conseillers spéciaux précédemment en poste
Les militaires arrivés au pouvoir au Niger par un coup d'Etat le 26 juillet, affirment que le Bénin a «décidé d'envisager une agression contre le Niger au lieu de le soutenir»
La Cedeao brandit depuis plusieurs semaines la menace d'une intervention militaire au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel et réinstaurer dans ses fonctions le président déchu Mohamed Bazoum
L'annonce de l'arrestation de M. Jullien intervient dans un contexte extrêmement tendu entre Paris et Niamey, depuis le coup d'Etat militaire du 26 juillet au Niger
La France considère toujours le président renversé Mohamed Bazoum comme le chef de l'Etat légitime, et refuse jusqu'à présent de répondre aux revendications des putschistes
Après le coup d'Etat du 26 juillet dernier, Hama Amadou, également ancien président de l'Assemblée nationale (2011-2013), avait annoncé vouloir faire son retour au Niger
Hama Amadou a été à deux reprises Premier ministre du Niger, de 1995 à 1996 sous la présidence de Mahamane Ousmane puis de 2000 à 2007 sous Mamadou Tandja