L'autopsie réalisée sur le corps de la femme décédée, née au Bangladesh en 1988, a conclu à «un décès causé par les très nombreux coups de couteau reçus, à plusieurs endroits du corps»
Le mari de la victime et un homme présenté comme «un ami du couple» étaient présents à l'arrivée des secours et enquêteurs, et blessés
Aya Hachem, 19 ans, venait de terminer sa deuxième année d'études à l'université de Salford lorsqu'elle a été tuée
L'étudiante n'était pas la cible de la fusillade, commanditée par un homme d'affaires dans le but d’éliminer le patron d'une entreprise de pneus rivale
La victime, âgée de 54 ans et mère de deux filles majeures, présentait des "coups multiples" au niveau de la tête qui était "violacée"
Le corps de la quinquagénaire avait été retrouvé par des gendarmes dans le coffre de sa voiture, visiblement endommagée et stationnée au bord d'une route sur les hauteurs du village
«Notre camarade Honoré Shama, étudiant, était en tournage d'une vidéo dans le cadre de travaux pratiques en comédie. Un policier lui a demandé de porter son masque pendant le tournage», a témoigné à l'AFP son camarade présent lors de l'incident
«Malgré ses explications et après avoir montré le masque, le policier, pris de colère parce qu'il attendait plutôt de recevoir de l'argent, l'a accusé de faire de la résistance et a tiré sur lui à bout portant», a-t-il ajouté
Appelés par des riverains, les policiers ont découvert le corps d'un homme recouvert d'un drap autour duquel se trouvaient une cinquantaine de personnes
La victime, âgée de 26 ans, gisait devant l'entrée de son domicile. Son corps présentait plusieurs impacts de balles
Le suspect, né en 1992 et de nationalité soudanaise selon un source proche de l'enquête, a été interpellé par le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) de la RATP
L'identité de la victime n'était pas connue pour l'heure
«Il y a beaucoup d'appréhension pour ce procès qui est une épreuve» pour les parties civiles «puisque ça fait quatre ans qu'elles attendent»
Si la cour estimait que son discernement était altéré au moment des crimes, M. Caouissin, écroué depuis mars 2017, pourrait échapper à la réclusion à perpétuité