Des manifestations de solidarité, auxquelles participe la diaspora iranienne, se tiennent samedi dans plus de 150 villes du monde, de Tokyo à San Francisco, en passant par Londres
«Femmes, vie, liberté», a lancé un groupe d'hommes et de femme au milieu d'une rue en tapant des mains, reprenant un des slogans phare du mouvement de contestation
La répression de ce mouvement de contestation a fait des dizaines de morts depuis mi-septembre, suscitant de nombreuses condamnations à l'étranger
Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que malgré «le chagrin» suscité par la mort d'Amini, «personne n'était autorisé à enfreindre la loi et à provoquer le chaos»
La secrétaire générale d’Amnesty réclame une enquête de l’ONU sur la répression féroce de Téhéran, notamment sur le recours à la violence sexuelle
«La crise d’impunité systémique qui prévaut depuis longtemps dans le pays doit prendre fin, et elle doit prendre fin maintenant», a déclaré l’organisation
Avant son arrestation, Faezeh Hachemi a accusé le gouvernement iranien d’avoir qualifié les protestations d’«émeutes» dans le seul but de les réprimer
Les proches de Mahsa Amini ont affirmé que les coups qui lui ont été infligés par la police des mœurs, dont un violent coup à la tête, ont causé sa mort
«Les parents de Masha Amini ont porté plainte contre les auteurs de l'arrestation de leur fille et (les policiers) qui ont parlé avec elle depuis son arrivée à la police des moeurs»
«Nous avons demandé au chef du parquet et au juge d'instruction de mener une enquête détaillée sur la manière dont l'arrestation a eu lieu jusqu'au transfert de Mahsa à l'hôpital»
Lors d'un match amical mardi contre le Sénégal, des manifestants réunis à l'extérieur du stade ont scandé des slogans hostiles aux autorités de Téhéran
«Nous sommes ici pour implorer (l'équipe): s'il vous plaît, soutenez-nous au lieu de vous opposer à nous»