« Des décisions de ce type à l'encontre d'associations, de groupements d'individus, suivront dans les prochains jours et les prochaines semaines », a ajouté Emmanuel Macron lors d'une courte allocution à la préfecture de Bobigny
Mardi devant les députés, le Premier ministre Jean Castex a affirmé vouloir viser « toutes les associations dont la complicité avec l’islamisme radical peut être établie »
Trois jours après l'assassinat du professeur Samuel Paty, le gouvernement a promis, à l'issue du Conseil de défense tenu dimanche soir, des réponses politiques « à court et moyen terme » et a annoncé lundi matin une série d'opérations
« Face à ceux qui cherchent une raison à ce crime ignoble en évoquant les caricatures du prophète de l'Islam, nous réaffirmons que rien, absolument rien, ne saurait justifier l'assassinat d’un Homme »
Ces mouvements islamistes « minoritaires, cherchent à convaincre les musulmans que la France serait un pays islamophobe. Ils cherchent à les instrumentaliser »
Une source proche du gouvernement souligne le rôle « des messages de haine sur les réseaux sociaux qui abreuvent des jeunes »