Le chef du Conseil français du culte musulman (CFCM), principal interlocuteur des pouvoirs publics français, qui a suscité la polémique en appelant mardi à "encadrer" l'utilisation à l'école des caricatures de Mahomet, est revenu mercredi sur ses propos
"J'ai évoqué, avec maladresse je le reconnais un possible renoncement à certaines formes de satire en invoquant le devoir de la fraternité", a écrit le président franco-marocain du CFCM, Mohammed Moussaoui
Le CFCM, principal interlocuteur des pouvoirs publics sur l'islam, est « conscient de ses responsabilités » et « entend participer à la refondation du culte musulman »
Jeudi, l'instance avait fait parvenir aux imams de France une proposition de texte dont ils pouvaient s'inspirer pour leur prêche, dénonçant l'irruption du « radicalisme se réclamant de l'islam »