Les rejets de l'eau issue de Fukushima suscitent les craintes des pêcheurs japonais mais aussi une vive opposition de la Chine qui a suspendu ses importations de produits de la mer en provenance du Japon
L'AIEA avait indiqué le 24 août que la concentration en substance radioactive tritium se situait «bien en dessous de la limite opérationnelle de 1.500 becquerels (Bq) par litre»
Ce rejet de l'eau aura "un impact négatif fatal sur les vies humaines, la sécurité et l'environnement écologique", s'inquiète le régime nord-coréen
Le plan, qui doit débuter cet été, a suscité l'inquiétude des voisins du Japon, incitant la Chine à interdire certaines importations alimentaires et suscitant samedi des manifestations en Corée du Sud
Rafael Grossi est arrivé vendredi dans la capitale sud-coréenne après un déplacement au Japon durant lequel son agence a approuvé le projet controversé de relâcher dans l'océan les eaux de la centrale nucléaire accidentée en 2011
M. Grossi s'est défendu samedi en mettant en avant un processus d'approbation «très minutieux» au sein de son agence
"Je pense que nous faisons des progrès, a déclaré M. Grossi lors d'une visite à Tokyo
Tombée aux mains de l'armée russe le 4 mars 2022, la plus grande centrale d'Europe a été visée par des tirs et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises
Le Kremlin a averti de son côté d'un possible «acte subversif» ukrainien aux «conséquences catastrophiques» à la centrale nucléaire de Zaporijjia
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) estime qu'il est crucial pour ses observateurs d'avoir accès à l'ensemble des bâtiments de la centrale
L'eau, traitée via un dispositif appelé «ALPS» pour être débarrassée de la plupart de ses substances radioactives (radionucléides), mais pas du tritium, doit être rejetée dans l'océan sur plusieurs décennies
Des pays voisins comme la Chine s'opposent à ce projet, de même que certains habitants de Fukushima, notamment des pêcheurs craignant que les clients ne boudent leurs produits
La centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée par les Russes, qui assurent l'organisation de la visite de M. Grossi sur place
Rafael Grossi, qui s'est déjà rendu dans cette gigantesque centrale à plusieurs reprises, doit notamment déterminer si elle a été mise en danger par la destruction du barrage de Kakhovka
Ses stocks d'uranium enrichi dépassent désormais de plus de 23 fois la limite autorisée
Autre point abordé, la détection en début d'année de particules d'uranium enrichies à 83,7%, un niveau proche du seuil pour fabriquer une bombe, sur le site de l'usine souterraine de Fordo