Les autorités grecques et l'ONU construisent depuis samedi un nouveau camp à partir duquel, assurent-ils, les procédures d'asile pourront reprendre
Le ministre grec de la Protection civile Michalis Chrysochoidis a estimé que "la moitié" des exilés pourrait quitter Lesbos "d'ici Noël" et "les autres d'ici Pâques"
« C'est une tragédie immense (...) A mon avis, la seule solution c'est le transfert de ces réfugiés sur le continent et j'espère qu'il y a de la solidarité européenne »
« Ce manque de coordination a créé ce chaos dont les réfugiés ont été les victimes les plus tragiques et dont les populismes et l'extrême droite ont été les principaux bénéficiaires »
Mardi et mercredi soir, des incendies ont détruit le camp grec surpeuplé et sordide de Moria, à Lesbos, surnommé "la jungle", laissant près de 12.700 personnes sans abri, dont 4.000 enfants
"Nous avons tout perdu, nous sommes abandonnés à nous-mêmes, sans nourriture, sans eau, sans médicaments" soupire une réfugiée syrienne.
Par Marina Rafenberg avec Hélène Colliopoulo
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11 septembre 2020
Des villes et régions allemandes réclament de nouveau avec insistance de prendre en charge des migrants après l'incendie du camp grec de Moria
La Rhénanie du Nord-Westphalie, la région la plus peuplée d'Allemagne, s'est dite prête à prendre en charge jusqu'à un millier de migrants coincés à Moria